Entreprise Decathlon
Étude de cas : Entreprise Decathlon. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar teqpaf • 5 Avril 2018 • Étude de cas • 2 792 Mots (12 Pages) • 1 346 Vues
MESSAD Massy 24/01/18
ROBERT Charles
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2017/2018 M. Turzi
Table des matières
Présentation générale de l’entreprise1
Organisation2
Structure3
Production……………………………………………………………………………………
L’intégration verticale………………………………………………………………………...
Chaîne de valeur BTWIN4
Cycle Exploitation/ Financier5
Chaîne de valeur6
- Présentation générale de l’entreprise
- Organisation
Décathlon est une société créée en 1976 par Michel Leclerq, cousin de Gérard Mulliez, fondateur d’Auchan. Il ouvre sa première boutique à Englos-les-Géants près de Lille, avec comme concept le libre-service et équiper sous le même toit tous les sportifs au meilleur prix. Ce n’est au départ qu’un point de vente d’équipements sportifs, mais en 1986, « Décathlon Production » voit le jour, et l’enseigne Décathlon se met à vendre ses propres équipements.
Son développement est rapide, présent dans 40 pays en 2017, c’est plus de 1100 magasins qui sont présents partout dans le monde. Avec un chiffre d’affaire de plus de 10 milliards d’euros en 2017, Décathlon culmine a plus de 78 000 employés (chiffre de 2016), son secret est l’expansion : création de marques spécialisées dans certains sports, comme Tribord, spécialisé dans la natation, Quéchua, équipementier pour les sports en montagne.
Ils comptent sur environ 60 fournisseurs, dans des domaines variés comme l'agrochimie, l'injection plastique, la soudure plastique, l'électronique, ou l'emballage, qui livrent des produits finis, des semi-finis ou des composants à nos entrepôts européens approvisionnant les magasins français, ils sont donc complets : ils vont de la recherche à la production.
Quelques informations clés :
- Création : 1976
- Fondateur : Michel Leclercq
- Forme juridique : Société Anonyme
- Slogan « A fond la forme »
- Effectif : 78000
- CA : + de 10 Milliards en 2016
- Siège Social : Villeneuve-d’Ascq
- Production
Aujourd’hui, les produits DÉCATHLON représentent 50% du chiffre d’affaire des magasins. Les produits sont divisés en 18 marques, appelées « Marques Passion », ils font partie de la méthode de l’intégration verticale :
- TRIBORD (sports d’eau)
- KIPSTA (sports collectifs)
- QUECHUA (montagne)
- INESIS (golf)
- GEOLOGIC (nature)
- DOMYOS (fitness)
- DÉCATHLON CYCLE (cyclisme).
- FOUGANZA (Equitation)
- KALENJI (athlétisme)
- ARTENGO (Tennis)
- OUTSHOCK (sports combat)
- NABAIJI (aquagym)
- WED’ZE (ski)
- SIMOND (escalade)
- CAPERLAN (pêche)
- SOLOGNAC (chasse)
- APTONIA (Nutrition)
- ORAO (lunettes soleil adaptées au sport)
Nous pouvons affirmer que Décathlon cherche à se démarquer dans un maximum de sport possible et que cette entreprise ne craint pas la concurrence.
D’abord destinées à permettre à Décathlon de garder leur stratégie qui était d’offrir des produits de qualité bon marché, les marques Passion sont aujourd’hui de plus en plus spécialisées. Leur bureau d’étude est situé à Villeneuve d’Acsq. Ce choix fut motivé par plusieurs raisons :
- Tout d’abord, fabriquer soit même les produits plutôt que de les acheter permet de récupérer les marges des filières et ainsi de réaliser des économies permettant de continuer à offrir des produits de bonne qualité à bas prix.
- Proposer d’autres produits et sa propre marque permet aussi de limiter la pression que pourraient imposer des fournisseurs placés en position de force (monopole, oligopole), comme c’est le cas par exemple pour les chaussures de sport (NIKE, ADIDAS).
- Proposer d’autres marques permet aussi à Décathlon de se démarquer par rapport à ses autres concurrents distributeurs (GO SPORT, INTERSPORT …).
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Bureau d’étude Décathlon à Villeneuve d’Ascq
Figurant sans doute parmi les distributeurs occidentaux de produits de grande consommation qui a poussé le plus loin la logique de filière, en s'attachant à remonter jusqu'aux composants de base des matériels qu'il fait fabriquer, le groupe français travaille avec 400 sous-traitants en Asie, dont 250 en Chine. Un nombre en diminution depuis trois ans, où, de 5.000 partenaires en 2000, il est passé à 2.500 aujourd'hui. Si ce mouvement est dû à une démarche de qualité sociale, il relève aussi d'un impératif économique : optimiser les approvisionnements. Car, depuis 1986, ils exercent deux, voire trois métiers : au commerce de détail se sont ajoutés la conception de produits à marque propre donnés à fabriquer à des sous-traitants, puis le développement d'équipements innovants en termes de technologie sportive, avec le développement de « Décathlon Création ».
Décathlon, qui s'est associé à la démarche de la Fédération des professionnels du sport (FPS) pour surveiller la qualité de ses sous-traitants, envisage de rejoindre l'initiative « clause sociale » de la Fédération des entreprises du commerce et de la distribution (FCD), ce qui a pour conséquence de se séparer de 14 de ses fournisseurs chinois. S'il s'agissait en partie de restreindre leur nombre pour prendre en compte des contraintes de massification, pour certains, la décision a aussi été motivée par des raisons sociales, touchant aux horaires de travail ou à l'hygiène.
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