Régimes totalitaires 1930
Commentaires Composés : Régimes totalitaires 1930. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Azerty123456 • 7 Mars 2014 • 376 Mots (2 Pages) • 783 Vues
Au sortir de la Première guerre mondiale, l’Europe doit panser ses plaies. Les années 1920 voient un certain retour de la
croissance dans la plupart des pays mais la situation politique et sociale reste très tendue avec la montée des extrêmes, partis
communistes révolutionnaires, et partis d’extrême-droite. La crise des années 1930 provoque un net ralentissement de
l’activité et s’accompagne d’un creusement des inégalités ainsi que d’une aggravation de la misère qui touche surtout les
ouvriers et une partie des classes moyennes. C’est dans ce contexte très difficile que les régimes totalitaires se mettent en
place en Italie, en Allemagne et en Espagne ou se consolident comme en URSS, profitant de cette crise pour attirer vers eux
des masses de gens ayant perdu l’espoir. Des régimes totalitaires façonnent la société pour qu’elle soit conforme à l’idéologie
officielle : on peut parler des sociétés totalitaires. La population doit, de gré ou de force, suivre le mTout d’abord, les gens sont encadrés par une idéologie omniprésente. Les médias sont utilisés par le pouvoir qui en fait des
instruments de propagande. La censure étouffe toutes les idées alternatives et donc jugées subversives. Car il ne doit plus
rester que les images que le régime veut véhiculer. «La propagande devient alors véritablement manipulatrice. Elle fonde ses vérités
- qui doivent être partagées par le plus grand nombre - indépendamment de toute adéquation aux faits.», écrit F d’Almeida dans son
livre Image et propagande (doc.2). On manipule les événements, on réécrit l’histoire pour que cela «colle» avec l’idéologie ou
pour la justifier. Ces images placées le plus souvent possible devant les yeux des populations doivent devenir leurs seules
références. «L'image déforme ainsi la réalité et diffuse une situation plus conforme à l'idée que les dictatures se font de leur élite
politique et de leur histoire.», écrit aussi F. d’Almeida. C’est en effet par l’image en particulier que les dictateur tentent
d’imposer leurs idées. Les écrits subversifs sont détruits ou d’un accès très limité. Cela est illustré par les autodafés, courants
dans l’Allemagne nazie. Les photos sont retouchées, par exemple, les visages des personnalités politiques condamnées lors des
procès de Moscou sont effacés des images d’archives, leur existence même et donc celle d’un courant d’opposition, est niée
(doc.2).
B. Une société soumise a
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