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Actualité économique

TD : Actualité économique. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  9 Septembre 2022  •  TD  •  2 652 Mots (11 Pages)  •  266 Vues

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Exposé d’actualité économique et financière

Thème : Xénophobie en Afrique du sud : Causes, Conséquences et Solutions

Introduction et présentation du thème

  1. Causes de la xénophobie en Afrique du sud
  1. Causes actuelles
  2. Causes passées
  1. Conséquences de la xénophobie (sociales, économiques, financières…)
  2. Solutions pour remédier à ce problème

Conclusion

   


        

Introduction

Durant ces dernières années l’Afrique du sud a connu une récession économique importante et un taux de chômage sans cesse croissant tout ceci dû à divers facteurs notamment les pratiques xénophobes et l’analphabétisation des populations. La xénophobie peut se définir alors comme la haine, la crainte, l’hostilité et le rejet par rapport aux étrangers ou encore une idéologie qui consiste à l’inacceptation des identités culturelles étant différentes de la nôtre. Cette xénophobie peut avoir de nombreux impact sur l’économie d’un pays c’est le cas de l’Afrique du sud qui est à l’origine de ce phénomène depuis de nombreuses années. L’Afrique du sud est un pays fortement peuplé avec 57 725 606 habitants (2018), cette population est fortement diversifiée et composée de 04 principaux groupes (les noirs, les blancs, les métis, les indo-asiatique). En 2018 on note une économie de récession enregistrée par les sud-africains avec une croissance de 0,8% sur le PIB contrairement en2017 qui avait une croissance au taux de 1,4%. En 2019 le FMI qui baisse ses prévisions de croissance à 1,2% au lieu de 1,4% à cause de la chute des matières premières avec certaines mines qui ont été paralysée et une multitude des mouvements sociaux. Aujourd’hui, on note un taux de chômage qui est supérieur à 27% donc plus du quart de la population Sud-africaine est sans emplois, on observe également près d’un tiers de la population qui a abandonné les recherches d’emplois soit 37%. Malgré la xénophobie présente sur le territoire, l’Afrique du sud fait toujours parti du top 3 des puissances africaines. Pour développer tout ceci et apporter plus d’éléments de compréhension, dans une première section nous parlerons des causes de la xénophobie sur l’économie sud-africaine. Dans la deuxième section, nous parlerons des conséquences que ces pratiques ont sur l’économie et nous proposerons des solutions.

                                                                                                                                   

  • Synthèses des nouvelles récentes

Un article a été publié le 17 octobre 2019 concernant une relocalisation des réfugiés après la récente vague d’attaque xénophobes qui a visé les étrangers. On note une centaine qui a manifesté à cause d’un manque de sécurité dans la zone. Ces réfugiés qui préfèrent aller voir ailleurs avant que la situation ne s’aggrave.

 


  1. Causes de la xénophobie en Afrique du sud

Comme nous le savons tous les causes du soulèvement en Afrique du sud ne datent pas d’aujourd’hui entre l’apartheid, la revendication de la langue officielle, l’envahissement par les étrangers et ses causes sont à des volets multiples notamment :

  1. Causes actuelles :

-chômage et pauvreté : Nous enregistrons un taux de chômage qui avoisine les 30% qui est un niveau record depuis une décennie. On note une équivalence de 500 000 personnes qui se sont ajoutées aux 6 millions de chômeurs depuis le premier trimestre de l’année 2019 avec des pertes d’emploi dans de nombreux secteurs (bâtiment, mines, banque, transport etc.) Ces résultats s’expliquent par le recul de la croissance et la crise du secteur de l’électricité qui n’encourage pas les investisseurs étrangers. Le chômage devient une véritable question pour les jeunes de 25 ans qui souhaitent entrer dans le marché du travail, on note un demi qui recherche l’emploi sans toutefois le trouver. Ce facteur vient mettre en danger la population du pays. On note également que près de la moitié de la population vit en dessous du seuil de pauvreté.

Plusieurs causes sont à l’origine de cette pauvreté en Afrique du sud telles que la baisse des investisseurs étrangers, la dépendance des ménages aux crédits à la consommation, l'augmentation des prix, un taux de chômage frôlant les 30 % et l'incertitude autour des réformes.  Selon l’ancien président Frederik Willem de Klerk n'a pas dit autre chose « l’un de nos plus grands échecs au cours des 25 dernières années a été de ne pas être parvenu à une plus grande égalité. Nous sommes devenus l'une des sociétés les plus inégalitaires au monde. » Ces propos de l’ex-président nous montrent dans un article publié par le journal le monde que l’Afrique du sud ne fait que régresser depuis la fin de l’apartheid en 1994 on note à l’heure actuelle un taux de chômage supérieur à 1994 et une pauvreté plus élevé observé par les populations. 

- Accuse les pays voisins de voler leur travail : les sud-africains sont en manque d’emploi avec un taux de chômage qui devient de plus en plus significatif, le gouvernement ou encore les entreprises locales préfèrent employer les personnes des pays voisins voir étrangers que d’employer les sud-africains ce qui crée de nombreuse manifestation sur la place publique, une certaine rancune est enregistrée par la population et ces actes sont jugés comme étant des actes xénophobes.


 La population manifeste en agressant les étrangers africains, en créant des manifestations pour pouvoir nuire au bien commun des autres afin qu’ils quittent le pays pour qu’ils s‘accaparent leurs emplois. De graves incidents ont également eu lieu lors d’une grève controversée des chauffeurs-routiers du pays, qui dénoncent le recours croissant de leurs employeurs à des étrangers. Le brigadier Jay Naicker évoque « Le peuple sud-africain a faim mais il reste à la maison, alors que des entreprises du pays préfèrent employer des étrangers payés moins cher, a déploré lundi auprès de l’AFP (Agence France-Presse) la représentante d’un syndicat de routiers, Sipho Zungu. Ça fait deux ans que l’on discute avec le gouvernement et les patrons, mais il n’y a toujours pas de solution. »

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