Fgdfsq
Chronologie : Fgdfsq. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Brune Lejeune • 17 Janvier 2016 • Chronologie • 588 Mots (3 Pages) • 585 Vues
Les principes de système de Rawls supposent l’existence d’un voile d’ignorance derrière lequel sont placés les individus dans la société, personne ne connaît à l’avance la position finale qu’il occupera, ses positions se trouvant le plus souvent inégalitaires. En effet l’égalité proclamée dans les chances qui sont accordées aux individus ne peut lever le sentiment d’injustice si les conséquences inégalitaires de ce principe sont connues à l’avance. Autrement dit, l’égalité des chances sera considérée comme injuste si je sais à l’avance qu’elle est en ma défaveur, or si je la trouve injuste, elle ne peut pas être un principe de justice. Dès lors, il est nécessaire au principe de justice de Rawls que les individus ne connaissent pas à l’avance les positions sociales qu’ils vont occupés dans la société.
III. L’action de l’Etat pour garantir la justice sociale :
A) Protection sociale :
Les différentes actions que peut mener l’Etat pour garantir la justice sociale répondent en grande partie à la vision proposée par John Rawls : tout d’abord l’injustice nait des situations d’inégalités économiques et sociales, ensuite elle est associé à l’universalité de la loi qui s’applique à tous et garanti des droits et des devoirs, enfin elle est associée au maintient de l’égalité des chances (c’est-à-dire les mêmes moyens donnée à chacun), et à la nécessité de protection des plus faibles. Cela dit, elle va parfois plus loin et cherche à corriger directement les inégalités de positions dans la société.
En France, la protection sociale repose sur deux principes :
- un principe d’assistance : une aide est accordée aux plus démunies sans autres conditions que la situation de détresse dans laquelle il se trouve. Historiquement cette manière d’envisager la protection sociale est directement reliée au devoir de charité chrétienne qui prévaut dans la société française avant la séparation de l’église et de l’Etat. Concrètement aujourd’hui cela signifie que une personne peut recevoir des aides sociales sans conditions de cotisation sociale.
- une logique d’assurance : une aide est accordée dans certaines conditions à conditions que il y ait une participation au financement des caisses qui protègent les français contre les principaux risques : la vieillesse, la maladie et le chômage. Le salaire est l’institution sur laquelle repose la redistribution des ressources, leur transfert. Toutes personnes salariées versent obligatoirement des cotisations sociales qui lui permettront de recevoir une aide en cas de nécessité.
B) L’impôt progressif :
L’impôt permet la redistribution des richesses et finance l’assistance sociale. La progressivité de l’impôt permet de réduire les inégalités de revenus et de patrimoine dans la société française, l’idée étant que chacun contribue à la hauteur de la richesse qu’il crée pour financer les services collectifs dont chacun bénéficie. La redistribution issue de l’impôt à tendance à revaloriser les revenus des personnes entre 1500 et 2200euros net. L’aide sociale a ses dernières
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