L'équilibre général classique
Chronologie : L'équilibre général classique. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Aymouna99 • 27 Novembre 2017 • Chronologie • 1 704 Mots (7 Pages) • 784 Vues
CHAPITRE IX : L’EQUILIBRE GENERAL CLASSIQUE |
Introduction
- Equilibre simultané sur tous les marchés : c'est-à-dire sur le marché du travail (offre de travail = demande de travail), le marché de la monnaie (offre de monnaie (exogène fixé par la BCE) = demande de monnaie) et le marché des biens et services (offre de produits = demande produits).
La monnaie est numéraire, il y a nécessairement un équilibre sur les marchés. Grace à des prix flexibles, aucun déséquilibre ne peut s’installer à court ou à long terme.
- La main invisible d’Adams Smith (= jeu du marché) : aucun déséquilibre ne perdure car flexibilité des prix. Il faut qu’il n’y ait aucune contrainte à la flexibilité des prix et des salaires pour que la main invisible joue son rôle. Smith dit que la recherche des intérêts personnels va mener à l’intérêt général.
- Hypothèses fondamentales
- La flexibilité des salaires et des prix
Parfaite flexibilité de tous les prix ⇨ le prix des biens et services (p), le taux d’intérêt (r), le salaire nominal (w)
⇨ Equilibre simultané de tous les marchés : équilibre général
⇨ Aucun déséquilibre ne perdure : loi de l’offre et la demande (Walras)
- Loi des débouchés
- « l’offre crée sa propre demande » (JB Say) car toute production va donner lieu à un revenu d’égale valeur qui va servir à obtenir des biens produits. La valeur ajoutée va être dégagée par la production, les salaires vont donc servir d’une part à la consommation et à l’épargne et d’autre part aux profits. L’épargne va être utilisée par les entreprises pour acquérir des biens. Il n’y a pas de thésaurisation de la monnaie.
[pic 1] |
Cela signifie que la production Y va donner lieu aux versements de dividendes.
⇨ Niveau de production décidée par les entreprises
- La théorie quantitative de la monnaie
Seuls motifs de la demande de monnaie :
- Motif de transaction ;
- Motif de précaution (inclus dans le motif de transaction)
[pic 2] |
Liaison entre demande de monnaie à la valeur de la production. Niveau général des prix.
Md : demande de monnaie
V : Vitesse
P : Prix
Y : Quantité de monnaie en circulation
- Détermination de l’équilibre
- La loi de Walras
Un équilibre général peut se définir comme une liste de prix et de quantités d’équilibres. Marchés des biens et services, de la monnaie, du travail et des titres ⇨ concurrence pure et parfaite.
Loi de Walras : dans une économie à n marchés, si n-1 marchés sont en équilibre alors le n-ième marché est également en équilibre.
Si les trois marchés sont à l’équilibre, le marché des titres le sera aussi et il n’y aura pas besoin de déterminer les conditions d’équilibre sur le marché des titres.
Les grandeurs réelles sont toutes les grandeurs qui touchent au marché de biens et services : Y, I, G, C, T. Pour les obtenir en valeur nominale, on multiplie par P.
En revanche tout ce qui touche au marché de la monnaie, des titres et du travail c’est : ΔBE, π, wNS, wNd, ΔMd, ΔBd, ΔBg, PB. Pour avoir en volume, on divise par P.
- Marché des biens et services : [pic 3]
- Marché du travail : [pic 4]
- Marché de la monnaie : [pic 5]
- Marché des titres : [pic 6]
A partir des contraintes budgétaires, on va démontrer pourquoi on n’a pas besoin de démontrer les conditions d’équilibre du marché des titres.
[pic 7][pic 8]
- L’équilibre sur les marchés
- 1ère étape : équilibre sur le marché du travail
- Loi des débouchés
- Choix de Nd telle que la maximisation du profit ce qui détermine Y (contrainte techno) La quantité de travail offerte est fonction positive du salaire réel (NS(w/p)) et la demande fonction négative
- L’équilibre sur le marché du travail fixe le niveau du salaire réel, celui de l’emploi, et celui du PIB (fonction de production)
Nd résulte d’un programme de maximisation du profit à partir de Y = F(N)
La productivité marginale du travail = w/p :
[pic 9] [pic 10] |
Exemple :
[pic 11][pic 12]
- YS= 500 + AN1/2, avec A = 40 et NS = , [pic 13]
avec B = 25
[pic 14]
[pic 15]
- [pic 16]
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[pic 20]
L’équilibre sur le marché du travail va déterminer le niveau de l’emploi effectif. Si les entreprises ne sont pas contraintes par l’Etat, elles vont déterminer la production (ou offre) pour maximiser les profits et minimiser les coûts. Elles vont démontrer un certain volume de travail Nd contraint par la production des machines. A l’équilibre, l’offre est égale à la demande si flexibilité parfaite du salaire alors pas de chômage involontaire → niveau de plein emploi.
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