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Banques Australie Macquarie

Analyse sectorielle : Banques Australie Macquarie. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  7 Octobre 2013  •  Analyse sectorielle  •  964 Mots (4 Pages)  •  697 Vues

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Conséquences sur les comptes des banques Les banques australienne Macquarie, américaine Bear Stearns, britannique HSBC et allemande IKB ont été parmi les premières touchées. Bear Stearns, notamment, possèdait des fonds spéculatifs qui avaient misé sur une remontée du secteur immobilier pour le recouvrement de fonds prêtés par des banques. La banque a été affaiblie dés le début par la faillite de deux de ses hedge funds. Une « ruée bancaire », limitée à la banque britannique Northern Rock, a eu lieu en septembre 2007. En trois jours les clients de la banque ont retiré 12 % des montants déposés. Les grandes banques mondiales ont annoncé des résultats des troisième et quatrième trimestres 2007 en forte baisse à la suite de la crise à cause à la fois : de pertes directes sur les crédits subprimes ; mais surtout de dépréciations d'actifs dérivés des subprimes (la valeur des actifs financiers de type RMBS, CDO inscrite dans les comptes, établie à leur valeur de marché, a fortement baissé au cours du trimestre) ; d'un net ralentissement des activités de banque d'affaires et de marché qui avaient été les moteurs des bénéfices des années précédentes (titrisation, financement des LBO et des hedge funds, fusion-acquisition, gestion d'actifs, etc.).

Le fonds de cantonnement Paulson (septembre 2008) Pour éviter une crise systémique, le Secrétaire au Trésor américain Henry Paulson (plan Paulson) a annoncé le 18 septembre 2008 que l'État américain allait acheter aux institutions financières et gérer à son niveau les actifs toxiques (notamment les dérivés de crédits subprime) qu'elles ont en portefeuille, pour une masse globale d'environ 700 milliards de dollars US. Cette somme représente environ 2 000 dollars par Américain, soit plus d’une fois et demi le budget annuel du Département américain de la Défense (439 milliards de dollars), lui-même supérieur au budget de la France en 2007 (334 milliards d’euros). La dette nette des États-Unis va ainsi passer de 10 600 à 11 300 milliards de dollars. Le plan Paulson a été rejeté par la chambre des représentants des États Unis le 29 septembre 2008, entrainant une forte chute du Dow Jones et une inquiétude accrue dans tout le secteur financier mondial. Conséquences sur les marchés internationaux Les marchés financiers, qui avaient subi une première crise de confiance en février-mars 2007, avant de se reprendre au début de l'été, atteignent leur plus haut niveau annuel à la mi-juillet. Ils chutent à partir du 18 juillet (annonce de l'effondrement de deux hedge funds de Bear Stearns), un mouvement accentué le 9 août avec l'annonce du gel des trois fonds monétaires dynamiques de BNP Paribas. Conséquences sur l'économie Il y a d'importantes craintes que la crise financière n'affecte l'économie réelle par le biais notamment de la baisse du moral des ménages et des chefs d'entreprises, des difficultés rencontrées par les banques, du resserrement des conditions de crédits (hausse des taux d'intérêt, sélection plus forte des emprunteurs) qui pourraient peser sur la consommation des ménages comme sur l'investissement des entreprises, et donc sur la croissance du PIB. C'est pour conjurer ce risque que la réserve fédérale des États-Unis a décidé le mardi 18 septembre 2007 la baisse d'un demi

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