Réflexion personnelle
Dissertation : Réflexion personnelle. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Modefoy • 3 Décembre 2018 • Dissertation • 3 842 Mots (16 Pages) • 1 095 Vues
Réflexion personnelle
Introduction
Le cours de la dynamique éthique au sein des entreprises est une nécessité tant au niveau des organisations que des individus. Celui-ci nous démontre avec rigueur d’où viennent les notions d’éthique, pourquoi il est nécessaire d’avoir une éthique aujourd’hui, qui est ce qui est concerné par cette éthique et surtout, comment faire une analyse éthique personnelle et organisationnelle.
Lorsque nous retournons dans le passé, 2000 ans avant Jésus Christ, avec le Code d’Hammourabi, nous réalisons qu’il existait déjà une forme d’éthique associée aux comportements. Une sorte de conformité à la morale. Cette éthique se voulait associée aux grands courants philosophiques de ce monde. Par la suite, l’éthique a évolué, les conduites humaines se devaient de répondre aux valeurs des religions et aux philosophies morales imposées par Platon, Socrate et Aristote. Le but visé de ces mouvements philosophiques était le bonheur, la sagesse, la responsabilisation, la différenciation entre le bien et le mal.
Aujourd’hui, l’éthique est présente plus que jamais. La responsabilité sociale de l’entreprise se manifeste de sorte que celles-ci se préoccupent des valeurs sociales, environnementales et économiques. L’évolution et les cours sur l’éthique nous permettent de mieux comprendre, mais aussi de mieux réagir aux scandales de type ; Enron, Norbourg, Cinar, Wolrdcom et SPVM.
Pourquoi un cours éthique?
Le mot éthique est revenu plus qu’une fois au travail, dans les journaux, revus et dans les médias sociaux. À chaque fois, ce mot signifiait pour moi quelque chose d’incorrect, mais sans plus! Je le voyais beaucoup plus associé aux entreprises et aux comportements, mais jamais je ne me posais la question ; pourquoi nous parlons de l’éthique de cette personne? Pourquoi les dirigeants ne sont pas éthiques ? Pourquoi nous faisons référence à l’éthique pour des licenciements massifs? Embauche, responsabilité d’un dirigeant? Bref, à ce moment je ne voyais pas de sens très profond è cette notion. Je croyais toujours que l’éthique était pour les autres. Je croyais que l’éthique concernait seulement des entreprises et des individus précis.
Ma première expérience au monde éthique s’est manifestée en 2005 lorsque mon employeur, le Service de Police de la Ville de Montréal (SPVM) a mis sur pieds un programme d’introduction à l’éthique obligatoire pour tous les policiers et policières du SPVM. Cela faisait suite à des années de tension et profilage racial dans l’arrondissement de Montréal-Nord. Également plusieurs dérapages organisationnels tels que les vignettes VIP, restauration rabais, carte de points aux stations-service, etc.
Ici, l’image du SPVM s’est vue grandement affectée par ces évènements. Le lien de confiance entre le SPVM et la population ont été durement touchés par ces dérapages. Les médias sociaux ont remis en question la mission ainsi que les valeurs du SPVM. Des manifestations fréquentes ont suivi ces évènements.
Les divers évènements sont venus démontrer à quel point les attentes de la population envers leurs policiers étaient élevées. Également, ces scandales démontraient à quel point le SPVM était loin des 3 grands ordres de principes éthiques soit;
- Les principes touchant la dignité humaine.
- Les principes touchant les relations entre les personnes.
- Les principes régissant les personnes et leur environnement.
De son côté le SPVM s’est rendu à l’évidence qu’il avait une responsabilité éthique à l’égard des diverses parties prenantes.
Aujourd’hui, Montréal jouit d’un multiculturalisme à tous les niveaux, mais ce même multiculturalisme porte avec lui des différences de culture, de couleur, de langue, d’âge, de statut social, d’orientation sexuelle et plus. De ces différences, résultent habituellement des oppositions qui se nomment conflits de valeurs. Dans leur quotidien, les policiers doivent composer avec ces bouleversements sociaux, ces conflits et ces oppositions. Les policiers sont en quelque sorte un mode de régulation de la société (dispositif éthique). Leur rôle est autant d’appliquer la démarche organisationnelle à caractère éthique ce qui veut dire de faire respecter les lois et règlements (obéissance civile) que de promouvoir une démarche éthique axée sur une intégration de valeurs soit celles des municipalités, des provinces et des pays. C’est en ouvrant davantage un dialogue avec les citoyens que ceux-ci pourraient parvenir à une meilleure intégration des valeurs de la société.
Voilà quelques points avec la pression de l’environnement externe qui ont forcé le SPVM à prendre acte et renforcer sa dynamique éthique.
Une démarche éthique
La réponse du SPVM à ces conflits et bouleversements sociaux a été d’instaurer une formation obligatoire de 8 :30 soit une journée de travail par policier et policière. Des groupes de 10-12 personnes se sont retrouvés dans une salle des locaux du quartier général (ce qui n’est pas l’idéal pour un endroit neutre favorisant des discussions objectives). Toutes les chaises étaient placées en rond afin de promouvoir les échanges. Un animateur dirigeait la journée.
La journée s’est déroulée en 2 parties. Dans la première partie, les raisons de la formation sur l’éthique ont été expliquées. Des consignes ont été données à savoir que tous avaient le droit de s’exprimer sans jugement et sans préjudice, que les discussions restaient confidentielles et donnaient l’anonymat au verbalisateur. Ensuite, la mission et les valeurs du SPVM ont été abordées. Un survol de la démarche organisationnelle à caractère éthique existante au SPVM a été revu, soit le rôle de la division des affaires internes, les dénonciations, les principales règles au cœur des derniers conflits.
La deuxième partie s’est concentrée principalement sur des échanges entre les participants avec des cas problèmes survenus au SPVM et/ou dans d’autres organisations policières. Par exemple; nous avons abordé la situation ou des agents de police utilisaient les gyrophares de leur autopatrouille à des fins personnelles dans le but de gagner du temps; exemple lorsqu’ils allaient se chercher un repas ou lorsque ces derniers voulaient simplement emprunter le chemin le plus rapide en contrevenant à la signalisation. Un autre exemple abordait les cafés gratuits ou à rabais offerts par les commerçants.
...