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Docteur David DOSA - « Un chat médium nommé Oscar ».

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Par   •  21 Novembre 2016  •  Fiche de lecture  •  2 383 Mots (10 Pages)  •  1 424 Vues

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Table des matières

Introduction                                                                                      1

        

Synthèse                                                                                             1

        Comment les familles passent-elles du statut proche à celui d’aidant ?      1

Continuer les soins palliatifs ou privilégier la mort ?                               1

Recherche du Docteur Dosa sur les dons du chat Oscar                               2

Soignant, quelle position, posture adoptée… ?                                      2

Commentaires                                                                                      3

Conclusion                                                                                     3

Références bibliographiques                                                              4

        



Introduction

Docteur David DOSA est médecin gériatre à l’institut de Steere House, et professeur-chercheur à l’université Brown, en Rhode Island. Steere House est un établissement accueillant les personnes âgées en fin de vie. En 2005, David Dosa a fait une étude de cas sur un chat Oscar, il a « une incroyable capacité à prédire quand les résidents sont sur le point de mourir ». Cette étude de cas a été ensuite inscrite dans le « New England Journal of Medecine », revue médicale américaine. C’est qu’après cette publication qu’il a écrit le livre en 2010, composé de 253 pages,  « Un chat médium nommé Oscar », où il explique ses expériences avec Oscar.

Synthèse

A la lecture du livre, les thématiques ressorties sont la position du soignant face aux familles, la recherche du docteur sur le chat Oscar, la question de l’acharnement thérapeutique ou la mort, puis le rôle d’aidant des familles.

Comment les familles passent-elles du statut proche à celui d’aidant ?

        Les familles sont, tout d’abord, le conjoint, les enfants, des amis du patient. Mais ils deviennent rapidement un aidant auprès de ce patient.

        Le proche dans ce livre est la personne ayant un lien particulier avec le patient. Il s’agit alors de l’entourage, un enfant, un conjoint,… Le proche est tout d’abord celui qui est présent lors de l’annonce de la maladie. Il accompagne d’abord son conjoint, ou l’un de ses parents dans l’acceptation de la maladie. Cependant, la personne vivant continuellement avec le patient ne se rend pas toujours compte du comportement anormal de celui-ci. Puis lorsque le verdict tombe, il est souvent difficile à accepter. J’ai remarqué dans le récit que les personnes réagissaient de différentes façons, soit par le silence, soit par des pleurs. Mais chaque être unique a une réaction différente. Puis, « en général, les proches finissent par accepter, non sans dignité et même avec élégance, puis la vie continue. » p31. Lorsque la pathologie est acceptée, c’est à ce moment qu’ils se rendent compte des symptômes. Ils se donnent à corps perdu dans le soutien de leur proche en répondant aux exigences, à leurs demandes. « J’ai dû me battre bec et ongles et faire jouer mes relations pour lui trouver un lit. »p93. Ils ne vivent que par le malade en s’oubliant eux-mêmes. « On assiste souvent à une lente dégradation de l’entourage, et bientôt les proches ne sont plus que l’ombre d’eux-mêmes »p31.

        Les familles ressentent une certaine culpabilité d’avoir laissé leur proche dans un établissement tel que Steere House. Elles ressentent la peur de perdre leur être si cher à leurs yeux. Elles sont angoissées de voir la mort proche. Elles sont parfois en désaccord avec les décisions prises par le médecin, et veulent, à leur niveau, être  présent. « Ne sachant plus vers quel saint nous vouer, nous avons décidé de dormir auprès d’elle. »p148 C’est pour cela qu’elles se placent dans une position d’aidant naturel pour le patient. Elles veulent être présentes au maximum près d’eux, vivre les derniers moments, les derniers souvenirs. La dernière présence permet de soulager le patient du poids de la maladie pour les laisser partir libre. « Lorsque l’un disparait, l’autre reste seul, ne tenant plus que dans la main que la ficelle du cerf-volant. »p114.

Continuer les soins palliatifs ou privilégier la mort ?

Le récit traite tout ce qui concerne les soins palliatifs. Ceux-ci sont proposés par l’équipe soignante lorsque la maladie grave fait souffrir le patient et qu’il se trouve en phase terminale. Généralement, les familles ne veulent pas d’acharnement thérapeutique et sont plutôt d’accord avec le docteur Dosa. Il semble contre cet acharnement. « Le traitement antidouleur est généralement bien accepté comme ultime recours quand nous n’avons rien d’autre à proposer »p69. Cependant, parfois l’amour est trop présent, et le proche n’accepte pas de voir son être cher aller peu à peu vers la mort. « Je tiens à ce que l’on néglige aucun traitement »p77. Mais qui peut choisir du destin d’une personne incapable de donner son avis ? Même si le proche n’est pas prêt à entendre la vérité. Docteur Dosa est là pour exprimer les dernières volontés d’un patient s’étant confié et respecter au maximum ce qu’on lui a communiqué. « Ne devons-nous pas tenir compte de sa volonté ? »p161. « Papa voulait que l’on mette tout en œuvre docteur »p207.

Recherche du Docteur Dosa sur les dons du chat Oscar

Oscar est un élément important du livre, les idées du docteur Dosa évolue au fur et à mesure du récit. 

Docteur David Dosa est réticent à croire au don du chat Oscar, de prédire la mort des patients. « Ce décès était à mettre au compte de la démence et d’un cancer à évolution foudroyante ; le chat n’y était pour rien »p19. Le médecin, véritable scientifique, ne peut croire à une telle chose surnaturelle. Cependant, il ne peut nier la coïncidence. C’est pourquoi il commence à se questionner. « Oscar ne chercherait-il pas tout bonnement à intégrer l’équipe »p84, « Serait-il sensible à quelques odeurs ou hormone, imperceptible à nos narines ? »p84. Il tente alors de trouver des réponses scientifiques qui expliquent ce phénomène en se renseignant auprès des familles des personnes décédées. Plus le temps passe, et plus le docteur commence à croire à cette histoire. « N’aurai-je pas, moi aussi, fumé de cette herbe-à-chat ? »p101. Cependant, ce dont il est sûr c’est le l’animal apporte réconfort et bienêtre au patient. Scientifiquement, il essaie de se convaincre lui-même, en admettant l’hypothèse de l’odorat développé du chat. N’ayant pas de recherches fondées, il laisse le lecteur se faire sa propre opinion.

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