CNED devoir n°3 Français : question de corpus
Cours : CNED devoir n°3 Français : question de corpus. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Camtrap • 1 Avril 2019 • Cours • 1 214 Mots (5 Pages) • 953 Vues
Ce corpus est composé de quatre textes, portant tous sur le texte théâtral et sa représentation, du XVIIe siècle à nos jours. Les trois premiers textes sont des extraits de pièce de théâtre, le dernier texte est un essai. Le premier texte a été rédigé à la fin du XVIIe siècle, les trois autres au XVIIIe siècle. Il s'agira de montrer en quoi le dialogue fait vivre, dans ces différents extraits, l'espace scénique, mais aussi l'espace extérieur. Ainsi, nous montrerons dans un premier temps que le dialogue fait vivre l'espace scénique, puis nous verrons comment ce dialogue rend l'espace extérieur vivant.
D'emblée, le lecteur pourrait penser que ce sont des didascalies qui font vivre l'espace scénique. En effet, dans les trois premiers textes, les didascalies nous renseigne sur cet espace. Cependant, les dialogues ont aussi un rôle dans la vie de l'espace scénique. Ainsi, dans le texte de Maurice, le dialogue est centré sur le décor. Les protagonistes de la scène évoque à de nombreuses reprises les “forêts autour du jardin” ou encore l'obscurité dans ce jardin : “il fait sombre dans le jardin”. De ce fait, les dialogues permettent de rappeler l'espace scénique et de l'inclure en totalité dans la scène, puisqu'il en est le sujet total. Dans Amphitryon 38, le sujet n'est, quant à lui, pas centré sur le décor. Cependant, certaines répliques permettent de mettre l'espace scénique en avant, le rendant ainsi vivant. En effet, les didascalies précédant ces répliques nous permettent de comprendre l'intérêt de l'espace scénique : “Ils défilent devant la balustrade. Puis Alcmène conduit Jupiter jusqu'à la petite porte” nous informe que la balustrade est impliqué dans cette scène, et surtout que la petite porte va permettre la réplique suivante “Et maintenant?”. De plus, la didascalie “Amphitryon ouvre la porte” mène à la réplique suivante “Je suis là, Alcmène”, on peut penser que Amphitryon est entré par cette petite porte pour ce présenter à Alcmène. Ainsi, les didascalies de ce texte nous permettent de connaître l'espace scénique qui sera rendu vivant par le dialogue. Dans le texte de Ionesco, le décor est longuement décrit, nous présentant de nombreux objets, tels que de nombreuses portes ou des fenêtres. Les didascalies au sein de la pièce sont, elles aussi très longues, elles nous permettent de comprendre les entrées et sorties des personnages qui empruntent ces portes. De ce fait, l'espace scénique occupe une grande partie, voire la totalité de l'extrait, puisque c'est grâce à ce dernier que les personnages font leur apparition. De plus, le dialogue est essentiellement basé sur des objets de la scène. Le chauffage est le sujet de la quatrième réplique du garde, davantage animé qu'évoqué, la répétition “Chauffage, allume-toi” nous montre bien que cet objet est personnifié, rendu ainsi vivant. Dans cet extrait, l'espace scénique est rendu vivant grâce aux entrées et sorties des personnages, puis des objets que les personnages animent dans leurs dialogues. Finalement, l'esai d'Artaud valide toutes les informations données au sujet de l'espace scénique par rapport aux autres textes. La scène doit “parler son langage concret”, c'est-à-dire, destiné aux sens. Autrement dit, l'espace n'a pas besoin d'être évoqué par la parole, il suffit d'animer les objets de celle-ci par l'utilisation physique, comme les portes utilisées pour les sorties et entrées. Les dialogues de ces différents extraits animent donc l'espace scénique par l'évocation orale de ce dernier, ou encore par la gestuelle permettant de mettre en valeur les objets de l'espace scénique et ainsi de les inclure dans la scène au même niveau d'importance que les personnages présents.
En plus de l'espace scénique, l'espace extérieur est aussi rendu vivant. Premièrement, dans Pelléas
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