Cas, éthique de l'entreprise
Étude de cas : Cas, éthique de l'entreprise. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar studentlady • 18 Juillet 2017 • Étude de cas • 1 422 Mots (6 Pages) • 1 149 Vues
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Travail de réflexion individuel
Par
Mona Legin - LEGM13529601
Présenté à
Gérald Lanoix, M.Sc.
Comme exigence partielle du cours
MNG1583 – Éthique des affaires et responsabilité sociale
2 juin 2017
Introduction
Dans l’analyse qui suit, il sera question d’un enjeu éthique qui a fait surface à travers une recherche menée par le bioéthicien Bryn Williams-Jones et son équipe de recherche provenant de l’Université de Montréal, McGill et McMaster : « Ne pas faire de tort » contre « le recours légitime à la force » (2016). Il s’agit de se questionner à savoir si les professionnels de la santé des Forces armées canadiennes peuvent, à la fois, respecter le code déontologique civil et militaire.
Description de la thématique
« En quoi la profession militaire, dont la mission de défense des intérêts d’un État peut impliquer le recours à la force, peut-elle être compatible avec la profession médicale, dont la principale mission est de soigner les gens et de sauver des vies ?»
Ceci est la question dont se pose Christiane Rochon, l’auteure principale de l’article, et qui constitue le point de départ de cette recherche qui a duré trois ans et qui a impliqué plus de 50 professionnels de la santé faisant tous partie des Forces armées canadiennes. En effet, les médecins et autres professionnels de la santé comme les infirmiers, techniciens médicaux, physiothérapeutes, etc. se voient confronté à des dilemmes éthiques lors de leurs missions à savoir s’ils doivent se tenir à la mission de leur pays et assurer la santé de leur groupe et leurs alliés ou bien, s’ils se tiennent au code déontologique de l’Association médicale canadienne (AMC) (2004) qui dicte de « fournir toute l'aide appropriée possible à quiconque a un besoin urgent de soins médicaux » qui, dans ce cas, inclue tenter de sauver les vies du camp ennemi.
Au niveau des valeurs qui sont affectées par ce cas, il est évident de voir que les principales sont la sécurité, la santé et la loyauté. En effet, dans un premier cas, il y a plusieurs spectres de la santé et la sécurité qui sont touchées dans cette recherche. D’un côté, il y a la protection de nos camarades et s’assurer que ces derniers reçoivent les soins appropriés pour survivre et avoir une certaine qualité de vie par la suite. D’un autre côté, il y a tout le côté humanitaire où on se doit d’essayer de s’entraider, peu importe de quel côté de la ligne dont on se trouve, car la vie humaine est un droit. Enfin, il s’agit de savoir si la situation auquel les professionnels de la santé sont confrontés met en péril leur propre vie, donc on doit se garantir une certaine sécurité personnelle comme le cite encore une fois le code de l’AMC que le professionnel doit « promouvoir et préserver [sa] propre santé et [son] propre mieux-être. » (p.2)
Par la suite, les professionnels de la santé éprouvent un conflit de loyauté entre leur employeur, soit l’armée, et leurs patients. Peu importe la mission (combat, humanitaire ou de paix), ces derniers vivent des situations qui les poussent à exceller et à faire des choix dans un environnement où le taux de stress est incroyablement élevé tout en ayant un certain dilemme éthique quant à quelle vocation est la plus importante à leurs yeux à ce moment précis. En bref, il y a plusieurs autres valeurs en jeu comme la compassion et l’empathie des professionnels de la santé, mais celles mentionnées ci-haut représentent les valeurs causant le plus grand déchirement chez l’individu en question.
D’autre part, bien que le personnel médical de l’armée soit l’une des parties prenantes principales, il y a bien d’autres gens et groupes qui sont affectés par cette situation. En effets, une des parties prenantes qui est directement touchée par le « conflit » des codes déontologiques et conséquemment des choix du personnel médical est les patients alliés ou pas; la vie même de ces derniers dépend des professionnels de la santé. Découlant de ce fait, il y a tous ceux qui entourent les patients sont également affectés par les décisions prises, soit la famille, les amis et autres personnes proches. D’autre part, de manière plus indirecte, ce sont les soldats, l’employeur, le reste de l’équipe des Forces armées canadiennes ainsi que le gouvernement canadien qui doivent davantage comprendre les obligations et les points de vue des professionnels de la santé, afin de ne pas avoir une perception erronée lors de l’analyse des choix qui ont été faits par le personnel de santé et ultimement d’en venir à une solution à cette problématique.
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