Le cas fictif de l'entreprise A sur l'expansion du capital productif

Prenons le cas fictif d’une entreprise A. 1 Prots Main-d’oeuvre Banque Matières premières Capital productif Outils et structures productives Production Seulement voilà... un jour, cette entreprise A en a assez de ses structures de production trop limitées. Elle veut S’AGRANDIR. Produire plus, gagner plus etc. 2 Que faire ? Il faut donc élargir le capital productif (agrandir les locaux, acheter de nouvelles machines, employer plus de main-d’oeuvre...). Cette entreprise fonctionne avec un capital constitué par l’apport de : _ Fonds personnels (Entrepreneur) _ Fonds privés (Actionnaires) _ Prêts bancaires (Banques) Cette entreprise A dispose donc d’un capital qui finance le capital productif (machines, locaux, main d’oeuvre, matières premières). Elle produit une certaine quantité de marchandises. Ces marchandises, une fois revendues sur le marché, se transforment en pertes (si le prix de vente est inférieur aux coûts de production) ou en profits (si la vente est supérieure aux coûts de production) Profits (ou pertes) sont donc répartis entre les différents investisseurs et servent également à financer le fonctionnement de l’entreprise) MAIS OU TROUVER DE NOUVEAUX INVESTISSEURS ? Le chef d’entreprise prend le chemin de la BOURSE. Pour financer cet élargissement du capital productif, il faut ELARGIR LE CAPITAL DE FINANCEMENT DE L’ENTREPRISE. 3 La bourse, c’est une entreprise d’investissement privée. Les gens y viennent pour acheter et vendre des biens, des services, des parts qu’ils ont dans des entreprises. Pour financer cet élargissement, deux choix sont possibles : _ emprunter à la banque (dette) _ chercher de nouveaux actionnaires, c’est à dire, vendre des parts de l’entreprise à des gens qui donneront leurs économies pour que l’entreprise se développe et récupéreront donc une partie des bénéfices de cette entreprise Capital élargi Banque Prots Capital productif élargi Main-d’oeuvre Matières premières Outils et structures productives Production L’entrepreneur de A, a besoin d’une augmentation de son capital de 5 millions de dollars. Il va donc créer 5 000 actions de 1000 dollars chacune et PROPOSER A L’ACHAT CES ACTIONS à la bourse. Dans la salle des marchés de la Bourse, les investisseurs s’interrogent : est-ce que l’entreprise A est vraiment rentable ? On se renseigne, on cherche à connaître les performances économiques de A au cours des dernières années. Et puis on découvre que A, soutenue par une conjoncture économique globale à la hausse, a réalisé d’importants bénéfices depuis sa création. C’est donc une entreprise fiable : c’est le moment d’investir. Les investisseurs prennent donc leurs économies et achètent des actions de A c’est à dire qu’ils vont apporter de l’argent frais dans le capital de A (lui permettant ainsi de se développer) contre la promesse d’en retirer des bénéfices (la part des profits réalisés par A, proportionnellement à ce qu’ils ont investis). Et voilà notre entreprise A élargie : son capital s’est agrandi, ses structures productives égalements et la production augmente. Les profits également.

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