L'economie En Millieu Urbain
Dissertation : L'economie En Millieu Urbain. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Alexandrejrdny • 19 Mai 2014 • 450 Mots (2 Pages) • 752 Vues
L’enrichissement d’un pays rend‐t‐il les gens plus heureux ? Si la croissance française était de 10 % du PIB en 2008, les français auraient‐ils le sentiment d’être plus riches ? Notre propos sera de tenter de répondre à ces questions en tentant de corréler la croissance économique du pays, c’est‐à‐dire l’augmentation de la production sur une période donnée, au moral des ménages, expression choisie pour évoquer la mesure du ressenti de personnes du même foyer, dépendantes économiquement les unes des autres. Les médias semblent croire que la croissance économique influe directement sur le moral des français. Pour s’en convaincre, il suffit de remarquer que, chaque semaine, pas une chaîne de télévision ou de radio ne se dispense d’évoquer la question du pouvoir d’achat des ménages. Il y est, en ce moment, abordé la crise financière mondiale qui aurait pour effet général de réduire le revenu disponible de tous les ménages. Pourtant, n’y a‐t‐il pas une différence sérieuse entre l’analyse économique objective de l’ « état de santé » d’un pays et la perception subjective que s’en font ses agents économiques ?
Pour conduire le fil de notre propos, nous développerons dans un premier temps, l’idée selon laquelle le moral des ménages est influencé par le moment et les méthodes de son évaluation (I), avant de nous consacrer dans un second temps, au rapport entre la richesse du pays et la prospérité économique des ménages (II).
I. L’influence du moment et des méthodes d’évaluation sur le moral des ménages
Connaître le moral des ménages suppose d’effectuer des sondages d’opinion à un moment donné (A), à l’aide de moyens spécifiques (B).
A/ L’influence du moment dans les sondages d’opinion des ménages
Comment connaît‐on la pensée intime des ménages français ? En les interrogeant. Par le biais de sondages, on obtient de nombreuses réponses aux questions que nous nous posons : quel est le sport préféré des français ? Pour qui vont‐ils voter aux prochaines élections ? Que pensent‐t‐ils des dernières mesures fiscales ?... Les réponses peuvent souvent beaucoup nous éclairer, mais y a‐t‐il un bon moment pour leur poser ces questions ?
Si vous demandez aux ménages leur opinion sur la pression fiscale au mois de septembre, il est pratiquement certain que vous n’aurez pas la même opinion que la même question posée au mois de juin. En raison notamment du fait qu’au mois de septembre, beaucoup de ménages paient leur troisième tiers provisionnel de l’impôt sur le revenu, et ils le trouveront toujours trop élevé ou tombant au mauvais moment.
Même idée avec une question sur la fiabilité des transports en commun. Posez‐la au moment d’une grande grève des conducteurs de bus ou de trains, et votre réponse sera différente d’une question posée lors d’une période sans grève.
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