La politique énergétique de l'Union Européenne
Étude de cas : La politique énergétique de l'Union Européenne. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar K-ro Elliav • 13 Novembre 2017 • Étude de cas • 1 050 Mots (5 Pages) • 762 Vues
a l'échelle planétaire, la COP 21 a permis une politique commune de préservation des ressources naturelles, notamment énergétiques. De son coté, l'UE doit faire face à une réelle dépendance énergétique afin d'accroître la compétitivité de son économie.
Cette note est une contribution aux travaux de la commission parlementaire compétente en matière d'industrie, de recherche et d'énergie. Elle est axée autour de 4 axes de réflexion : l'importance et les enjeux de l'énergie pour l'Europe, la place des énergies renouvelables, les priorités de l'union Européenne en matière énergétique, enfin les difficultés à mettre en place une politique énergétique commune.
Quelle est l'importance de l'énergie pour l'économie européenne et quels sont ses enjeux ?
Une réelle dépendance de l'UE.
Les ressources énergétiques de l’Europe sont considérables mais ne suffisent pas à assurer la demande. L'UE doit donc importer plus de la moitié de son énergie (taux de dépendance de 53 pour un coût annuel de 400 milliards d'euros).
Les sources d'énergie sont d'abord le pétrole, puis le gaz et le charbon, le nucléaire et enfin les énergies renouvelables qui ne représentent que 12% de la consommation d'énergie.
L'UE est donc menacée de ruptures d'approvisionnement avec des conséquences en matière de prix pour les entreprises et les ménages . Des chiffres significatifs :
-L'UE importe 90% de son pétrole brut et 66% de son gaz naturel.
-75% des logements sont mal isolés
-94% des transports utilisent le pétrole
-les pris de gros en électricité sont supérieurs de 30% à ceux des Etats Unis et 100% pour le gaz.
Des enjeux considérables pour l'UE.
La stratégie Europe 2020 a fixé des objectifs précis de réduction de consommation d'énergie. Certains pays ne les ont pas atteint ( Belgique, Allemagne). De son côté, la France est le "bon élève" : 245,8 millions de TEP en 2013 pour un objectif de 263,3 millions.
Au-delà des chiffres, l'énergie reste un secteur stratégique car essentiel à l'activité humaine. Des gestes simples de la vie quotidienne (s'éclairer, se chauffer) au fonctionnement de toute l'activité industrielle et agricole, l'énergie est la base de la place de l'UE dans la compétition mondialisée.
C'est toute la difficulté de la politique énergétique européenne : assurer la croissance tout en préservant l'environnement, notamment la diminution des énergies fossiles (75% de la consommation) afin de réduire les gaz à effet de serre.
L'Europe se tourne vers les énergies renouvelables.
Rappelons que ces énergies sont d'origine diverses : hydroélectrique, éolienne, solaire, géothermie, biomasse et marine.
C'est un marché considérable : 130 milliards d'euros et un million d'emplois. L'Europe est particulièrement dynamique dans ce domaine avec 40% de brevets déposés dans le monde. Ses concurrents sont la Chine (panneaux solaires), les Etats-unis et le Brésil ( énergies d'origine agricole).
C'est un marché qui devait permettre à l'!UE d'assurer son indépendance énergétique, limiter ses importations ( autour de 2%) pour atteindre 40% de renouvelables en 2050 avec un investissement de 2 000 milliards d'euros en 10 ans, réduire de 20% les gaz à effet de serre.
Au final, d'ici 2020, l'Europe veut porter à un cinquième sa consommation d'énergie renouvelable. Pour la France, qui a déjà ratifié le protocole de Kyoto, cette part devrait atteindre 23% à l'horizon 2020.
A ce jour, les résultats sont déjà très encourageants pour l'UE :
-émissions de GES : recul de 18% en 1990 et 2012
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