Cannibalisme
Dissertation : Cannibalisme. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar asma782 • 10 Décembre 2018 • Dissertation • 1 341 Mots (6 Pages) • 772 Vues
Cannibalisme en Amérique Latine
« Un homme quel qu'il soit, ayant toujours suivi l'impulsion de ses instincts, ne peut connaître les remords. Le cannibale ne peut concevoir un doute sur le régime alimentaire qu'il a suivi toute son existence. » Citation de Pierre Mac Orlan.
L’anthropophagie ou plus connu sous le nom de cannibalisme est un phénomène sociale qui défini le fait qu’un Homme ou un animal consomme de la chaire d’individus de sa propre espèce.
Les ethnologues distinguent l’anthropophagie qui est le fait de manger de la chair humaine du cannibalisme. Qui est pratiqué en groupe et considéré comme une institution rituelle et sociale. Ce Phénomène est observé dans certains sociétés traditionnelles qui pratiquent cela rituellement.
Le terme même de cannibale vient d’un mot indien : lorsque Christophe Colomb débarque sur les côtes des Antilles, les habitants, les Arawaks, avaient pour usage de se nommer carib. Par le biais de la prononciation phonétique, carib devient en espagnol canibi et par conséquent synonyme de mangeurs d’hommes, puisque ce terme définissait les Arawaks, qui pratiquaient couramment la consommation de chair humaine.
IL faut comprendre que le cannibalisme consiste très rarement à se nourrir d’hommes afin de se rassasier mais en réalité il est pratiqué dans un but de distinction et identité sociale, de haine mais également sous forme de rituel ou une âme se transfert d’un individu à un autre.
Les pratiques cannibales datent de la nuit des temps et des recherches ont prouvé cela avec des traces de dépeçage retrouvée sur des ossements humains à la préhistoire.
La question qui se pose est de savoir pourquoi cet acte barbare, malgré les médias et les gouvernements qui tentent de l’incriminer, n’a, pour autant, pas totalement disparu des sociétés et quelles sont les motivations des peuples qui le pratiquent ? Pour répondre à cela, il convient tout d’abord
* de distinguer le cannibalisme rituel avec des convictions culturelles voir religieuse *du cannibalisme assassin ou pathétique qui exprime la haine et la férocité du cannibalisme de survie.
En effet, plusieurs dérivées du cannibalisme existent et chacune d’elle exprime des convictions différentes. Tout d’abord, il ya le cannibalisme pratiqué culturellement sous forme de rituels qui participe à l’organisation sociale du Groupe à son unité. L’endo-cannibalisme est la notion employée pour définir cela et il regroupe la consommation rituelle des morts du même groupe sociale.
C’est un cannibalisme d’ordre funéraire qui consiste à manger les os des siens, notamment d’un parent défunt pour s’approprier en quelque sorte son âme. C’est une pratique observée chez plusieurs sociétés d’Amazonie comme les Yanomami ou les proches réduisent en poudre les os et les mélange à de la bière et du manioc. D’autres mangent le cerveau et le coeur.
Les Yanomi du Brésil et du Venezuela mangent leurs défunts un an après en déterrant le corps dans un cadre cérémoniale pour leurs rendre hommage. Chez les Capanaguas chaque famille fait rôtir ses morts et les mange, cela remplace l’enterrement.
Certaine tribus suivent la règle de la prohibition de l’inceste et mangent leurs morts à l’exclusion de leur père, mère , fils, fille, frère ou soeur. Ces pratiques ont pour objectif de garantir en quelque sorte l’immortalité des défunts et la présence permanente de leur âme et esprit partis les vivants.
Si l’endo-cannibalisme est d’ordre rituel et religieux, ce n’est passe cas pour d’autre forme de cannibalisme comme L’exo-cannibalisme qui est un cannibalisme assassin et qui est fait de manger réellement la chair d’un ennemis afin d’exprimer la férocité, la revanche et l’approbation des qualités guerrières de l’adversaire.
Contrairement à l’endo-cannibalisme, les victimes appartiennent à un autre groupe social, et sont des ennemis morts qui sont mangés pour se venger en quelque sorte . C’est la forme principale de cannibalisme qui caractérise les peuples amérindiens.
Durant les tentatives de conquêtes initiées au cours du 16e s., les Européens ont l’occasion de découvrir cet Autre peuple. Certains événements, racontés par des voyageurs à leur retour sur le Vieux Continent, concernent l’immersion de rares Européens dans le milieu amérindien comme L’histoire de Hans Staden en est un exemple :
Soldat allemand, Hans Staden se découvre à la fin des années 1540 une vocation d'aventurier qui le pousse à partir
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