L’industrie hôtelière française
Commentaire de texte : L’industrie hôtelière française. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar cam69 • 9 Avril 2015 • Commentaire de texte • 587 Mots (3 Pages) • 602 Vues
En 2011, les touristes français et étrangers ont dépensé 141 milliards d’euros en France métropolitaine à des fins de loisirs ou d’affaires. Grâce à leur patrimoine naturel et culturel et à des infrastructures adaptées, l’Île-de-France, Provence - Alpes - Côte d’Azur et Rhône-Alpes captent la moitié de ces dépenses.
Entre 2005 et 2011, la consommation touristique a augmenté de 17 %, la hausse variant de 4 % en Champagne-Ardenne à 24 % en Corse.
Selon les régions, sa composition varie : beaucoup de transport aérien en Île-de-France, par où arrive une part importante des touristes étrangers, davantage d’hébergements en Rhône-Alpes et en Alsace, des carburants et des péages dans les régions de passage.
Le tourisme occupe une place particulièrement importante dans l’économie des régions du Sud-Est : la consommation touristique représente 31 % du produit intérieur brut de la Corse, et 13 % en Paca et en Languedoc-Roussillon.
MKG Hospitality Paris - Londres - Berlin - Melbourne - Nicosie Avril 2012 www.mkg-hospitality.com
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L’industrie hôtelière française,
un moteur sous exploité de
la croissance économique
PREAMBULE
On a coutume de dire que la France cultive les paradoxes. Elle a effectivement tendance à dénigrer ses atouts
et à négliger ses forces, tant elles semblent couler de source. C’est largement ce qui caractérise la perception
du tourisme en général, et de l’industrie hôtelière en particulier, aux yeux des dirigeants publics. Il semble que
toute sa vie durant, le secteur porte le poids de son péché originel en politique, l’absence d’un lobby puissant.
Encore davantage en période de crise, le seul mot de Tourisme souffre d’un manque de sérieux puisqu’il évoque
le monde des loisirs. Il est presqu’indécent au regard des problèmes de restructuration industrielle, de désertification
des campagnes ou du drame économique des éleveurs.
Pour caricaturer à l’extrême la situation, on pourrait presque reprendre la citation de Staline à propos du Vatican
: «Combien de divisions ?» Certes, la dispersion des forces du Tourisme, essentiellement composé de PME,
ne lui permet pas de peser sur les décisions stratégiques du Gouvernement, quelle que soit son orientation.
Mais c’est prendre le problème par le mauvais côté. La vraie question à se poser est bien celle-ci : le Tourisme
et sa composante la plus dynamique, l’industrie hôtelière, sont-ils porteurs d’un potentiel de croissance encore
inexploité ? Peuvent-ils alimenter la croissance économique nationale pour peu que les bonnes décisions soient
prises en leur faveur ?
Chaque
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