Etude questionnaire

26/09 Amphi

L'efficacité de l’organisation peut aussi s'apprécier à travers 4 dimensions :

• l'efficience économique

• Valeur des ressources humaines
• légitimée de l’organisation auprès des groupes externes (dimension politique)
• pérennité de l’organisation

Sur 100 entreprises qui se créent, seules 25 passent le cap des 5 ans (¼).

II/ Les différentes approches théoriques de l’organisation

1. L’organisation vue comme machine

Dans ces approches théoriques, l’organisation est comparée à un mécanisme ou chacun doit etre a sa place pour y faire quelque chose (phrase de Taylor : The right man in the right place).

Il ne doit pas y avoir de perte d'énergie ni de panne. Tout doit être prévisible.

1. L'organisation scientifique du travail de Taylor et son héritage 

Taylor est un ingénieur (1865-1915) qui va s’efforcer d’introduire de la rigueur scientifique dans le fonctionnement des organisations qui jusqu'à lors étaient gérés de manière empiriques. (≠ théorique).

Pour Taylor le principal problème qui est à l’origine d’une productivité faible c’est la “flânerie des ouvriers” c’est à dire la tendance générale des ouvriers à ajuster leurs efforts sur le niveau de ceux qui sont le moins productif.

Il développe alors un modèle d’organisation du travail qu’il qualifie d'OST (Organisation Scientifique du Travail).

L’OST préconise :

• La séparation du travail de conception et d'exécution. En effet, le bureau des méthodes est chargé de définir les processus opératoires les plus économiques et permettant d'obtenir la production la plus forte. C’est le One Best Way : une seule et bonne manière de faire.

• La division du travail : le travail est décomposé en tâche élémentaire, chaque ouvrier est spécialisé dans la réalisation d’une opération

• Un fort contrôle du travail des ouvriers

Taylor va organiser le chronométrage des tâches et déterminer des temps standards de fabrication. Ces temps standards vont lui permettre de fixer des salaires en fonction des quantités produites. Une rémunération en rendement est alors mise en place incitant une plus forte productivité.

Cette organisation va permettre des gains de productivité considérable. Premièrement notamment grâce aux économies d'échelles (il y’a économie d’échelle lorsqu’une augmentation des quantités produites se traduit par une réduction des coûts unitaires.) Deuxièmement grâce à la division du travail qui permet d’une part de supprimer la flânerie et d’autre part de supprimer les temps mort (≠pause. Le temps mort est le temps de passage d’une opération de production à une autre. Les temps morts sont supprimés car chaques ouvriers effectuent une tâche spécialisée.  

On notera que Taylor a mit en place l’OST dans des aciéries. Cette organisation a permis de réduire les effectifs de manutentions de 650 personnes à 150 personnes. Il a également multiplier le rendement moyen par ouvrier par 6 et il a permit d’augmenter les salaires de l’ordre de 40%.

Le travail de Taylor à été repris par Ford qui va y ajouter deux autres principes :

• la chaîne de production en série (travail à la chaîne) → inventé par Ford et non Taylor !
• la standardisation des pièces et les produits finis

Ces deux éléments sont facteurs de nouveaux gains de productivités : en effet la chaîne de production permet une circulation des pièces devant les ouvriers sans que ceux ci n’aient à se déplacer. Plus de déplacements, plus de temps morts.

La standardisation des pièces permet également des gains de productivité car elle conduit à une simplification des tâches.  

L’ensemble de ces principes ont conduits à des gains de productivités très élevés (exemple : en 1920, il fallait 1500 heures de travail pour réaliser une automobile, il en faut aujourd’hui environ 50)

La productivité c’est le rapport entre la production obtenue et les facteurs utilisés pour produire.

Exemple : Productivité du travail = Production obtenue ÷ temps de travail

Productivité du capital = Production obtenue ÷ montant des capitaux utilisés pour produire.

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