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Lutte contre le chômage

Dissertation : Lutte contre le chômage. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  20 Avril 2019  •  Dissertation  •  1 525 Mots (7 Pages)  •  1 612 Vues

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Le chômage est un sujet essentiel dans le monde entier. Il se définit par une situation de déséquilibre entre une offre de travail excédentaire et une demande de travail déficitaire.

C’est aussi un des objets les plus controversés dans l’économie. Les écoles de pensées fournissent des explications et proposent des solutions très différentes avec des politiques opposées.

Le travail salarié ce qu’on appelle aussi la force de travail et la rémunération, c’est à dire l’argent reçu pour le prix d’un travail amènent à se poser de nombreuses questions auxquelles vont essayer de répondre les écoles de pensée économique, tentant d’analyser l’économie et ayant des approches bien différentes.

On peut alors se demander quelles solutions proposent les différentes écoles de pensées pour favoriser l’emploi et lutter contre le chômage?

Pour répondre à cette problématique, on opposera les idées classiques et néoclassiques aux idées keynésiennes.

Dans une première partie, nous verrons que pour les classiques et néoclassiques, la flexibilité du salaire peut permettre un retour au plein emploi. Puis dans une seconde partie nous nuancerons en montrant que d’après la théorie keynésienne, c’est la demande effective qui détermine le niveau de l’emploi.

I . La flexibilité permet de lutter contre le chômage

  1. Les classiques

Smith, père fondateur de la pensée classique, analyse les salaires, et distingue le salaire de marché et le salaire naturel.

Le salaire de marché sera déterminé par la conformation de l’offre et de la demande.

L’offre de travail est déterminé le volume de la population qui travaille et la demande de travail.

Tandis que le salaire naturel ou salaire de subsistance est le salaire minimum nécessaire à un ouvrier pour subvenir à ses besoins et ceux de sa famille.

Lorsque la demande est supérieure a l’offre, les salaires vont augmenter pour attirer la main d’oeuvre, ce qui va entrainé une augmentation de la richesse du pays et donc l’augmentation des salaires et la baisse du chômage.

Pour Ricardo, économiste britannique, en reprenant l’idée du salaire naturel de Smith, il pose le postulat suivant : si le salaire naturel augmente, l’ouvrier aura des conditions de vie plus favorable et risque d’agrandir sa famille, à long terme il y aura donc beaucoup plus de main d’oeuvre et donc une concurrence entre les ouvriers, l’offre augmentera et le salaire diminuera. D’après lui il faut donc diminuer les salaires pour qu’il y ai moins de main d’oeuvre et donc qu’il y ai de la concurrence entre les employeurs, la demande sera supérieure à l’offre de travail, les salaires vont donc augmenter.

B. Les Néoclassiques

Le courant néoclassique représente la pensée libérale née à la fin du XIX è siècle.

Dans une situation de concurrence pure et parfaite, c’est à dire qui respecte ces 5 conditions : l’atomicité, la transparence,  l’homogénéité, la libre entrée et la mobilité des facteurs de production, le marché du travail obéit à la loi de l’offre et de la demande, déterminant le salaire d’équilibre et le volume d’emploi d’équilibre.

Les agents sont rationnels, ils vont choisir une combinaison travail / loisir satisfaisante en prenant en compte leurs moyens.

Dans la théorie néoclassique, plus le salaire est élevé, plus la quantité de travail offerte est grande et inversement.

L’équilibre de plein emploi est stable car l’offre et la demande s’équilibrent ainsi que le niveau des prix.

Il faut pour cela que les salaires soient flexibles et s’adaptent à l’offre et la demande, sans que l’État intervienne pour le réguler.

Dans ce cas, il ne peut donc avoir de chômage involontaire.

Pourtant ces théories n’ont pas permit de régler la crise de 1929, Keynes réfute alors les postulats néoclassiques.

II. Le niveau de l’emploi dépend de la demande effective

Complètement opposé aux idées des néoclassiques, Keynes menant une analyse macroéconomique sous forme de circuit, propose d’autres explications et solutions au chômage.

A . Chômage involontaire et futur incertain

D’après lui, il n’existe pas de chômage involontaire, il se base sur la demande effective et l’anticipations des entrepreneurs à produire et donc à avoir plus ou moins besoin de main d’oeuvre.

Il réfute la courbe de l’offre de travail car pour lui, les agents ne disposent pas des infirmations nécessaires pour mesurer l’impact d’une variation des prix sur leur salaire.

Le futur est incertain et les agents irrationnels.

Le niveau de l’emploi ne dépend pas de la loi du marché mais de la demande effective.

B. Demande effective

Le revenu dépend du volume de production qui dépend lui même de la demande effective.

La demande effective c’est la demande anticipée des entreprises.

Le niveau de l’emploi est déterminé par le volume de production anticipée par les chefs d’entreprise.

Si les entreprises anticipent une baisse de la consommation due à plusieurs facteurs, la hausse des impôts ou l’annonce d’une hausse du chômage par exemple, elles vont alors produire moins, donc réduire la main d’oeuvre en licenciant, l’offre sera alors supérieure à la demande de travail et le chômage involontaire, car les individus recherchent du travail mais les entreprises elles n’ont pas besoin de main d’oeuvre. À l’inverse, si les employeurs estiment qu’il va y avoir une hausse de la demande, ils vont alors chercher à produire plus et donc vont embaucher ce qui réduira le chômage.

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