L'environnement économique de l'entreprise
Fiche de lecture : L'environnement économique de l'entreprise. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar thingt • 14 Octobre 2020 • Fiche de lecture • 4 167 Mots (17 Pages) • 607 Vues
ENVIRONNEMENT ECONOMIQUE DE L’ENTREPRISE
EXAMEN :
C’est souvent des questions où il faut répondre à une question qui fait appel à différentes notions du cours qui fait appel à une réflexion.
INTRODUCTION : QU’EST-CE QUE L’ÉCONOMIE ?
A chaque période de l’économie, il y a eu une pensée dominante (courant orthodoxes) et souvent il y a des pensées dominés qui sont dit courants hétérodoxes.
CHAPITRE I. ORIGINE DE LA PENSÉE ÉCONOMIQUE
Le précurseur de l’économie est Platon et il le place de manière assez particulière. En voyageant il a recensé les différentes formes d’organisation politique (oligarchie, la tyrannie…), mais il observe que les pouvoir ne dure pas longtemps et qu’ils ne sont pas égalitaire et instables. Il va proposer dans utopie une société idéale et pour lui la société idéale et une société qui n’est pas corrompu par l’argent. L’argent est un motif d’appropriation, de combat… L’idée que la richesse collective est une richesse bornée met en lumière une sorte de lutte pour la possession et le pouvoir. Il propose aussi une justice redistributive, ce qui est très moderne à une époque où cela ne pouvait pas exister et il propose aussi sa vision d’utopia.
Le deuxième auteur est Aristote. Il a une autre manière de voir les choses, il va placer le débat sous l’ordre de la moral et pense qu’il faut distinguer l’économie naturel (celle des métier) et l’économie de la valeur ajoutée. D’un côté il parle de la création de la valeur et l’oppose à la chrématistique (qui est l’art de s’enrichir et de posséder). Il oppose donc la vrai économie à une économie qui serait immorale et il condamne le commerce s’il ne produit pas de valeur ajoutée et il condamne l’usure (l’ancien prêt banquier) qui sont pour lui des métiers improductifs. Et il pose la question de qu’est-ce que la valeur d’un bien et à quoi sert la monnaie.
Les deux grands auteurs qui balisent le terrain est Platon avec une vision sociale et Aristote avec une vision plus morale. Ensuite il ne se passe rien, car les religions vont s’emparer de l’économie, mais c’est en réalité un copié/collé d’Aristote qui est reproduit dans toute les religions monothéiste de -4 av JC jusqu’au 13e il ne se passe pas grand-chose. A partir du 13e il se passe des choses avec l’apparition des foire. Il va y avoir un peu partout en Europe des écoles scolastiques c’est les religieux qui s’emparent du débat économique pour voir comment la religion va se positionner face à l’économie et c’est Thomas d’ACQUIN qui considère qu’il doit y avoir une économie morale avec une pratique du juste prix (sans spéculation) avec un commerce légitime s’il y a un apport de richesse (valeur ajoutée) et il reprend la condamnation de l’enrichissement et de l’usure (prêt à intérêt). Bien souvent on observe que les pays les plus sous développé sont ceux qui interdisent le prêt à intérêt.
La rupture en réalité ce fait à la renaissance. En 1492, C. COLOMB et les grands voyageurs ouvrent sur les conquête de nouveaux espaces, cela met fin au dogmes physiques et spatiaux. Ce qui remet en cause les dogmes religieux existant jusqu’au XVe siècle. En 1513, Machiavel avec son ouvrage le prince préconise l’arrêt de la moral.
Ensuite apparait, la réforme (1517-1520), Calvin et Luther lèvent à l’époque les obstacles moraux à l’enrichissement et à l’accumulation (et donc à l’activité), c’est une reconnaissance de dieux pour le travail accomplit, auparavant ce n’était pas bien vu et à partir de cette époque cela devient acceptable. Au XVIe siècle tout ce qui était non autorisé le devient et l’économie se développe.
Il faut voir qu’avec la renaissance, on va produire des idées nouvelles et on voit apparaitre au début du XVIe siècle beaucoup d’ouvrage qui sont condamné par le pape et la diffusion des idées est parfois compliqué, cela est rendu possible avec notamment l’apparition de l’imprimerie.
- LE MERCANTILISME (1450-1750)
Ce courant de pensée dure 3 siècles. Ce courant de pensée correspond à l’accumulation et à l’enrichissement de manière décomplexée. Cela conduit à un nombre de guerre très important. La richesse ne provient pas toujours de soi, mais il faut aller la chercher ailleurs, notamment en colonisant des espaces pour obtenir des richesse et la rapporter chez soi.
Le mercantilisme se décline en 4 formes :
- Le bullionisme ibérique : qui sont tournée vers la conquête de l’or qui permet de s’enrichir, mais il ne la partage avec personne
- Le colbertisme français : C’est le développement de l’artisanat et de l’industrie
- Le commercialisme britannique : Ils ont compris que le monde était vaste et qu’il fallait utiliser le commerce maritime avec la dénomination des mers et des monopoles, ce qui leur permet de devenir la première nation mondiale.
- Le caméralisme allemand : qui est tourné vers l’état et son financement
Est-ce que l’Europe aurait pu conduire la révolution industrielle sans cette étape ? Non, car la production de masse et la consommation de masse a pu se faire grâce à cette accumulation de richesse.
A cette époque apparait les premières analyses économiques, avec notamment celle de T. GRESHAM qui disait que « la mauvaise monnaie chassait toujours la bonne monnaie », autrement dit à chaque fois qu’il existe coexistence de monnaie, il y a une hiérarchisation de la monnaie et il y en a une qui va inspirer plus confiance.
Il fut un temps ou les billet pouvait être convertit en valeur métallique, mais ce n’est plus le cas jusqu’à 1971. Aujourd’hui la forme majoritaire de la monnaie est la monnaie structurale (la monnaie virtuelle), aujourd’hui on ne fabrique plus la monnaie comme avant, mais qui est toujours au centre de nos échanges économie.
Ensuite, J. BODIN, lui va avoir une intuition célèbre au 19e siècle et en regardant ce qu’il se passe en Espagne et présente le principe de la théorie quantitative de la monnaie. A chaque fois que la demande est supérieure à l’offre et ce qui conduit à l’augmentation des prix. Le pouvoir d’achat (…)
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