Cas pratique 1 Economie : le financemen des entreprises
Étude de cas : Cas pratique 1 Economie : le financemen des entreprises. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Emilyyyy • 26 Octobre 2015 • Étude de cas • 557 Mots (3 Pages) • 1 237 Vues
Une entreprise peut être en capacité de financement, c’est le cas lorsque ses ressources propres sont supérieures à ses dépenses sur une période donnée. Elle dégage alors une épargne nette. Elle peut également être en besoin de financement si ses dépenses sont supérieures aux ressources.
Entre 2005 et 2012, les entreprises ont toujours été en besoin de financement. Ce besoin a été multiplié par un peu plus de 2.75 en passant de -24.3 à -67. De 2005 à 2007, le besoin de financement se situe à un niveau assez faible (autour de -30), ce niveau s’explique par une épargne en constante augmentation qui permet de financer les investissements qui progressent significativement (+ 20% entre 2005 et 2007).
Le taux le plus haut en 2008 s’explique par la crise économique qui a frappé les entreprises qui ont dégagé une épargne plus faible, en atteignant -61.7. L’année 2008 est marquée par un investissement particulièrement élevé (investissement programmé avant que les entreprises ne soient touchées par la crise économique).
Dès 2009 et jusqu’en 2010 le besoin de financement des entreprises va diminuer grâce à une hausse significative de l’épargne (+19.7% entre 2010 et 2009) ainsi qu’une hausse plus faible de l’investissement par d’où une diminution sensible du besoin.
Le besoin de financement des SNF ne cesse de se dégrader les années suivantes, avec -67 en 2012 alors qu’on était à 30.5 en 210, elle s’explique par la faiblesse de l’épargne des entreprises alors que le niveau d’investissement reste élevé.
La crise financière a des impacts sur le financement des entreprises, en effet la crise entraine généralement un ralentissement économique lui-même causé par le système financier tournant au ralentit. A cause de ce ralentissement, les SNF ont du mal à trouver des moyens de se financer pour leurs projets. Elles ne disposent pas des liquidités nécessaires et sont contraintes de recourir à des emprunts ou de faire appel à des investisseurs privés.
Le comportement des ménages français apporte des contraintes aux entreprises, en effet ils préfèrent investir dans l’immobilier plutôt que dans l’activité productive. Du coup, il est encore plus difficile pour les SNF d’obtenir des crédits car les banques vont devenir plus réticente quant à l’octroi de crédit avec le risque qu’il engage et que les fonds disponibles diminuent à cause des investissements qui sont orientés vers l’immobilier. Même si toutes les entreprises ne passent pas par la demande de crédit, il serait judicieux de réorienter l’épargne des ménages français vers le financement des entreprises.
Entre 2000 et 2012, le taux d’autofinancement des SNF a fortement diminué en passant de 87.9% à 67%. On peut remarquer que le taux d’autofinancement est assez volatile, il subit toutes les variations économiques du pays et connait donc des fluctuations permanentes.
De manière plus détaillée, entre 2000 et 2002, il y a eu un pic en 2001 mais on constate une stagnation entre les deux années. En 2003, le taux d’autofinancement connait une forte augmentation pour atteindre son niveau le plus haut avec 92%. Dès cette année il va fortement chuter jusqu’en 2007 où il atteint 72%, une première crise financière partait des Etats-Unis et impactait le reste du monde. Celui-ci augmentera jusqu’à fin
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