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La réussite

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Par   •  5 Février 2019  •  Cours  •  1 387 Mots (6 Pages)  •  453 Vues

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La réussite vient au bout de l’effort. La réussite est l’ensemble des objectifs atteints qu’on se fixe. On ne se fixe pas des objectifs sans vouloir dépasser ses limites. Pour savoir si on a dépassé nos limites, nous devons avoir un problème à déconstruire et à suivre. Le suivi de ce problème nous dira s’il est résolu ou pas. Aujourd’hui, nous allons analyser ensemble un problème, les débouchés attendus, la manière et les méthodes que nous avons employées pour arriver à nous en sortir et les résultats réellement obtenus. Toutefois, nous suggérerons des commentaires pour améliorer les méthodes qui ont mal fonctionnées.

Le problème qui m’a le plus marqué c’était mon envie de contribuer à l’essor de tout pays dans lequel je serai. Je parle ici d’expériences de travail. Étant jeune, je ne savais pas par où commencer. J’avais 16ans à l’époque que je voulais déjà travailler. Ma première résolution était de faire mon DEC. Je me suis inscrite dans un lycée et mon défi était de réussir le test de mathématiques et de Français vu que je n’avais pas fait mon secondaire 5 ici. Je le réussis avec une très bonne note sans savoir combien. Je commençai les études. Pendant mes études, lorsqu’on demandait qui travaillait, presque tous mes collègues levaient le doigt. Donc, je n’avais pas besoin du DEC pour travailler me dis-je. La deuxième méthode était entamée; il fallait que je fasse un curriculum vitae. Mais où et qui le fera pour moi et que mettrai-je là-dedans surtout que je n’avais que quelques mois d’expériences dans un cabinet de vote à l’extérieur du Canada. Est-ce que cette expérience allait compter. Troisième résolution : Je devais abandonner l’école pour pouvoir faire un programme d’insertion qui n’était disponible qu’à temps plein. Je m’inscris alors en cours du soir dans une école secondaire non loin de moi et je commençai mon travail. Le travail débute, toujours présente, heureuse et tout. Un autre problème intervient dans mon emploi, on savait que j’étais nouvelle mais on oubliait que j’étais jeune. On me faisait monter les escaliers et redescendre avec des choses de plus de 30kg alors que je n’avais que 57kg. Je devais délaisser une tâche pour aller faire une autre sous les ordres et quand je ne parvenais pas à achever celle délaissée je devais rendre des comptes. La caisse, malgré qu’on avait tous la même formation, je ne la touchais que rarement, elle était une tâche facile qu’on ne voulait pas me faire faire. Je parlai plusieurs fois quand c’était mon tour et on ne m’écouta que vers la fin de mon expérience. Je compris que derrière ce problème d’expérience, se cachait un gros problème d’affirmation de soi et d’intégration qu’il fallait que j’apprenne. Alors, le pire arriva après 6mois. Je devais prendre ma pause, je l’ai prise sans rien ressentir.  Dès que j’ai commencé le travail, j’avais le vertige, alors je demandai à Val la permission d’aller m’acheter un Subway, elle refusa comme si j’avais une fois été paresseuse, elle refusa catégoriquement et moi souffrante je me débrouillai pour aller me reposer et manger un peu je manquais d’énergie. Une amie de Val me dit : Un jour tu viendras pleurer que tu veux une référence et on dira que tu ne respectais pas tes pauses. Je ne suis pas d’accord, c’était une seule pause. Je compris aussi que ma santé passait avant toutes ces intimidations de références. Je me réinscris au cégep en formation continue. Je travaillais toujours avec elle, et j’allais m’asseoir dans les Mc Donald, Tim Horton et fast-food pour observer le travail de mes compatriotes dans la vraie vie. Galéraient-ils autant que moi. Le monde juste n’était-il qu’illusion ou c’était moi qui n’avait pas ma place dans la société. Je voulais travailler pas pour Val mais pour mon pays, contribuer à quelque chose. N’y avait-il pas du plaisir à travailler, et tous ces gens qui travaillaient comment le faisait-il, ne pouvaient-ils pas affirmer leur individualité, subissaient-ils tout juste pour avoir du travail. Après ce questionnement et ces visites dans les restaurants, je ne dis plus mot, je commençai à travailler plus fort que jamais sans jamais me plaindre, ma vie professionnelle allait être difficile. Je travaillais de 8h-16h avec Val et j’allais me doucher pour aller attaquer ma formation de 18h-23h qui était à 40mn de chez moi, chose qu’elle n’aimait pas, car elle voulait qu’on ferme le magasin ensemble elle qui restait jusqu’à 22h. On le fermait ensemble, mais j’ai décidé d’aller à l’école. Après 9mois de travail avec Val, je lui demandai la permission d’aller dans la vie réelle me pratiquer. Elle en fut triste mais j’étais déjà acceptée à un Tim Horton de la place. Certainement que j’ai pu faire un CV que je suis allée déposer dans les entreprises moi-même et j’ai passé des entrevues. Bienvenue dans le monde réel du travail. Le deuxième jour de mon travail commence, ma formatrice se rendit compte que je ne connaissais rien de mes droits et j’étais naïve. Je ne connaissais pas non plus les noms des beignes n’ayant jamais rien acheté auparavant là-bas, j’allais cependant les observer. Elle ne voulut que je touche à rien, moi qui n’ai jamais accepté que quelque chose pouvait m’être impossible, me mis à lire les vidéos de formation à la folie, je voulais lui prouver que je pouvais dans quelques années faire comme elle, en plus ce qui les dérange c’est ce petit côté leadership qui aime suggérer des améliorations. Je me résolus de me soumettre à son ego : - Vas balayer, pourquoi ton balai il dure autant, viens recommencer tes tâches, -ok j’arrive, il me reste un coin, -non, laisse ça et arrête de discuter tu me perds le temps, -ok. Après elle passe dans la salle et elle dit c’est quoi cette saleté dans le coin, je lui dis madame je vous avais demandé de m’accorder 5mn tantôt pour ça, elle dit vient me ramasser ça. Je le ramassai. Pourquoi me parlait-elle avec ce ton, n’avais-je pas droit au respect. J’appris à me faire respecter en n’obéissant plus quand elle me disait des mauvais mots et des ordres. Un jour, sa fille de 5ans vint dans le magasin et je me rendis compte que cette petite avait plus d’importance que moi adulte, je commençai à jouer le rôle de sa fille à qui elle ne pouvait pas dire arrête de courir, tu vas tomber. Elle le prit très mal, le patron sentit qu’il y avait un deuxième problème qui étaient les clients. En cette époque, malgré que j’étais claire comme une blanche, il n’y avait pas encore eu d’immigrant dans ce magasin, voilà pourquoi les clients diminuaient, c’étaient leur manière de s’imposer et de ne pas se faire servir par une arriviste. J’ai commencé à devenir moins naïve, je commençais à réaliser que le monde n’était pas ce que je pensais, il y auraient des gens qui ne m’accepteraient pas, moi qui était amoureuse de toute création de Dieu. Je devais commencer à travailler sur un autre problème qui était l’image de moi incluant mon accent. Dans l’autre monde on me disait que je n’étais pas des leurs, je n’étais pas assez noir pour me prétendre noir et ici on m’infligeait les mêmes préjugés. Où serais-je acceptée. Je ne voulais plus être acceptée, je commence ma vie de solitude, même si je vivais avec des gens, je ne disais plus rien, il fallait que je décèle mes forces et faiblesses malgré ma différence. Surtout mes forces m’aideraient à savoir ce que je veux comme vie professionnelle. Je continuai la même routine 8h-16h travail, 18h-23h études. La persévérance se développait petit à petit et je devenais responsable et assertive. Il me fallait ses méthodes de vie. Après 6 mois, j’ai réussi à me faire affecter dans un autre magasin et ce fut une belle équipe.

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