Étude du roman l'Etranger d'Albert Camus
Commentaire d'oeuvre : Étude du roman l'Etranger d'Albert Camus. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar dissertation • 20 Septembre 2014 • Commentaire d'oeuvre • 3 400 Mots (14 Pages) • 953 Vues
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Fiche De Lecture Albert Camus - L'Étranger
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Catégorie: Sciences Economiques et Sociales
Soumis par: Lisle 29 novembre 2011
Mots: 1367 | Pages: 6
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tombée amoureuse pour son étrangeté et qu’elle souhaite épouser. Son caractère est à l’opposé de celui de Meursault, elle éprouve des sentiments et ne les cache pas comme son amour pour Meursault et la compassion qu’elle montre à l’égard de la maîtresse de Raymond.
• Raymond Sintès est le voisin de Meursault. C’est un coléreux qui n’hésite pas à se servir de la force pour se faire comprendre. Il attire à son entourage des ennuis dont il est le seul responsable.
• Monsieur et Madame Masson sont un couple d’amis de Raymond qui possèdent un cabanon sur la plage où Meursault, Marie et Raymond sont invités.
• La mère de Meursault meurt dès le début du roman. On possède très peu d’informations sur ce personnage mis à part que Meursault l’avait placé dans un asile.
• Céleste est un cuisinier chez qui Meursault mange tous les dimanches.
• Salamano est le voisin de palier de Meursault. Il a la soixantaine et habite avec son chien.
• Meursault est le personnage principal du roman. Au cours du livre, on en apprend très peu sur son physique mis à part qu’il est bronzé et qu’il a la trentaine.
Meursault donne l’impression d’être incapable d’éprouver des sentiments. On le voit notamment avec le décès de sa mère dont il est émotionnellement détaché et part rapport auquel il n’a aucune réaction. Il semble détaché de tout pourtant on a l’impression parfois qu’il est sensible à la beauté des personnes et des paysages. Il apparait incapable d’amour, d’amitié, de joie, de haine, de remords ou de regrets. En effet, le personnage de Marie nous montre à quel point Meursault peut être indifférent notamment quand elle lui demande s’il l’aime, il répond que non et que cela serait sans importance. Raymond se considère comme l’ami de Meursault après que ce dernier lui ait rendu un service. Mais il sert, lui aussi, à démontrer l’absence de capacité affective chez Meursault notamment quand celui-ci lui dit que cela lui est égal s’ils sont amis ou non.
Malgré l’absence de démonstration émotionnelle, Meursault est toujours prêt à rendre service et essaye de faire en sorte que tout le monde soit satisfait. Il n’est pas contrariant mais recherche tout de même son confort personnel dans toutes les circonstances.
5 - Résumé de l’histoire
Le narrateur, Meursault, employé de bureau à Alger, apprend que sa mère est morte, dans un asile où il l’avait envoyée. Il assiste aux funérailles sans verser aucune larme et évoquer aucun souvenir avec sa mère.
De retour à Alger, il rencontre une ancienne collègue, Marie, qui va devenir sa compagne. Un soir, Meursault est invité par Raymond, un voisin de palier. Ce dernier lui raconte sa bagarre avec le frère de sa maîtresse envers Raymond avait exercé des violences. Puis Raymond l’invite un jour à la plage chez un de ses amis prénommé Masson. Là-bas, ils croisent deux hommes dont l'un est ledit frère. Une bagarre éclate, au cours de laquelle Raymond est blessé au couteau. Plus tard dans la journée, Meursault marche seul sur la plage et croise à nouveau l'un des Arabes qui en le voyant, montre son couteau. Meursault sort de sa poche le revolver de Raymond, ébloui par le reflet du soleil sur la lame du couteau, il tire et tue l'Arabe. Meursault est envoyé en prison, son procès se prépare, puis il est jugé et condamné à la guillotine.
6 - Remarques personnelles
• J’ai trouvé ce roman particulièrement facile et agréable à lire de par la façon d’écrire d’Albert Camus. Les phrases courtes qu’il utilise donne l’impression que les actions s’enchaînent rapidement et qu’il se passe toujours quelque chose d’important.
Meursault est un personnage complexe. Durant tout le livre, on essaie de deviner ce qu’il pense ou ce qu’il va faire mais il ne laisse rien paraître, aucun sentiment ni aucune pensée. Cette incompréhension du personnage m’a tenu en haleine durant tout le livre. Après l’avoir lu, je n’ai toujours pas réussi à cerner Meursault ce qui m’a laissé un sentiment d’inachevé. Camus parvient à dépeindre un personnage totalement différent des gens « normaux », que nous n’arrivons pas à comprendre puisque nous ne lui ressemblons pas.
En lisant ce livre, on ressent une multitude de sentiments contradictoires notamment à l’égard de Meursault. J’ai moi-même ressenti de la tristesse et de la compassion mais également du dégoût et du mépris pour ce personnage sans cœur. On ne sait plus trop qu’en penser. Ce livre nous pousse à une analyse de la dimension psychologique de chacun des personnages, qui sont complètement différents les uns des autres et dans lesquels on se retrouve.
• Je conseillerai ce livre pour la réflexion qu’il encourage sur de nombreux sujets, notamment la thématique de la peine de mort. Camus, opposé à celle-ci, cherche à démontrer par son roman l’absurdité de condamner un être humain à mort au seul prétexte qu’il ne nous ressemble pas et qu’il nous est étranger. C’est, je pense, un sujet important de nos jours, où la mondialisation nous confronte de plus en plus à des modes de vie qui nous sont étrangers.
7 – Le lien avec la thématique « monstres et monstruosité »
Dans une certaine mesure, on peut associer Meursault à un monstre. Il ne possède rien du physique repoussant que l’on associe généralement aux monstres mais on retrouve en lui la psychologie du monstre. En effet, Camus nous présente ici un personnage incapable de se lier aux autres et d’établir des relations fonctionnelles, un être qui ne s’intéresse qu’à son confort, ce qui le rend pratiquement inhumain, voire monstrueux. C’est un personnage à la fois intéressant et effrayant. L’absence d’émotion chez ce personnage lui confère un côté inhumain. Comme il semble ne rien ressentir, on peut penser qu’il est capable de tout et au cours du roman, ce sentiment grandit mais on ne sait pas à quoi s’attendre. Meursault
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