Elon Musk, le rôle du manager.
Commentaire de texte : Elon Musk, le rôle du manager.. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar equidamour • 8 Novembre 2016 • Commentaire de texte • 2 005 Mots (9 Pages) • 1 487 Vues
Introduction au management
Devoir Maison :
DOSSIER : Le rôle du manager
1. La conception de l’entrepreneur selon J. Schumpeter et celle de la théorie de l’effectuation de P. Silberzahn sont toutes deux présentes dans le portrait d’Elon Musk.
J. Schumpeter décrit l’entrepreneur comme un leader, un homme de tête qui montre la direction et qui prévoit et anticipe une stratégie. Ce leadership permet le changement et la promotion de nouvelles idées. Il doit être capable de motiver son équipe afin d’atteindre un but tout en faisant des promesses d’avenir plus désirable. C’est donc un homme capable de saisir une opportunité pour avoir le monopôle en mobilisant les énergies de ses équipes pour les projeter dans la bonne direction. C’est un aventurier qui surmonte les obstacles mais surtout qui prend des risques.
D’après cette description du leader, Elon Musk en est un. En effet, Musk est un génie visionnaire et audacieux, un enfant à part, un entrepreneur risque-tout mais aussi un patron despote. Elon musk est le Steve Jobs des temps modernes, grâce à son intelligence, sa capacité de travail et sa rapidité de décision et d’exécution hors du commun ainsi qu’à sa méthode de pensée multidimensionnelle, il a réussi non seulement à améliorer ce qui existe ou à inventer de nouveaux produits « follement géniaux » mais aussi et surtout à remarquer des ruptures technologiques afin de soulever des paradigmes industriels. Ce n’est pas un inventeur mais un observateur avisé de la Silicon Valley.
C’est un enfant à part qui pense, grâce à ses lectures enfantines, qu’il faut « aspirer à élever la conscience humaine, pour mieux comprendre quelle question se poser ». Sa capacité à être imperméable à son environnement lorsqu’il travaille est le moyen qu’il a trouvé pour s’abstraire du monde. C’est sûrement ce qui lui a permis de surmonter ses obstacles de jeunesse. Etant le souffre-douleur de ses camarades d’école ainsi qu’en ayant souffert de « tortures psychologiques » provenant de son père, il a dû se créer une carapace hermétique au monde qui l’entoure.
Après avoir surmonter ses obstacles, il est devenu un entrepreneur risque-tout, prenant des risques énorme afin de parvenir à ses fins (par exemple, il investit toute sa fortune estimée à 11,5 milliards d’euros dans ses entreprises). Mais il y a aussi un côté aventurier dans ces prises de risques : en misant sa fortune sur une nouvelle idée, il ne peut pas savoir si ce sera un franc succès. Mais c’est le principe de partir à l’aventure sans voir ce qui se passera sur le court terme en sachant ce qu’il faut obtenir à long terme.
Le petit défaut que présente cette approche d’Elon Musk est qu’il est un tyran envers ses collaborateurs. Ils sont à sa dévotion et le suivraient où qu’il aille. C’est un homme qui considère que sa personne, comme intelligence supérieure, devrait faire beaucoup d’enfants pour améliorer l’humanité (l’ironie de cela c’est qu’Elon Musk a eu des triplés et des jumeaux). De plus, il fait des déclarations plutôt inquiétantes à propos des dangers que représente la super intelligence artificielle ou l’idée d’envoyer des bombes nucléaires sur Mars pour la réchauffer. C’est un aventurier des plus extraordinaire mais aussi des plus dangereux.
On peut aussi présenter Elon Musk sous un autre point de vue, sous la théorie d’effectuation de P. Silberzahn. Cette théorie présente l’entreprenariat comme accessible à tous et non pas seulement aux rares super héros qui pourrait l’exécuter. C’est le fait de créer quelque chose sans business-plan avec ses erreurs et ses nombreux essais. L’effectuation est une démarche : tout d’abord il faut un point de départ qui est l’entrepreneur (donc n’importe qui), ensuite il faut un déclencheur (comme un problème à résoudre) pour avoir une idée. Avec cette idée, on va exercer une action qui nous donnera une opportunité. C’est la dimension dynamique de l’effectuation. Ensuite il faut l’engagement de parties prenantes (les clients, les fournisseurs, les collaborateurs,…) pour avoir un projet viable, ce qui présente l’aspect social de l’effectuation. Sans l’un des éléments, le projet n’est plus viable et Elon Musk l’a bien compris.
Tout d’abord, il a décidé de mettre ses brevets en libre service et à la portée de tous et comme il rêvait d’aller sur Mars, il décida de créer ses propres lanceurs. Donc le point de départ (le crack en sciences sans charisme flagrant) et le déclencheur étaient présents ce qui lui donna l’idée. Ensuite il mit tout en œuvre « pour ne pas risquer de compromettre son projet d’aventure intergalactique ». En ne baissant pas les bras, il créera sa propre opportunité de faire des expéditions sur Mars, d’envoyer les premiers vols habités qui emmèneront les astronautes sur la station spatiale internationale de la Nasa mais aussi de lancer une constellation de satellites pour donner à tous un accès à Internet. Et dès lors qu’il y a un échec, il motive ses collaborateurs à redoubler d’efforts et de ne jamais abandonner. Ensuite il s’entoure de parties prenantes [comme l’Etat, des grands ingénieurs et des grands patrons et des capitaux-risqueurs, etc] qui lui permettent d’achever ses projets.
Pour conclure, de part ses prises de risques, son côté aventurier, sa capacité à passer outre les obstacles, Musk a su suivre la démarche de l’effectuation, qui lui ont permis d’atteindre des objectifs mais aussi d’en retrouver d’autres à atteindre. C’est un leader selon Schumpeter et un entrepreneur selon Silberzahn. Il est un grand homme des temps moderne et considère qu’il est « en train de changer le monde et de changer l’histoire ». Pour lui, impossible est toujours possible. Elon Musk est bourré de talents qui lui permettent de continuer à croire et à réaliser ses rêves. George Bernard Shaw a dit : « l’homme raisonnable s’adapte au monde ; celui qui ne l’est pas persiste à essayer d’adapter le monde à lui-même ».
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