Bernard Trépanier
Étude de cas : Bernard Trépanier. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar marc311 • 15 Avril 2013 • Étude de cas • 298 Mots (2 Pages) • 892 Vues
Depuis janvier, cinq hauts dirigeants de firmes de génie ont défilé devant les commissaires France Charbonneau et Renaud Lachance pour confirmer avoir pris part à un stratagème de collusion. En échange de contrats municipaux, les ingénieurs disent avoir accepté de verser chacun des centaines de milliers de dollars au parti de l'ex-maire Gérald Tremblay, par l'intermédiaire de Bernard Trépanier.
Bernard Trépanier estime que les firmes de génie se servent de lui comme d'un bouc émissaire. «Ils se disent on va mettre ça sur le dos du gars de 74 ans, il va craquer. Je ne craquerai pas. Ce que j'ai pris, je l'ai pris. Ce que je n'ai pas pris, je ne l'ai pas fait» s'est défendu le témoin à la reprise de son témoignage ce matin.
Bernard Trépanier a par ailleurs nié que les entreprises de construction de la métropole aient versé 3% de leurs contrats à Union Montréal. L'ex-directeur du financement du parti assure qu'il se contentait de leur vendre des billets à des activités de financement.
Bernard Trépanier poursuit ce matin son témoignage devant la commission Charbonneau. Le procureur Denis Gallant a questionné le témoin sur ses fréquents contacts téléphoniques avec divers entrepreneurs. Ses relevés téléphoniques démontrent que Trépanier s'est entretenu à 1300 reprises avec Paolo Catania et autant de fois avec Tony Accurso. La Commission a aussi relevé 81 communications avec Nicolo Milioto.
«Tony, c'est un chum», a répondu Bernard Trépanier, pour expliquer ses fréquents appels avec celui-ci.
Le témoin a assuré que ces échanges téléphoniques ne servaient pas à coordonner le paiement d'une ristourne de 3% des contrats obtenus auprès de la Ville de Montréal. Il a assuré qu'il se contentait de leur vendre des billets à des activités de financement d'Union Montréal. Il a simplement admis qu'il était plus facile de vendre des billets à des amis.
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