Chapitre 6 | Amélioration du niveau de vie
Cours : Chapitre 6 | Amélioration du niveau de vie. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Chloé Dupont • 26 Septembre 2018 • Cours • 1 924 Mots (8 Pages) • 508 Vues
Thème 2. Création de richesses et croissance économique.
Deuxième partie. La dimension internationale de l’échange.
Chapitre 6. Amélioration du niveau de vie
I. Mesure de la richesse produite.
- Production et PIB
La richesse se mesure par le produit intérieur brut (PIB) qui représente l'ensemble des valeurs ajoutées produites sur le territoire national.
Le PIB se décompose en
- PIB marchand : production destinée à être vendue sur un marché, elle est évaluée au prix de marché. Les productions sans valeur monétaire sont écartées (loisir, travail domestique...).
- PIB non marchand : production offerte sur le marché à titre gratuit ou quasi gratuit, elle est évaluée au coût de production des services rendus par les administrations publiques (ce qui sous-estime sa contribution à la richesse économique).
L'estimation du supplément de richesse créé dans le temps nécessite de distinguer ce qui relève de l'accroissement des quantités produites et de l'augmentation de l'indice des prix des biens et services de consommation. En effet, une augmentation du PIB en valeur peut correspondre à deux cas de figure principaux très différents :
- Le PIB en valeur s'accroit et les prix restent stables, et dans ce cas, la richesse réelle augmente.
- Le PIB en valeur reste stable et les prix augmentent et dans ce cas, la richesse n'a pas augmenté.
Le PIB est mesuré en
- euro courant (PIB en valeur, PIB nominal) : le calcul du PIB se fait à partir des euros de l'année en cours
- euro constant (PIB en volume, PIB réel) : le calcul du PIB se fait en éliminant la variation des prix en exprimant les euros d'une année en euro d'une année de référence.
PIB en volume en t = PIB en valeur en t/indice des prix de l'année t * 100
En France, les principales branches qui contribuent à la formation du PIB en 2007 sont les services (77 %), puis la construction (6.5 %) et les industries de biens intermédiaires (4.8 %).
Le PIB donne lieu à la distribution de revenus consommés ou investis.
- La croissance économique.
La croissance économique correspond à « l’augmentation soutenue pendant une ou plusieurs périodes longues d’un indicateur de dimension, pour une nation, le produit global net en terme réels »
(F. Perroux).
La croissance est donc appréhendée comme un phénomène quantitatif, et l’indicateur de dimension généralement retenu est le Produit Intérieur Brut, dont on calcule la croissance au cours d’une période déterminée en volume (à prix constants) ou en valeur (à prix courants). C’est le taux de croissance en volume qui est le plus pertinent. En effet, l’augmentation du PIB en valeur est la résultante d’un effet quantité (accroissement du PIB en volume) et d’un effet prix (accroissement du niveau général des prix), aussi peut-elle marquer une stagnation voire un recul de la production en période d’inflation.
Pour comparer les niveaux de richesse de différents pays, le taux de croissance du PIB et le PIB par habitant sont le plus souvent utilisés.
La croissance se mesure par le taux de croissance du PIB = (PIB année 2 – PIB année 1) /PIB année 1
II. Manifestation de la croissance sur le niveau de vie.
A. PIB par habitant et revenu par habitant
Le niveau de vie moyen d'une population peut être appréhendé à partir du produit intérieur brut rapporté à la population (PIB par habitant) et du revenu disponible médian ou moyen des ménages ou des individus.
- La croissance économique est le moyen d'améliorer le niveau de vie.
Lorsque la richesse nationale augmente plus vite que la population, le produit et le revenu par tête peuvent augmenter.
La forte croissance des trente glorieuses a permis un accroissement rapide du PIB par habitant et du revenu réel moyen des français. Les économies émergentes comme la Chine ou le Brésil connaissent des rythmes de croissance annuels qui permettent une amélioration du niveau de vie de la population.
- Le classement des nations est souvent réalisé en termes de PIB et de PIB par habitant.
Les différences de structure des économies tout autant que l'instabilité des taux de change courants rendent difficiles de telles comparaisons. C'est pourquoi les économistes y remédient partiellement en calculant des indices de parité en pouvoir d'achat (PPA),
Le taux de change en PPA est le taux auquel la monnaie d'un pays devrait être convertie dans celle d'un autre pays pour acheter la même quantité de biens et de services dans ce même pays.
B. Satisfaction des besoins.
Confrontés à la rareté relative des moyens et des ressources, les individus doivent réaliser des choix et hiérarchiser les besoins qu'ils souhaitent satisfaire par un arbitrage de leur revenu entre la consommation et l'épargne en vue, notamment, de la constitution d'un patrimoine.
La croissance permet de reculer les limites à la satisfaction des besoins individuels et collectifs par la consommation de biens et services plus nombreux et de meilleure qualité.
- La création de richesses permet la satisfaction des besoins par la consommation.
La croissance économique se concrétise dans une extension du nombre de besoins satisfaits, l'avènement de société de consommation de masse et une transformation radicale de nos modes de vie.
- La croissance permet une satisfaction plus étendue des besoins humains :
Le volume et la diversité des besoins satisfaits sont aujourd’hui sans commune mesure avec ce qu'ils pouvaient être jadis. De multiples exemples peuvent être choisis dès lors que l’on se situe dans une période de temps suffisamment longue. On pourra faire observer la croissance des taux d’équipement des ménages français entre les années 1950 et 1980 et montrer que des produits aujourd’hui totalement banalisés pouvaient être rares et coûteux, donc réservés à une petite partie de la population (une élite seulement pouvait circuler en automobile au début du 20ème siècle, même chose pour le téléphone ou la radio). Bien entendu, il est possible de fournir de nombreux exemples concrets : l’automobile, l’équipement du logement des ménages en matériel électroménager, etc.
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