L’éducation sentimentale

Le corpus soumis à notre étude est composé de deux textes « L’éducation sentimentale »  par Flaubert, « La Fortune des Rougons » par Zola à l'époque du XIXéme siècle. Un tableau peint par Eugène Delacroix s'intitulant La Liberté guidant le peuple » est lui aussi introduit dans le corpus. La question que nous nous poserons est la suivante : De quelle manière les documents du corpus rendent-ils compte d'une révolte populaire ?         

I.

a)

Le point commun mis en évidence dans ces deux textes ainsi que dans le tableau est la Révolution.En effet, on remarque de nombreux symboles de la révolution et de la France dans les deux textes et le tableau, «Marseillaise »(l.1), « bonnet rouge »(l.4), « baïonnettes»(l.5)  chez Flaubert et «drapeau »(l.14), « rouge »(l.17), « bonnet phrygien »(l.21) chez Zola. Dans le tableau de Delacroix, la femme porte un drapeau, son bras est levé et son torse est en avant. Elle dirige les personnes et s'apprête au combat. Dans le tableau ainsi que dans le texte(indirectement) de Zola, on mentionne les couleurs rouge : le sang, et le blanc : la royauté.

Le drapeau est déchiré dans le tableau et la bannière est sanglante dans le texte de Zola.

b)

De plus, un champ lexical du combat et des armes est présent dans le texte de Flaubert Révolution, « baïonnettes »(l.5), « casques »(l,4), chez Zola nous avons «insurgé »(l,1), des verbes d'actions sont également présents «retenti »(l.1), « penchèrent »(l.2), « précipita »(l.3),  « disparaissait »(l.6), « montait » (l.7) chez Flaubert comme chez Zola avec les verbes « retira »(l.16), « tombait»(l.19), « prit »(l.22), « serra »(l.22). beaucoup d'armes sont présentes dans le tableau: fusils, épées, baïonnettes.

        c)

Toutefois, la présence du peuple est omniprésente chez Flaubert ainsi que dans le tableau de Delacroix, il est représenté par un jeune garçon situé au deuxième plan, juste à côté de Marianne(elle aussi représente la Liberté guidant le peuple). C'est une vraie révolution, qui touche tout le monde car il y a « une masse grouillante »(l.6) chez Flaubert, il y a une forte présence des classes sociales dans les deux textes.  

II.

A)

En revanche, de nombreuses différences caractérisent les textes ainsi que le tableau.

En effet nous pouvons constater différents personnages, Il y a la présence de la classe sociales  dans touts les documents mais chez Flaubert et Zola ils sont en « masse »(l.6 Flaubert) et sont entrain de manifester. Que chez Delacroix  ils combattent, cela se confirme avec de nombreux cadavres au sol et nu comme la classe sociale. De plus le tableau mais en avant les bourgeois qu'on peut voir au premier plan avec un costume, un chapeau et une armes mieux sophistiquées. Il y a aussi la présence d'un enfant dans le tableau qu'on a pas dans les autres documents.  Dans les textes de Zola et de Flaubert Il y a la présence du champ lexical du son « retentit » , « un long mugissement » (l.8) pour Flaubert  et « crièrent-ils » pour Zola qui  donne des scènes à effet sonore forts.

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