Analyserons l'évolution de la consommation d'énergie par secteur en France

Au début du XIXème siècle, de plus en plus de pays réalisent que les émissions de gaz à effet de serre sont un problème d'environnement préoccupant qu'il faut limiter. Ainsi, en 2000, la France lance un Programme national de lutte contre le changement climatique (PNLCC).

Dans un premier temps nous analyserons l'évolution de la consommation d'énergie par secteur en France, puis dans un deuxième temps nous nous pencherons sur les émissions de dioxyde de carbone.

Le document B, dont les données sont issues du Service de l'observation et des statistiques (SOES), révèle que la consommation d'énergie a augmenté au total de 13,7% entre 1990 et 2008, en passant de 140,7 à 160 millions de tonnes équivalent pétrole. En l'espace de 18 ans, on s'aperçoit que seul le secteur industriel a réussi à diminuer sa consommation (de 5,2%). La branche qui connaît la hausse la plus remarquable est celle des transports (affichant une augmentation de 23%), suivi de la branche résidentielle et tertiaire (+20,3%) et de l'agriculture (+7,5%). Mais entre 2002 et 2008 (donc après la mise en place du PNLCC), on remarque que la consommation d'énergie totale a reculé de 0,3%. Cela montre ainsi, d'une certaine manière, que même si l'objectif d'une baisse d'au moins 2% par an de la consommation n'a pas été atteint, des efforts pour économiser l'énergie à la consommation ont été observés. D'autre part, on constate que le secteur résidentiel et tertiaire est également celui consommant le plus d'énergie (environ deux cinquièmes de la consommation d'énergie totale), tandis que de son côté l'agriculture représente à peine 3% de la consommation.

Le document C révèle quant à lui que, notamment depuis la création du PNLCC, les principaux secteurs émetteurs sont tous parvenus à réduire leurs émissions de dioxyde de carbone. En effet, celles-ci ont diminué de près de 4% entre 2000 et 2008, et ce sont les secteurs de l'industrie et de l'agriculture qui ont enregistré le plus fort taux de recul (-11,1%). En ce qui concerne la branche résidentielle et tertiaire, les transports et la production énergétique, les taux de recul varient d'environ 1 à 2%. Outre le secteur de l'économie, la population prend elle aussi de plus en plus conscience des risques de l'effet de serre dû aux rejets de dioxyde de carbone. Ainsi en 2007, d'après les résultats du baromètre annuel Ademe-ISL contenus dans le document D, la majorité de l'échantillon considère le réchauffement climatique comme ce qu'il y a de plus préoccupant, et 47% estiment que les désordres du climat sont causés par l'effet de serre. De plus, 61% reconnaissent que les conditions de vie deviendront extrêmement pénibles avec le temps.

Ainsi, on peut dire le Programme national de lutte contre le changement climatique a permis une diminution de la consommation d'énergie, bien que moindre, mais surtout des émissions de dioxyde de carbone. Car même si la consommation d'énergie et les émissions de dioxyde de carbone totales ont connu une hausse de 1990 à 2002, les différents secteurs économiques ont réussi à inverser la tendance les années qui ont suivi.

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