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Monnaie et financement

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Par   •  22 Février 2021  •  Cours  •  1 059 Mots (5 Pages)  •  401 Vues

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Monnaie et financement

Chapitre 1 : La monnaie

INTRODUCTION

La monnaie : réalité financière et quotidienne

Deux conceptions possibles chez les économistes :

- Monnaie comme bien économique chez les économistes

- Approche hétérodoxe critique de la première : monnaie comme rapport social

Comment se crée cette monnaie ?

I – Le concept de « monnaie »

A) L’approche orthodoxe fonctionnaliste ou instrumentaliste

L’histoire des formes de la monnaie est linéaire.

- Passage des formes les moins commodes au plus commodes à écouler.

- Dématérialisation progressive de la monnaie.

• Monnaie marchandise dans les économies du troc : bétail/tabac/sucre/sel  utilisation peu pratique car une valeur de bien n’est pas figée basé sur la relation interpersonnelle, de plus il faut trouver la double coïncidence des besoins (c’est à dire qu’il faut que les deux parties soient d’accord sur l’échange)

• Monnaie métallique : dont la valeur dépend de la constitution en métaux précieux (lingots, pièces d’or). Disponibilité limitée par l’insuffisance des découvertes des mines.

• Monnaie fiduciaire : pièce et billets : monnaie divisionnaire car petites sommes (1 euro, 50 centimes). Basée sur la confiance attribuée à l’émetteur de cette monnaie (Etat, banque centrale). Valeur intrinsèque inférieure à la valeur faciale.

• Monnaie scripturale : 95% de la monnaie en circulation. Prend la forme de jeux d’écriture dans les comptes en banque.

Les trois fonctions de la monnaie :

- Unité de compte : exprime la valeur de tous les biens en termes d’un seul bien (contrairement au troc).

- Intermédiaire d’échange : résout le problème de la double coïncidence des désirs.

- Réserve des valeurs : sépare l’acte de vente de l’acte d’achat

Selon cette approche la monnaie est dite « neutre ». Autrement dit, rien dans l’économie ne dépend de cette monnaie.

Si on augmente la quantité de monnaie en circulation dans une économie :

- Les échanges sont fluidifiés à l’extrême

- Beaucoup de demande

- Les prix augmentent  inflation

On ne suppose pas de fuite de cette monnaie.

B) L’approche hétérodoxe : la monnaie comme rapport social

Critique de l’approche instrumentale et fonctionnaliste de la monnaie. Héritage de Keynes selon lequel la monnaie est désirée et détenue pour elle-même… à cause de l’environnement incertain dans lequel les agents économiques évoluent.

L’existence de la monnaie est très ancienne et précède l’économie du troc.

- Evolution non-linéaire des formes de la monnaie : la monnaie scripturale a existé bien avant la monnaie métallique (banquiers de Venise et Florence). Retour à la monnaie marchandise dans certains contextes : guerre, univers concentrationnaire.

- La nature de la monnaie est bien plus que fonctionnelle

- Deux approches permettent de saisir la nature de la monnaie :

 Une approche anthropologique quant à la violence de la monnaie

 Une approche économique quant aux échanges marchands

1. La violence de la monnaie

Aglietta et Orléan (1982)

- Il existe une violence fondatrice des rapports humains

- La monnaie constitue un moyen d’exorciser cette violence : substitue l’échange au rapt et à la prédation. Elle est donc ambivalente car elle exorcise la violence et pacifie les liens. MAIS peut être source de violence destructrice pour la société.  Composante essentielle du lien entre les individus, elle devient une institution sociale. Cette notion de la monnaie interroge la notion de dette.

2. Monnaie et rapports marchands

Selon

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