Éthique au travail

L’éthique des usagers des TI

L’article de Lefebvre et Desgagnés, « Internet et courrier électronique : le droit de regard de l’employeur », traite de la surveillance de l’utilisation appropriée des TI au travail (uniquement à des fins professionnelles). Cette surveillance s’exerce souvent sur le concept de « vol de temps ».

Après la lecture de l’article « Un crime sans déviance : le vol en interne comme activité routinière », qu’en pensez-vous? Cette surveillance est-elle possible, rentable et/ou souhaitable? Peut-on sortir, comme le pense Bonnet, de « l’alternative prévention/répression »?

Il s’agit d’une surveillance étendue des employés et ce n’est pas rentable pour une organisation. En milieu organisationnel l’employeur se doit d’établir un lien de confiance avec ses employés, et ce, dès le départ. Pour ce faire, il peut se doter d’une politique sur l’utilisation d’Internet au travail et s’assurer de bien informer les employés afin que ces derniers sachent ce qu’ils peuvent ou non faire. Une surveillance excessive n’est pas souhaitable pour une organisation car cela implique de nombreux coûts.

Ainsi, l’employeur s’assurer d’un certain contrôle. C’est le cas notamment lorsqu’il a des motifs raisonnables de croire qu’un de ses employés utilise les biens de l’organisation à des fins personnelles, et ce, de façon abusive. Dans une telle situation et afin de valider ses affirmations, il peut alors utiliser des moyens de contrôle. Ce n’est qu’ensuite qu’il peut appliquer une sanction si cela s’avère vérifié. Finalement, l’employeur ne peut tout contrôler, le blocage de certains sites et un contrôle raisonnable peuvent être appliqué. Une liberté est ainsi laissé aux employés et leur sentiment de confiance n’en sera qu’augmenté ayant des impacts positifs sur leur rendement au travail.

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