Étude du livre Une toupie sur la tête, visages de la folie à Saint-Jean-de-dieu de André Céllard et Marie-Claude Thifault
Compte Rendu : Étude du livre Une toupie sur la tête, visages de la folie à Saint-Jean-de-dieu de André Céllard et Marie-Claude Thifault. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar gaber90 • 21 Mai 2014 • 1 117 Mots (5 Pages) • 1 276 Vues
Identification de l’ouvrage :
André Cellard et Marie-Claude Thifault, UNE TOUPIE SUR LA TÊTE, Visages de la folie à Saint-Jean-de-Dieu. Montréal, Boréal, 2007, 336 pages, 27,50$
Par Gabriel Crête-Lavoie (5830112)
Étudiant, faculté de Génie, université d’ottawa
L’ouvrage écrit par André Céllard et Marie-Claude Thifault, Une toupie sur la tête : Visages de la folie à Saint-Jean-de-Dieu, est une œuvre qui dresse un portrait des soins ou de comment une personne soufrant de déficience mentale était prise en charge au Canada, mais plus particulièrement au Québec, au 20e siècle. Au fil de la lecture, l’auteur fait plonger, le lecteur, dans le monde des asiles de cette époque. Le lecteur peut s’imaginer la vie dans ces lieux, car ce livre se divise en sept chapitres qui permettent véritablement d’avoir une vision du monde asilaire au 20e siècle. Le premier chapitre décrit Saint-Jean-de-Dieu à l’âge d’or de l’aliéniste. Le deuxième chapitre expose les histoires de ceux qui se disent injustement internés. Le troisième chapitre présente les destins des amoureux et de ces internés. Le quatrième chapitre raconte les histoires de famille qui on subit des moments troublants et qui ce sont retrouver en situation de danger. Le chapitre cinq explique les différents types de délire mentaux. Le chapitre six décrit les huis clos de l’internement dans un lieu asilaire. Puis finalement, le chapitre sept parle de la vie à l’asile. Pour arriver à cette reproduction temporelle, au travers des pages de livre, les auteurs, Andé Céllard et Marie-Claude Thifault, ont analysé 80 000 dossiers médicaux en train de vieillir au sous-sol des archives du Centre hospitalier Louis-Hippolyte-Lafontaine. À partir de ces faucilles pour historien du secteur de la santé, les auteurs font revivre, au travers du livre Une toupie sur la tête, six résidents de Saint-Jean-de-Dieu dans les années 1900.
Au cours des différents chapitres de ce livre, il y a deux principales idées qui ne cessent d’être omni pressant tout au long de l’ouvrage. Il s’agit de faire comprendre aux lecteurs comment la société Canadienne/Québécoise administrait et gérait la situation des personnes souffrantes de déficience mentale. C’était, à cette époque, une nouvelle administration qui tente de comprendre les maladies d’où les connaissances étaient très faibles et peu approfondies. En d’autres mots, ce livre tente de montrer comment au 20e siècle la société gérait le monde de la psychiatrie à son début. La deuxième principale idée du livre est, comme mentionné plutôt, de donne la parole aux gens qui on vécu le commence de l’ère asilaire au Bas-Canada.
L’expertise des auteurs à pouvoir écrire à propos d’un tel sujet leur provient de l’analyse des dizaines de milliers de dossiers médicaux et de lettres en provenance des familles, des intendants de l’asile et des internés. En ce qui concerne la façon dont M. Cellard et Mme Thifault on écrit ce livre. Il est vraiment possible de percevoir, en t’en que lecteur, la passion du sujet au travers des lignes et pages du livre. De plus, il est possible de croire l’information dévoilée, car tout au long du
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