Discours Expressif (courriel)

Objet : Le malaise persistant entre toi et moi, qui doit disparaitre.

Bonjour Sylvie-Michelle,

Je suis la nouvelle étudiante recrutée qui travaille avec toi dans l’équipe A du laboratoire de biochimie, au Centre d’Expertise Hydrique du Québec. Je t’écris pour te parler de la situation difficile que je vis depuis un certain temps, et qui est liée au malaise persistant qui existe entre nous.

Cela n’a pas été facile pour moi, de trouver ce travail d’étudiant, que j’effectue depuis deux mois. J’ai contacté plusieurs organismes, passé de nombreuses entrevues. Tu peux imaginer comment j’ai trimé … Mon ambition de devenir biochimiste au sein du gouvernement du Québec pourrait alors se concrétiser. Pour ce faire, je dois acquérir de l’expérience. C’est la garantie pour un avenir professionnel. Qui n’a pas besoin d’expérience ?

Je voudrais que tu comprennes que l’erreur que j’avais commise dans la méthodologie du dosage n’était pas manifeste ou intentionnelle. Tu le sais bien ! Avant cette erreur, mon travail était toujours parfait. L’erreur est humaine et c’est souvent de ses erreurs que l’on apprend. L’utilisation d’une méthode d'électroanalyse au lieu d’une méthode chromatographique, n’est pas la fin du monde.

J’ai constaté que depuis cette erreur, ton comportement à mon égard a radicalement changé. Comme si l’on passait du jour à la nuit. Quand je te parle, tu mets du temps pour répondre, sans même daigner me regarder dans les yeux. Tu ignores mes messages. Je ne sais pas si tu te rends compte du profond malaise que tu crées entre toi et moi. Et le pire est que tu refuses toujours d’accepter mes excuses.

J’ai toujours compris que la rancune s’effaçait avec le pardon. Quand je te demande pardon, il ne doit plus avoir de rancune, ni rancœur. Il n’y a pas de pierre qui ne tombe pas à terre. Tu devrais être franche et sincère avec moi. Je veux croire que tu me pardonnes vraiment et sincèrement.

As-tu imaginé un instant, les conséquences de cette situation ? Je dois te dire qu’il y a des jours où, moralement, je ne tiens plus. Je suis souvent abattue. Et cela se répercute sur mon travail et dans une certaine mesure, sur l’équipe.

Je termine mon message en te disant que ce serait une bonne chose d’en arriver à une relation saine, sincère, sans rancune, entre toi et moi. Pleinement consciente du rôle que tu joues dans notre équipe, je compte sur ton entière collaboration pour honorer mon contrat dans un climat favorable.

J’attends des nouvelles de toi avec impatience,

Jeanine

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