MET2100 TRAVAIL

1.        Défi de l’entreprise

Le plus grand défi qui semble se présenter à l’entreprise Newav est l’expansion de l’entreprise par l’ouverture de nouveau centre de barbiers, dont la finalité serait ultimement une franchisation de la bannière. Dans cette optique d’expansion commerciale, la stratégie est d’offrir la formation technique aux employés qui sont, pour la plupart, non-expérimenté. En ce sens, les salons de coiffures dit traditionnel on des normes des formations précises dictés par le gouvernement. Les coiffeurs ont l’obligation d’adhérer à une formation de base qui conduit à l’obtention d’un diplôme reconnu (DEP) dans le but d’exercer le métier. En ce qui attrait au monde des barbiers, rares sont ceux qui ont suivis une formation professionnelle. Ainsi, le réel défi de l’entreprise est d’engager des barbiers avec ou sans expérience et les former pour en faire des barbiers compétents et productifs ainsi que les initiés aux normes professionnels que devraient représenter un professionnel de la coiffure. Le reel defi de l’entreprise est de non seulement créer une loyauté et un sens du travail d’équipe en formant des barbiers sans expérience mais aussi leur sens entrepreneurial et de management. Tout cela ayant pour but de former une équipe loyale à la bannière et des leaders capables d’ouvrir leur propre barber shop, toujours sous la bannière Newav.  

De plus, le métier de barbier fut, jusqu’à très récemment, un métier de moins en moins en demande. Ce n’est que depuis le début des années 2000, avec l’importance toujours grandissante de l’apparence esthétique masculine et les nouvelles modes capillaires ou les cheveux, la barbe et la moustache bien tailler sont devenus des incontournables pour la gente masculine, que le métier de barbier a repris de l’ampleur. On remarque une réelle explosion de la demande des services de barbiers, qui ne sont pas à confondre avec les services de coiffures dit conventionnels. Essentiellement, chaque personne a son propre barbier et entretient une relation étroite et personnel avec ce dernier. Que ce soit sur les réseaux sociaux ou à chaque coin de rue, on peut clairement remarquer que l’univers des barbiers est en expansion et que la tendance risque de se maintenir.

En d’autres mots, le réel défi de notre entreprise est d’assurer une formation soutenue pour faire face à la demande toujours grandissante des barber shop et du même coup pouvoir agrandir la bannière Newav, tout en restant à l’affut des dernières tendances pour pouvoir rester compétitif envers les autres instituts de coiffures comme les salons de coiffure traditionnels.

Avant d’analyser le secteur d’activité de notre entreprise, il serait intéressant de connaître la définition de ce qu’est être barbier. Selon la Classification nationale des professions, les personnes qui exercent le métier de barbier ou coiffeur font partie du groupe professionnel Coiffeurs/coiffeuses et barbiers/barbières, défini de la façon suivante :

« Les coiffeurs et les barbiers coupent les cheveux, font des mises en plis et offrent des services connexes. Ils travaillent dans des salons de coiffure, des salons de barbier, des écoles de formation professionnelle, des établissements de soins de santé, des théâtres et des studios de cinéma ou de télévision. »

Selon un recensement de 2006 fais par le gouvernement Canadien, le métier de coiffeur/barbier compte plus de 25 650 personnes employées dans la profession de coiffeur ou coiffeuse au Québec. De plus, on remarque que ce chiffre est en hausse constante, passant de 21 355 personnes en 1991 à 25 650 en 2006.

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Secteur d’activité

Le système de classification des industries de l’Amérique du Nord (SCIAN) classifie les Services de coiffure et d’esthétique dans le groupe des Services de soins personnels (groupe 8121). Ce groupe est divisé en classes, principalement déterminés par le sexe de la clientèle à laquelle sont destinés les services offerts.

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Le graphique ci-contre illustre comment se subdivise ce sous-secteur en groupes et en classes SCIAN.  Une très grande majorité d’entreprises en coiffure sont classifiées dans les Salons de coiffures pour hommes et Salons de coiffures mixtes. Les salons de beauté regroupent surtout des salons d’esthétique offrant parfois aussi des services de coiffure. Ainsi, On constate, que 98,2 % des 25 650 personnes en emploi dans la profession de coiffeuse ou coiffeur se retrouvent dans les services de soins personnels. Très peu de coiffeuses ou coiffeurs travaillent dans d’autres secteurs d’activité.

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Pour ce qui est de la Répartition régionale de la population active du métier de coiffeur/coiffeuses et barbier, on remarque qu’il y en a dans toutes les régions du Québec mais particulièrement dans les régions à plus forte densité de population comme Montréal et la Montérégie.

Les caractéristiques des entreprises du secteur de la coiffure  

Maintenant que nous avons défini dans quel secteur d’activité se trouve notre entreprise, il serait intéressant d’analyser les caractéristiques des entreprises dans le secteur d’activité de la coiffure. Selon le registre des entreprises de Statistique Canada, nous devrions être en mesure de mesurer la répartition du nombre d’entreprise par Secteur d’activité économique. Cependant, le secteur de la coiffure est difficile à comptabilisé si on considère que plus de 50% des coiffeurs et coiffeuses sont des travailleurs autonomes. Ainsi, même s’il est difficile d’avoir une idée du nombre réel d’entreprises en coiffure au Québec, on peut cependant estimer la fluctuation du nombre d’entreprises et l’évolution de la taille de ces dernières. En ce sens, on constate une augmentation de 2% en 2009, par rapport à 2006. Aussi, même si la plupart des entreprises dans ce secteur d’activité ont moins de cinq employés, on remarque que le nombre d’entreprise de plus de cinq employés à augmenter de 6,6% dans les services de coiffure et d’esthétique entre 2005 et 2009 comme, par exemple, notre entreprise Newav qui compte déjà 14 employés (dont certains en formation).

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