Selon vous, cette fascination pour la vitesse peut-elle mener l’homme à sa perte ?

Selon vous, cette fascination pour la vitesse peut-elle mener l’homme à sa perte ?

I. La vitesse fascine les hommes

A. Sensation grisante que la vitesse procure

Ex : Françoise Sagan « Avec mon meilleur souvenir »

B. Recherche de performance

Ex : Eminem : Rap God ou Courir de Jean Echenoz

C. Multiplier les possibles

Ex : Nicole Aubert : « Le culte de la société malade du temps « 

II. Mais les conduit à leur perte

A. La vitesse nous tyrannise

Ex : France Inter

B. L’homme finis par être aliéner par la vitesse

Charlie Chaplin : les temps modernes

C. La vitesse peut conduire à la mort

Ex : James Dean et Paul Walker

• Philippe Besson Vivre vite

Avec la pandémie de Covid-19, nous voyons le paradoxe de la vitesse. En effet le virus qui s’est répandu très rapidement dans le monde a mis les pays au pied du mur qui ont dû s’adapter très rapidement. De plus, les laboratoires scientifiques ont dû mener une course contre la montre pour pouvoir développer un vaccin plus rapidement que jamais. La vitesse qui a toujours fasciné les hommes peut-elle alors les mener à leur perte ? Dans un premier temps nous verrons en quoi la vitesse fascine les hommes pour ensuite aborder ce qui peut les conduire à leur perte.

Le terme vitesse s’applique à l’allure qui convient pour accomplir beaucoup de choses en un minimum de temps. On peut affirmer que les hommes sont fascinés par celle-ci.

Tout d’abord, l’intensité du mouvement provoque des sensations fortes. Elle permet de vivre des expériences intenses et peut procurer une certaine ivresse. Cette idée est retrouvée dans le roman de Françoise Sagan « Avec mon meilleur souvenir » où elle raconte notamment sa passion pour les voitures de sport et les sensations qu’elle éprouve lorsqu’elle les conduit.

Ensuite la vitesse est associée à la recherche de performance et de records. En allant vite on repousse nos propres limites. Cela est illustré dans le roman « Courir » de Jean Echenoz dans lequel on revit l’histoire d’un marathonien célèbre, Emil Zatopek qui va dépasser ses limites et qui d’impose dans les courses grâce à sa maitrise de la vitesse. De même qu’Eminem dans sa chanson Rap God, qui prononce 101 mots en 16 seconde seulement, ce qui a fais de lui le rappeur le plus rapide et l’a consacré dans le monde entier.

Enfin la vitesse permet de multiplier les possibles, de vivre avec intensité de nombreuses expériences ce qui va permettre d’éloigner l’ennui. Nicole Aubert dans son essai « Le culte de l'urgence : La société malade du temps », aborde ce sujet, notamment le fait que la vitesse est associée à la vie et que dans nos sociétés moderne elle est mise en avant.

Nous venons de démontrer que parce qu’elle procure des sensations grisantes, qu’elle incite les hommes à se surpasser et à multiplier les possible, la vitesse fascine les hommes cependant la vitesse peut aussi les conduire à leur perte

Tout d’abord la vitesse peut nous tyranniser. En effet avec l’apparition des nouvelles technologies, les hommes sont contraints à une obligation d’instantanéité et de réactivité immédiate et cela dans la vie professionnelle mais aussi dans la vie personnelle. Ces obligations peuvent mener à un épuisement et même à une dépression. Dans l’émission de France Inter « La tête au carré » où étaient invités Nicole Aubert et Sébastien Bohler, les impacts de la vitesse sur les hommes sont abordés.

Ensuite la vitesse peut nous aliéner. Les gens sont complétement minutés dans leur tâches domestiques et quotidiennes mais aussi au travail. Ils sont tellement habitués à avoir un rythme trépidant qu’ils ne peuvent plus ralentir. Dans la première demi-heure des « Temps Moderne » de Charlie Chaplin, on peut voir le personnage de Charlot qui travaille sur une chaîne de montage qui fonctionne à un rythme effréné. Charlot même quand il n’est plus sur la chaîne continue les mêmes gestes inlassablement ce qui montre qui perd une perd d’humanité pour devenir un automate.

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