Lorsque j'étais une oeuvre d'art
Commentaire de texte : Lorsque j'étais une oeuvre d'art. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar handjouet • 5 Mars 2020 • Commentaire de texte • 633 Mots (3 Pages) • 2 168 Vues
LORSQUE J’ETAIS UNE ŒUVRE D’ART Roman 2002[pic 1] |
ERIC EMMANUEL SCHMITT né en 1960 Dramaturge, nouvelliste, romancier, réalisateur et comédien Docteur en philosophie, normalien, il est élu à l’académie Goncourt en 2016. Il a un style personnel et original. Il a vécu une aventure mystique, perdu dans le désert en 1989 qui le fait passer de l’athéisme à la foi. Sa devise : Tout est justifié ! Auteur très prolifique, il publie régulièrement depuis 1994 et il cumule beaucoup de récompenses en France comme à l’étranger, entre autres, un Molière et il est chevalier des Arts et Lettres. Passionné de sport, il commente l’athlétisme aux JO de Rio. En 2018, il crée une Masterclass d’Ecriture sur internet.[pic 2] |
Résumé : Tazio Firelli, jeune homme de vingt ans, se trouvant insignifiant, est prêt à se jeter d’une falaise pour en finir avec sa vie insipide. C’est alors qu’il rencontre Zeus-Peter Lama, un artiste « mégalo » qui décide de faire de lui sa « nouvelle œuvre d’art ». Avec l’aide du docteur Fichet, médecin peu scrupuleux, ils transforment le corps du jeune homme à coup d’opérations chirurgicales pour devenir ADAM BIS, œuvre d’art vivante et unique. Alors, interdit de parole, exposé, exhibé, il est devenu un objet. Pourtant, derrière cette apparence, demeure sa conscience, révélée grâce au peintre Carlos Hannibal et sa fille Fiona qui l’aime pour ce qu’il est vraiment. Après une vente au milliardaire Stavros, il finit au Musée National comme une œuvre parmi d’autres. Il réussit a retrouver Fiona qui tombe enceinte et, grâce à un procès et à une ruse, tazio est libre de redevenir l’homme qu’il est. Il peut enfin vivre sa vie et cesser de la subir. |
TAZIO FIRELLI Jeune homme de vingt ans, cadet des frères Firelli, deux jumeaux adulés comme les plus beaux du pays, Tazio se trouve insipide, sans intérêt. Suicidaire, il rencontre un artiste contemporain, Lama, qui voit dans sa détresse, la possibilité de le transformer en sa création. Tazio accepte d’être métamorphosé physiquement. Dès lors, il ne s’appartient plus et devient une œuvre d’art. Il est exhibé, vendu à un musée. Sa rencontre avec Hannibal, peintre aveugle et sa fille Fiona va bouleverser sa vie. Eux le voient et le perçoivent tel qu’il est vraiment. Ils lui permettent de découvrir la beauté du monde qui l’entoure et le révèlent à lui-même. Grâce à une ruse de Fiona qui convainc Lama de faire croire à un faux, il réussit lors d’un procès à recouvrer sa liberté pour vivre heureux et libre avec Fiona. |
MON AVIS : Ce livre m’a ému tant il décrit le culte actuel de l’apparence et le sacrifice ultime qu’acceptent certains. Le périple du personnage principal, prêt à se suicider par manque de reconnaissance, qui accepte pour cela d’être réduit au rang d’objet, en est la preuve. Ce livre questionne : doit on être prêt à tout abandonner pour devenir enfin quelqu’un aux yeux des gens et accepter toutes les souffrances pour se transformer ? D ailleurs de nos jours, certains, à coup de chirurgie esthétique et de tatouages, prennent l apparence de serpent ou de poupée Barbies. Dans ce roman, c’est un peintre aveugle qui révèle la vraie valeur de cet homme. Ce personnage symbolise que l’on ne voit bien qu’avec le cœur et au-delà des apparences. Sa fille Fiona, amoureuse tant d’Adam bis que de Tazio, lui permet de reprendre sa vie en main. Ce livre nous montre que l’important n’est pas l’apparence, surtout à l’adolescence. Il permet de de projeter dans l’avenir, de s’identifier au personnage principal. C’est aussi un constat et une critique du monde futile dans lequel on vit L’image vaut-elle plus que l’humain ?? Non !!! La conscience prime sur le paraître et nous avons tous droit au bonheur! |
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