L'ouverture des économies

L’ouverture des économies

Le commerce international a toujours existé, d’abord entre pays frontaliers puis entre les différents continents notamment grâce au développement du transport maritime. (16e et 17e siècle) C’est la découverte ou redécouverte de l’Amérique qui occasionne un commerce transcontinentale et l’enrichissement  des marchands. Aujourd’hui, Le commerce international concerne tous les pays du globe et après la 2nde guerre mondiale les échanges internationaux ce sont considérablement accélères. Le monde  se tourne vers le libre-échange c’est-à-dire des échangent sans contrainte, le libre-échange s’opposant au protectionnisme

I. Les fondements du commerce international

1. Les théories classiques justifiant le libre-échange

1. SMITH et RICARDO

Adam Smith (1723-1790) il montre que l’échange crée de la richesse à condition que chacun se spécialise dans les activités dans les activités pour lesquelles il à un avantage sur les autres, c’est la division du travail. Cette idée est reprise au niveau international, le commerce international crée de la richesse à condition que chaque pays se spécialise. Pour Smith, la spécialisation repose sur les coûts de production, c’est la division internationale du travail.  Chaque pays se spécialise dans les activités, productions pour lesquelles les coûts de production sont absolument plus faibles que ceux des autres pays.  Smith c’est la théorie des avantages absolus. Évidement, il faut faciliter le commerce international pour que chaque pays profiter des échanges.

Cette théorie est imparfaite, en effet beaucoup de pays ne possède aucun avantage absolu en termes de coût de production.  Ces pays sont exclus du commerce international d’après cette théorie.

Ricardo (1772-1823) résout ce paradoxe en résonnant à partir des avantages comparatifs. RICARDO ne compare pas les coûts de production absolue d’un pays à l’autre, il compare les coûts de production d’un produit comparativement à un autre produit d’un pays à l’autre. C’est la théorie des avantages comparatifs.

Pour RICARDO  chaque pays doit se spécialiser dans les productions pour lesquelles il a, par rapport aux autres productions, un avantage en termes de coût sur les autres pays.

Coût de production : Quantité de travail nécessaire à la production

Pour RICARDO c’est le coût de productions relatives :

Après spécialisation :

RICARDO ne prend pas en compte la mobilité du facteur capital, autrement dit il ne résonne pas à partir de la qualité de la combinaison productive (Capital & Travail).

1. La théorie des dotations factorielles : Le théorème de HOS

→ Heckscher – Olthin – Samuelsan

Pour HOS, chaque pays doit de spécialiser dans les productions pour lesquelles ils disposent d’un facteur de production relativement abandon sur son territoire. A terme, le libre échange doit permettre une égalisation des coûts de productions.

(Productions)→ (Kcapital ;Ltravail)

HOS résonne en dotations de facteurs de productions :

• Les pays fortement dotés en capital se spécialisent dans les productions industrielles
• Les pays fortement dotés en mains d’œuvres/ facteur de travail se spécialisent dans les activités qui nécessite beaucoup de mains d’œuvres.

C. Critiques des théories traditionnelles

Smith, Ricardo et HOS font reposer l’ouverture des économies sur la spécialisation. Pourtant, au niveau international, plus de la moitié des produits échangés se font entre des pays similaires et concernent des produits similaire.

La moitié du commerce international ne peut pas s’expliquer avec cette théorie.

1. Les théories contemporaines

1. La différenciation des produits – Paul KRUQMAN

Les échanges internationaux concernent essentiellement des produits similaires, c’est-à-dire, du commerce intra branche. Echange de produits issus d’une même branche d’activité.

Les produits échangés sont similaires mais ils ne sont pas identiques.
Ex : La France & l’Italie s’échange du fromage

Cette explication repose sur la demande qui est de plus en plus sensible à la différenciation des produits.

Ont distinguent généralement deux types de différenciation :

• Différents goûts/ préférences des consommateurs.
• Différences individuelles des besoins

1. Les économies d’échelle

Les économies d’échelles apparaissent lorsque l’augmentation du volume de production fait baisser le coût moyen de production. Pour réaliser des économies d’échelles et rester compétitives, les entreprises doivent produire en grande quantité. Pour produire en grande quantité, il faut vendre en grande quantité.

Les entreprises implantées sur des pays limités géographiquement ou peu peuplé doivent exporter une partie de leurs productions pour pouvoir réaliser des économies d’échelles.

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