Rôle de l'Etat en économie ouverte
Dissertation : Rôle de l'Etat en économie ouverte. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Quentin Minodier • 22 Avril 2019 • Dissertation • 1 812 Mots (8 Pages) • 433 Vues
Les discussions actuelles entre la chine et les Etats Unis ou entre l’Angleterre et l’Union Européenne, montrent que le contexte de libre échange se transforme. Les Etats retrouvent leurs capacités individuelles de négociation afin de créer de nouvelles relations commerciales. Le développement des économies ouvertes était auparavant essentiellement assumé d’abord dans le cadre du General Agreement on Tariffs and Trade (GATT) puis de l’Organisation Mondial du Commerce (OMC), est de nouveau assurée par les Etats nationaux. On qualifie une économie ouverte comme une économie autorisant librement le commerce international avec les autres pays, ce commerce représentant une part importante du Produit Intérieur Brut du pays. On calcule le taux d’ouverture d’un pays avec le rapport entre les exportations + importations et le PIB. Nous allons donc faire le point sur le rôle de l’Etat en économie ouverte en mettant en évidence les différents points de vue économiques. Dans un 1er temps, nous développerons l’Etat gendarme avant de nous attardez sur l’Etat providence.
L’état gendarme
Le rôle du marché
Le rôle du marché pour l’organisation des ressources est vital et suffisant selon Adam Smith. Il développe le principe de la main invisible (chaque acteur souhaitant améliorer sa propre situation, en concurrence permet d’atteindre l’utilisation optimal des ressources). Pour Adam Smith, une intervention de l’Etat bloquerait ce mécanisme autorégulateur du marché fondé sur l’intérêt personnel de chaque individu.
Un second économiste, poursuit la vision d’Adam Smith, en utilisant l’offre et la Demande pour expliquer que l’intervention de l’Etat doit rester régalienne.
La loi de l’offre de Say montre qu’une économie va toujours être poussé à son maximum. Le marché est autorégulateur puisque l’Offre créer sa propre Demande tant que l’offre répond à une demande existante. La seule limite dans la loi de Say reste les facteurs de productions n’étant pas infini, contrairement à la croissance. Selon la loi de Say chaque offre va trouver sa propre Demande, ce qui aboutit à un équilibre parfait. On parle de crise de surproduction d’un bien, mais cela s’explique par l’intervention de l’Etat dans le marché. Chaque produit créer et demandé, va offrir la place à une nouvelle demande pour de nouveaux produits. Or si l’Etat bloque en mettant des barrières sur le marché à la création de ces nouveaux produits, alors on aura une surproduction des premiers (Offre > Demande) et une Demande sans Offres des nouveaux (Offre < Demande).
Enfin alors que les économiques s’ouvrent de plus en plus, augmentant les échanges entre eux, il devient nécessaire pour devenir essentiel dans ce monde d’avoir une spécialisation forte. Ce concept est développé par David Ricardo comme l’avantage comparatif. Chaque pays pouvant avoir sa ou ses spécialités, cela permet d’augmenter le rendement de cette activité au maximum. Grâce aux échanges, chaque pays permet de gagner plus que ce qu’il ne pourrait produire en autarcie et le développement des relations entre états permet le développement des richesses de chaque pays. Ricardo explique cela par l’expression doux commerce.
Ces 3 théories permettent de replacer le rôle de l’Etat en marge de l’économie, lui laissant effectuer les taches régaliennes que le marché ne peut s’occuper de lui-même tel que la justice, l’ordre, la défense, la diplomatie, l’émission de monnaie et dans une moindre mesure l’éducation, la santé et la culture. Cependant cet idéal comporte des limites, en effet les actions de l’Etat de se limite pas seulement à ces secteurs.
Les limites du marché
Un certain nombre de limites au marché, n’étant pas décrites dans les domaines d’activités d’un Etat régaliens, doivent tout de même être géré par l’Etat même dans le cas d’une économie ouverte.
En premier cas, les externalités du marché doivent être prise en compte, ayant une action négative ou positive sur le marché et ses acteurs. Qualifie d’externalité le fait que l’action d’un acteur économique va affecter d’autres agents économiques tiers sans contrepartie, ses interactions n’étant pas régulées par un mécanisme de marché à l’origine. Pour les externalités négatives, l’action de l’Etat doit permettre une prise en compte par l’acteur émetteur de l’externalité afin d’intégrer le coût de la prise en charge de cette externalité par l’acteur. Comme exemple, l’instauration de la taxe Pigouvienne du pollueur payeur a permis d’intégrer les unités de pollution dans le prix du produit. Certaines actions misent en place, permettent de replacer le marché au cœur de ces externalités comme la taxe carbone. Le marché du carbone ainsi permet aux entreprises de réduire leurs pollutions pour éviter leurs pollutions, ou acheter des quotas aux entreprises les moins polluantes pour éviter une amende de l’Etat. Cela permet de réintégrer le marché au centre, avec une régularisation par une offre et une demande.
Les externalités positives au contraire doivent être influencer par l’Etat afin de pousser une hausse des entreprises sur ce marché permettant de créer l’externalité positive de façon plus conséquente. L’action de l’Etat passe dans ce cas là par des investissements permettant une meilleure flexibilité aux entreprises pour venir sur ce secteur, ou à l’aide de subventions.
Dans une seconde partie, la notion de bien public caractérisant des biens pour lesquelles un individu rationnel n’a pas intérêt à investir ce qui explique qu’avec un marché il y aurait une faible production. Pour cela c’est une intervention de l’Etat qui remplit ces marchés, étant vitales pour le développement des autres marchés. Il existe deux raisons pour lesquelles une entreprise ne souhaiterait pas produire ces biens :
Ils sont non rivaux soit l’utilisation par un agent n’empêche pas d’autres agents de l’utiliser.
Ils sont non appropriable soit un individu peut bénéficier d’un bien public
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