MULTIPLIER EFFECTS OF A BALANCED BUDGET

E[pic 2]CON-S3002

Table des matières

 TOC \t "En-tête, 1"

1. Synthèse de l’article         PAGEREF _Toc \h 3

2. Mise en perspective critique         PAGEREF _Toc1 \h 4

1. Synthèse de l’article

Il a souvent été dit que la dépense publique doit être en déficit pour qu’elle ai un effet positif sur l’économie et puisse relancer l’emploi. Un budget de l’état en équilibre, c’est à dire que les recettes de l’état venant des taxes équivalent exactement les dépenses publiques, n’ayant aucun effet sur l’économie. En effet, il y aurait dans ce cas une redistribution des revenus mais si la propension marginale à consommer reste constante pour n’importe quel niveau de revenu alors l’effet total sur l’économie sera nul et donc il n’y aurait aucun effet sur l’emploi dans la société.

Cependant, cette théorie économique est fausse, comme cela a déjà été souligné par beaucoup d’économistes, puisqu’un budget équilibré aurait bel et bien un effet positif sur l’emploi. Mais contrairement à ce qu’ont écrit d’autres auteurs, comme Mr. Kaldor ou Hansen et Perloff, Haavelmo nous dit dans cette article que ceci est indépendant des autres effets que pourraient avoir les taxes sur la distribution des revenus ou sur le comportement des consommateurs et investisseurs.

L’article démontre, dans un premier temps, que si la fonction de consommation est linéaire et l'investissement privé est constante, une taxe qui est entièrement dépensée augmentera le revenu national brut total d’un même montant et laissera le revenu net privé total et la consommation inchangée. Autrement dit, l’effet multiplicateur, par unité dépensé, sera égale à 1. Et ceci indépendamment de la valeur numérique de la propension marginale à consommer.

L’auteur démontre également que si la distribution des revenus a la propriété de rester toujours dans une classe paramétrique définie par la forme :                   (où r est le revenu [pic 3]

individuel brut et « r barre » est le revenu moyen individuel brut), l’effet d'une taxe proportionnelle entièrement dépensée sera exactement le même que si la fonction de consommation avait été linéaire, à savoir, le revenu net privé et la consommation reste inchangée tandis que le revenu national brut augmente par le montant total de la taxe, et ce résultat est indépendant de la forme de la fonction de consommation.

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