Le déstockage est-il une solution efficace face au gaspillage ?

LE DÉSTOCKAGE EST-IL UNE SOLUTION EFFICACE AU GASPILLAGE ?

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Le gaspillage à des conséquences néfastes sur l’environnement et l’écologie. Le Facteur humain n'est néanmoins pas le seul acteur à ces conséquences même s’il représente une grande partie. En effet, au-delà des individus et des ménages, les déchets représentent également un défi plus large qui affecte la santé humaine et les moyens de subsistance, l'environnement et la prospérité.

La gestion des déchets solides est un problème universel qui concerne chaque personne dans le monde. Et avec plus de 90 % des déchets jetés ou brûlés à ciel ouvert dans les pays à faible revenu, ce sont les pauvres et les plus vulnérables qui sont touchés de manière disproportionnée.

Ces dernières années, des glissements de terrain de décharges ont enseveli des habitations et des personnes sous des tas de déchets. Et ce sont les plus pauvres qui vivent souvent à proximité des dépotoirs et alimentent le système de recyclage de leur ville grâce à la collecte des déchets, ce qui les expose à de graves répercussions sur la santé.

Les montagnes de déchets importés, « trésor » d’un village d’Indonésie :

Keman fouille les ordures dans son village de Bangun en Indonésie, le 22 juillet 2019 © AFP Juni Kriswanto

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Le gaspillage fait partie intégrante de tous les secteurs de ventes

(alimentaire, hygiène, textile...). Cependant le gaspillage alimentaire demeure, le secteur le plus gaspillé.

Ce gaspillage alimentaire est essentiellement

dû aux étapes de la distribution et de la

consommation autant bien à domicile qu’en

dehors du foyer. La plupart de ces pertes et gaspillage émerge des pays développés, dont 70% des pays européen. Il représente un problème à l’échelle mondiale. Chaque année, 1,3 milliard de tonnes de denrées alimentaires sont jetées dans le monde. À l’heure où 1 milliard de personnes souffrent de famine ou de malnutrition dans le monde, ces chiffres s’avèrent choquants. La France jette 9 millions de tonnes de denrées alimentaires.

Le gaspillage est donc encore plus important puisqu’il faut ajouter les pertes rencontrées lors de la production, de la récolte ou encore de la transformation des produits.

Bon à savoir :Chaque foyer français jette 79 kg de déchets alimentaires chaque année. Aliments périmés, restes, produits mal conservés, avec plus de rigueur il serait possible de réduire de 20 kg ce gaspillage et ce, sans difficultés.

Malgré les conséquences néfastes du gaspillage alimentaire. Il demeure encore dans une grande partie un manque de prises en compte de la part des consommateurs. En particulier envers les produits Ultra transformés, jetée à de nombreuses reprises dès lors de doute.

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Les déchets représentent également une perte économique et un fardeau pour notre société. La main-d'œuvre et les autres intrants (terre, énergie, etc.) utilisés dans ses phases d'extraction, de production, de diffusion et de consommation sont également perdus lorsque les « restes » sont jetés.

De plus, la gestion des déchets coûte de l'argent. Créer une infrastructure de collecte, de tri et de recyclage coûte cher, mais une fois en place, le recyclage peut générer des revenus et créer des emplois.

Il y a aussi une dimension mondiale aux déchets, liée à nos exportations et importations. Ce que nous consommons et produisons en Europe génère des déchets ailleurs. Et dans certains cas, il devient en fait un bien échangé à travers les frontières, à la fois légalement et illégalement.

➢ Soi-même, consommateurs ➢ Les agriculteurs

➢ Les cantines scolaires

➢ Les grandes surfaces

➢ Les distributeurs

➢ Les producteurs

➢ Les normes réglementaires

➢ La société de consommation ➢ Les politiques et producteurs

À partir du 1er janvier 2022, une loi est entrée en vigueur interdisant les producteurs et distributeurs de produits non alimentaires de détruire leurs invendus, comme prévu dans la loi relative à la lutte contre le gaspillage et à l'économie circulaire, adoptée par le parlement en janvier 2020. Depuis le 1 er janvier, les entreprises ont l'interdiction de détruire leurs produits non alimentaires neufs et invendus. Les entreprises importatrices, producteurs et distributeurs

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ont l’interdiction de détruire leurs marchandises invendues. Les entreprises doivent faire recours aux dons aux associations ou bien revendre à des déstockés.

Après des scandales via des images, ou plusieurs tonnes de vêtements ont été brulés par H et M en 2017, des millions de colis jetés par Amazon en 2019 ont joué un rôle déclencheur.

L'article 45 de la loi Agec (anti gaspillage pour une économie circulaire) votée en février 2020, pendant de la loi Garot dans le secteur alimentaire, les oblige à réemployer, réutiliser ou recycler ces produits, en privilégiant les dons. En cas de non-respect, l'amende peut aller jusqu'à 15.000 euros par manquement.

Afin de réduire le gaspillage, il existe de nombreuses solutions différentes pour chaque acteur de ce gaspillage. À commencer par les consommateurs. Pour lutter contre le gaspillage alimentaire, les consommateurs peuvent acheter à l'unité

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