Cas d'entreprise HBS

Le choix de cette configuration structurelle par HBS peut se justifier par le fait que les projets se font et se défont au gré du marché et de la demande des clients. En mettant en place cette structure cela permet un ajustement mutuel qui est un mécanisme de coordination permettant une coordination entre les spécialistes et les partenaires.

Il y a également une spécialisation des tâches étant données que les ingénieurs et les partenaires sont spécialisés dans leurs domaine, elle est dite horizontale puisqu’elle correspond au découpage fonctionnel de la structure

La configuration permet également à la structure d’aboutir à des résultats efficaces qui sont de réaliser un projet innovateur et suivant les tendances du marché et de la demande.

II) Identification des problèmes de management et proposition de solution

5.

Le problème de management rencontré par HBS dans le projet Courtier vient du fait que la cohabitation entre les ex-holy et les ex-brain software est difficile, leurs manières de travailler sont opposés, par conséquent si la cohésion est mauvaise, la collaboration n’est pas efficace et les résultats sont mauvais.

D’autre part le chef de projet a des difficultés quant à la répartition des tâches et la coordination entre chacun. La hiérarchie étant mal définie, les collaborateurs ne savent pas se repérer dans la structure et ils ne prennent pas toujours bien les « ordres » du chef de projet.

6.

Le problème rencontré par HBS illustre bien la théorie de Croizier sur la résistance au changement étant donné que depuis la fusion des deux sociétés, les salariés résistent naturellement au changement car ils veulent garder leurs intérêts malgré les objectifs de l’entreprise, avec le changement ils sentent leurs stratégies individuelles menacées et cela entraine une frustration générale, ce qui explique le manque d’efficacité du travail et la mauvaise cohésion entre les collaborateurs.

7.

Propositions à court terme :

Favoriser la communication avec les salariés, les rassurer en établissant une relation de confiance et de proximité. Etablir des règles communes à tous permettant d’avoir un « langage » commun.

Mettre en place des réunions afin d’optimiser la collaboration et faciliter les échanges.

Bien définir la hiérarchie auprès de chaque salarié afin qu’ils puissent se repérer au sein de la structure.

Recruter un chef de projet pouvant supporter les responsabilités qui l’incombe

Propositions à long terme :

Afin de motiver les salariés et qu’ils se sentent impliqués, il serait nécessaire de mettre en place une nouvelle culture composée de valeurs communes, en conciliant les deux manières de travailler, les idées et les opinions de chacun. Les résultats ne peuvent être que meilleur. Il est important d’instaurer une certaine complémentarité entre les compétences de chacun pour avoir une bonne cohésion.

Les 4 compétences du chef de projet selon Gilles Garel, Vincent Giard

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