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Synthèse sur la liberté d'expression

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Par   •  5 Janvier 2021  •  Synthèse  •  646 Mots (3 Pages)  •  632 Vues

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                Le thème abordé dans ces 3 documents est la liberté d’expression.

« Les crevettes roses » paru dans le journal Marianne en 1999. C’est un article évoquant le procès d’un écrivain ayant comparé des trisomiques à des crevettes.

Ensuite, le réquisitoire contre Jean-Marie Lepen par Pierre Desproges dans l’émission Les réquisitoires du tribunal des flagrants délits parus en 1982. C’est un sketch traitant de façon humoristique les idées de l’extrême droite dans une émission radio.

Enfin, le dessin de presse publié dans Hara Kiri s’intitule « Reiser va mieux » aborde le sujet du décès de leur dessinateur. Il est apparu en 1983.

Ainsi, grâce à ces 3 documents nous pouvons nous demander en quoi consiste le rire ?

Dans un premier temps nous verrons ce qui est tourné en dérision et les moyens utilisés et pour suivre les conséquences et la fonction du rire.

Tout d’abord, nous étudierons les sujets choisis par les auteurs.         

Sylvie Caster évoque le procès de Patrick Timsit. En effet ce dernier avait créé un sketch où il se moque des personnes atteintes de trisomie 21 en les comparant à des crustacés sans cerveau. Cette comparaison, souligne très largement cette déficience mentale.

Cependant, cela choque les trisomiques et leur famille qui prennent la décision de porter plainte. La journaliste relate ce procès. Le sujet évoqué est la maladie, plus précisément le handicap mental. A cette période, le sujet du handicap était encore tabou et mal perçu par la société. C’est un sujet sensible où le clonage et la rectification du corps humain est très sensible.  Cependant, l’intention de l’auteur n’était pas de se moquer mais plutôt de lever le tabou en parlant de ce handicap.

Ensuite, Pierre Desprogres, dénonce la bêtise de l’extrême droite, représentée, à l’époque, par Jean-Marie Lepen. La haine raciale cultivée par ce parti est tournée en dérision par l’humoriste afin de se moquer. D’après l’auteur, tout peut-être objet de dérision. Cependant les extrémistes et les pros-totalitaristes pensent l’on peut rire de tout mais pas avec n’importe qui.

Le dessin publié dans Hara-Kiri, tourne en dérision la mort d’un de Reiser, un de ses dessinateurs en réutilisant un de ses anciens dessins pour annoncer son décès. C’est un humour noir qui peut-être plus ou bien interprété. Néanmoins, cette couverture donne envie de rire notamment grâce à la caricature et à la phrase d’accroche

                Dans son sketch, Timsit joue de l’humour noir en interprétant un médecin peu scrupuleux. Pourtant il n’y a pas mieux que l’humour pour briser le tabou et pour enfin briser la glace au sujet de ce handicap. Le rire amène une réflexion, de la part du public, sur la place accordée aux handicapés. La scène sur lesquelles se produisent les humoristes est un monde fictif mais il ne faut pas oublier quelles représentent un sous-espace du monde réel ainsi certains propos peuvent choquer et par conséquent, mal interprétés.

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