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Compte rendu d'un cours / la relation entre les enseignants et la famille.

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Par   •  22 Avril 2022  •  Compte rendu  •  2 332 Mots (10 Pages)  •  498 Vues

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  1. Introduction

Dans la première partie du cours, nous avons vu plusieurs choses. Tout d’abord, le thème du cours était la relation entre les enseignants et la famille. Une des compétences du programme éthique au premier cycle que l’on doit travailler avec les enfants est la diversité des relations d’interdépendances, dont les types de famille. On y retrouve comme type de famille, les familles nombreuses, monoparentales, homosexuelle, etc. Aussi, dans le cycle 1, nous devons arriver à faire comprendre aux enfants des responsabilités différentes à la maison et à l’école. En effet, peut-être qu’à la maison on a une grande sœur qui prend beaucoup de temps pour prendre soin de sa petite sœur, mais qu’à l’école il faut travailler pour soi et non pour les autres. Pour comprendre ses relations, nous devons comprendre les attentes, les espoirs et les craintes des parents vis-à-vis l’école.

  1. Les trois types d’acteurs

Pour comprendre les normes et les valeurs au sein de l’école, nous devons considérer trois types d’acteurs. Le premier type d’acteur est l’individu qui correspond aux élèves. Les élèves ont des attentes, des espoirs et même des craintes vis-à-vis l’école et même des enseignants. Un autre type d’acteur est l’État qui correspond au centre des services scolaires. Le dernier type d’acteur est la famille qui correspond aux parents. Une des relations entre l’individu et l’État est la relation de droits. La relation de droits veut dire que les élèves ont certains droits que l’État doit respecter, comme la convention relative des droits de l’enfant. Il y a des droits à la protection, à la sécurité et à la santé. Il y a aussi la relation entre l’État et la famille qui est une relation de service. Donc, la famille s’attend à ce que l’État assure certains services comme le transport scolaire ou le remplacement d’un enseignant. L’État a comme but de répondre à ces services. Il y a aussi la relation entre l’individu et la famille qui est une relation d’héritage. Cette question se pose sur qu’est-ce qu’on a transmis, qu’est-ce qu’on veut transmettre et qu’est-ce qu’on ne veut pas transmettre. En termes de capitaux économique, cela correspond aux biens matériels que je veux transmettre, à qui je veux léguer la maison. En termes de capitaux sociaux, c’est quel diplôme je veux transmettre. En effet, si je suis ingénieur, j’ai obtenu un certain diplôme. Alors, je veux que mes enfants aient aussi ce niveau de diplôme. Pour ce qui est des capitaux culturels, c’est par exemple d’amener mon enfant au musée afin que celui-ci connaisse Picasso, car pour moi Picasso c’est une figure importante. Donc, je veux transmettre cette culture à mon enfant.

  1. Les attentes/ espoirs/ craintes

Les enseignants vont alors devoir faire face à des attentes, des espoirs et des craintes qui viennent de ces trois acteurs, mais qui ne sont pas les mêmes. Pour la relation entre l’école et l’individu, l’émancipation est ce que l’individu peut espérer de mieux de l’école. Par exemple, les étudiants sortent de l’Université pour pouvoir un jour travailler. Donc, le mieux que l’on peut espérer est que l’école donne tous les outils pour rendre libre et émanciper les personnes. La moyenne qui correspond aux attentes se nomme l’instruction. Donc, l’individu à l’école va apprendre des trucs, des savoirs faire, la culture, etc. L’enfant va apprendre à partir d’un programme ou d’une personne qui a réfléchit sur des savoirs qu’il souhaite transmettre. Ce que l’on va craindre au pire est un endoctrinement. Donc, c’est de craindre que l’école aille lui enseigner une seule façon de penser, une seule vérité, etc. Cela fait en sorte qu’on détruise son esprit critique. Ce que l’État peut espérer de mieux par rapport à l’école est l’évolution. L’État espère que l’école va faire évoluer la population, donc la rendre plus égalitaire et plus juste. C’est-à-dire de changer des comportements racismes et sexismes. Ce que l’on craint le pire est que l’école fasse régresser l’État. Donc, les dominations entre les hommes et les femmes soient encore importantes et que la société devienne plus racisme. Mais au milieu, on est dans une adaptation. L’école permet à la société de s’adapter aux changements politiques, aux changements climatiques, etc. Alors, est-ce que l’école va faire évoluer la société aux plus grandes considérations écologiques ou bien la faire régresser. La plus grande attente des parents vis-à-vis l’école est l’attente liée à l’intégration. Les parents confient les enfants aux enseignantes afin de leur permettent d’apprendre des choses qui vont leur permettent de s’intégrer plus tard à la société. Donc, de s’intégrer dans une société qui est complexe. La plus grande peur des parents est l’exclusion. Donc, cela est une peur que l’enfant se fasse exclure de l’école peut importe ce qu’il fait. Il va se faire rejeter par les autres. Il ne va pas arriver à socialiser avec les personnes à l’école et donc se sentir exclue. Au milieu, c’est l’attente de reproduction. On s’attend à ce que la famille nous permette de reproduire nos statuts sociaux pour permettre des capitaux sociaux, économiques et culturelles et parfois les faire remonter. Donc, les enfants qui ont des parents bien intégrer dans la société, vont bien s’intégrer à l’école. Cependant, les enfants donc les parents ne sont pas bien intégrés dans la société, vont avoir de la difficulté à s’intégrer à l’école.  (Voir Annexe A)

  1. Le stress scolaire

Donc, Pierre Bourdeau et Bernard Lahire nous aident à comprendre sur le plan sociologiques, les attentes sur le plan de la famille et de l’école. Le dernier point que nous avons abordé est le stress scolaire et le projet familial qui est au cœur école et famille. Alors, ce qui constate est que les familles n’ont pas les mêmes stress scolaires. Il y a trois grandes catégories de famille, donc la famille défavorisée, la famille moyenne et la famille riche. Selon la classe, les familles n’ont pas le même stress scolaire. Le stress scolaire est la somme d’attente et de crainte qui existe au sein d’une famille par rapport aux réussites scolaire de l’enfant. Certaines familles doivent s’investir plus que d’autres, car elles ne maitrisent pas les bons codes sociaux et donc les investissements sont moins payants. Par exemple, une famille défavorisée va gérer son stress scolaire en investissant de façon importante pour ses enfants, mais pas toujours de façon payante.  Par exemple, une mère d’une famille défavorisée qui maitrise mal le français va aider son enfant à faire ses devoirs pendant deux heures le soir. Cependant, en aidant son enfant, elle transmet des erreurs de langue qu’elle possède. À l’école, l’enfant va commettre des erreurs et donc il apprend de la mauvaise façon. Cela fait plus de tort que de bien. À l’inverse, une famille aisée va pouvoir moins investir, et passer moins de temps et d’énergie, car leurs investissements sont plus payants tout de suite. Dans cette famille, au niveau de la langue, on n’a pas besoin de mettre beaucoup effort, car tout le monde a un niveau assez bon. Cela fait en sorte que son enfant juste en écoutant ses parents va apprendre des choses sur la langue sans à avoir à passer deux heures de devoir chaque soir.

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