Descartes
Commentaire d'oeuvre : Descartes. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar dissertation • 26 Septembre 2014 • Commentaire d'oeuvre • 412 Mots (2 Pages) • 625 Vues
Au fil du temps, l'humain s'est dirigé rapidement dans une même direction: celle de la technologie, de la science. Cette technologie, aujourd'hui omniprésente dans nos sociétés, a une influence sur la manière dont les humains vivent et vivront. Mais est-ce un progrès? La science peut-elle vraiment nous faire progresser ? Pour y répondre je m’appuierai sur l’opinion de deux grands philosophes de l’histoire moderne. Celle de René Descartes et celle de Jean- Jaques Rousseau qui se diffèrent l’une de l’autre.
Pour Descartes, philosophe rationaliste, ce qui distingue l'être humain, c'est sa pensée, sa raison, son esprit. Cette affirmation, Descartes la formule par le doute méthodique. La pratique du doute méthodique a pour but de trouver une vérité indubitable sur la base de laquelle on pourra construire un système de pensée cohérent et solide. Pour que la vérité atteinte soit véritablement certaine, Descartes se donne comme principe de douter de tout ce en quoi il trouve une raison de douter. C'est ainsi qu'il doute de la réalité, des choses extérieures, des données des sens et même des raisonnements mathématiques reconnus comme certains. À la fin, la seule chose qui reste certaine, c'est son doute, c'est-à-dire sa pensée, et, dans le moment même où il prend conscience de sa pensée, il a conscience de son existence. De là vient la célèbre phrase: « Je pense, donc je suis ».C’est ainsi que cette démarche appuyer sur des bases certaines permet de fonder une révolution scientifique moderne (la médecine) et de maîtriser la nature elle-même.
Descartes soutient que si les animaux possèdent la raison ou un esprit comme nous. Or, les animaux sont dépourvus d'un langage semblable au langage humain. Dépourvus de pensée et de langage, les animaux fonctionnent à la manière de robots ; ce sont des « animaux-machines ». Donc, ils n'ont pas de raison, et celle-ci constitue bel et bien la différence spécifique de l'être humain. Donc, l’homme ce définit par la pensée. Mais si l'homme se définit par la pensée, quelle place Descartes accorde-t-il au corps? En se plaçant dans la perspective ouverte par le doute méthodique, doute qui est à l'origine de la découverte du « Je pense, donc je suis », Descartes fait de la pensée (l’âme) une substance non seulement différente, mais encore séparable du corps. Par contre, il voit dans l'être humain une structure où l'âme s'unit étroitement au corps. Il affirme que leur union rend compte de la réalité des sensations et des sentiments. (Les passions.)
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