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Economie monétaire

Dissertation : Economie monétaire. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  10 Mars 2016  •  Dissertation  •  2 103 Mots (9 Pages)  •  948 Vues

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UNIVERSITE D’ABOMEY-CALAVI(UAC)[pic 1][pic 2]

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ECOLE NATIONALE D’ADMINISTRATION ET DE MAGISTRATURE(ENAM)

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DEUXIEME ANNEE D’ADMINISTRATION DES FINANCES ET DU TRESOR(AFT2)

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EXPOSE D’ECONOMIE MONETAIRE

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THEME

Définition et Formes de la monnaie 

Présenté par :                                                 Sous la supervision de:

AKOTENOU Anselme                                  Mr. AKPO Emanuel

DJANGBO    Ange-Audrey

HOUNDJAHOUE Hermance Carine

KETOHOU    Joël

Année académique : 2013-2014

PLAN

Introduction

I-Définition de la monnaie

     A-Définition institutionnelle de la monnaie

     B-Définition fonctionnelle de la monnaie

     C-Définition de la monnaie à travers ses propriétés

II-Forme de la monnaie

  1. La nécessité de l’unité de la monnaie
  2. Aperçu des principales étapes de développement des systèmes monétaires nationaux
  3. Les formes contemporaines de la monnaie

INTRODUCTION

La monnaie bien qu’elle soit reconnue comme étant un moyen permettant le paiement des biens et services et le remboursement des dettes, peut être définit selon trois approche, qui loin de s’opposer se complètent. Elle a connu dans l’évolution du temps plusieurs formes jusqu’a être  admise sous certaines formes à notre temps contemporain. Nous relaterons la définition de la monnaie de manière institutionnelle, selon ses fonctions et enfin selon ses propriétés sans oublier de parler de ses formes contemporaines en passant quelques formes anciennes.  

I-DEFINITION DE LA MONNAIE

  1. Définition institutionnelle de la monnaie

Avant de faire ressortir la définition institutionnelle de la monnaie, nous essayerons de montrer les  avantages de l’utilisation de la monnaie dans l’économie sur l’économie d’échange pur (le troc).

  1. les couts de l’économie d’échange pur

Supposons une ile étendu au relief accidente ou vit un groupe d’individus. Leurs activités sont décentralisées et leurs besoins diversifiés. Ils veulent procéder à des échanges de biens. Ils rencontrent cependant des difficultés à entre en contact les uns avec les autres pour se procurer les biens qu’ils désirent.

  • Les couts transaction : ce sont les couts dus au voyage lui-même et a la réalisation de l’opération de d’échange. Il faut du temps et de l’effort en effet pour que chaque échangiste trouve un partenaire qui, désire échanger et possède le bien que l’autre veut acquérir. En un mot, aux couts de voyage s’ajoutent ceux nécessaires pour assurer la << double coïncidence>> entre les désirs d’échange de biens.
  • Les couts d’attente : ils  incluent les couts subjectifs subis par agents lorsqu’ils sont obligés de différer la satisfaction de leurs besoins et, d’autre part, les couts objectifs occasionnés par le stockage et les détériorations des marchandises entre deux voyages.

  1. Les gains résultant de l’utilisation de la monnaie

La baisse des couts de transaction au fur et à mesure que la société passe d’un système de troc à une économie prend plusieurs formes :

  • La réduction des couts d’obtention de l’information : dans ce monde, l’information n’est pas parfaite, l’incertitude est la règle. L’usage de la monnaie permet une réduction de cette incertitude en baissant les coûts d’obtention d’une information complète (qui détient quoi, où, et en quelle quantité).

  • Accroissement  du temps disponible pour d’autres activités : plus l’effort nécessaire pour réaliser un volume donné de transaction est faible, plus augmente le temps disponible soit pour la production, soit pour le loisir.

  • Possibilité de séparer, dans le temps, l’acte d’achat de celui de la vente : si un agent n’accepte pas d’échanger un mouton contre un bœuf, il ne pourra pas fractionner le bœuf pour faciliter la transaction. La monnaie au contraire le permet.
  1. La monnaie un phénomène social

Pour qu’un bien puisse jouer le rôle de la monnaie, il faut bien sur que les agents aient confiance en lui. Le bien choisi ne sera  plus désiré pour son utilité propre, mais pour l’utilité que représenterait sa fonction aux yeux de

ses utilisateurs. Les agents pourront même recourir comme moyen d’échange, un bien, n’ayant aucune valeur intrinsèque, pour qu’ils aient confiance en lui.

De ce qui précède on peut tirer la définition institutionnelle suivante de la monnaie :

La monnaie est le moyen d’échange grâce auquel l’achat immédiat de tous les biens, services, titres, est possible sans cout de transactions ni cout de recherche. La monnaie est un phénomène social parce qu’elle repose sur la confiance des agents dans les systèmes qui la produisent.  

        

B- Définition fonctionnelle de la monnaie

On distingue traditionnellement trois fonctions de la monnaie. Elle sert d’intermédiaire des échanges, d’unité de compte et d’instrument de réserve de valeur.

  1.  La monnaie intermédiaire des échanges :

Dans certaines sociétés qualifiées de primitives, les échanges, très limitées, se réalisent sous forme de troc (les produits s’échangent contre les produits). Lorsque les échanges se sont développés, le troc est devenu impossible et un bien quelconque (coquillage par exemple) a servi d’intermédiaire. Les produits s’échangent alors contre ce bien particulier appelé monnaie d’échange. Celui-ci permettait ensuite l’achat d’autre bien. La monnaie est donc un bien particulier, reconnu et accepté par tous, destiné à faciliter les échanges.

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