Le match : 2-0
Fiche de lecture : Le match : 2-0. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Haazh • 9 Novembre 2014 • Fiche de lecture • 357 Mots (2 Pages) • 626 Vues
Le match : 2-0
Le Classique a été brillamment revisité, dimanche, au Parc des Princes. Entre la fougue et l’intensité des Marseillais et la maîtrise des Parisiens, l’opposition a été totale, le tempo élevé. Si la balance a penché en faveur du PSG (2-0), c’est grâce à l’efficacité du champion de France en titre et à son expérience. Car l’OM a prouvé qu’il pouvait faire au moins jeu égal avec son historique rival, même en changeant de système (4-2-3-1), même sans Ayew, Romao ni Morel. Les tentatives des canonniers olympiens ont simplement manqué de justesse, ou de réussite. De la tête de Gignac sur le poteau (5e) à son lob raté (52e) en passant par les frappes d’Alessandrini (7e, 30e) et de Payet (27e), les joueurs de Marcelo Bielsa se sont créé une demi-dizaine d’occasions. A cet allant offensif, qui s’est tari après l’expulsion sévère d’Imbula (79e), les Phocéens ont ajouté leur traditionnel pressing, dont les Parisiens ont mis plus de trente minutes à prendre la mesure.
Les qualités techniques de Verratti, Lucas ou Pastore ont offert de l’air au PSG. Le milieu argentin, d’un tir dans la surface repoussé par Mandanda (22e), a montré la voie à ses partenaires. Plus prompt que Mendy, Lucas (38e) a donné l’avantage aux siens. La fatigue des Marseillais et leur besoin de revenir au score aidant, les Parisiens ont eu progressivement plus d’espaces pour s’exprimer. Alors que Mandanda s’était étiré sur une frappe de Cabaye (67e), c’est Cavani, jusque-là maladroit, qui a inscrit le but du break (85e). La fin de match, durant laquelle le revenant Zlatan Ibrahimovic a disposé de plusieurs occasions de marquer, aurait pu être cruelle pour les Marseillais. Comme face à l’OL il y a deux semaines (0-1), ils s’inclinent, et voient revenir à un point leurs adversaires du soir.
Le tournant du match : Les dix premières minutes
En dix minutes, les premières de la partie, l’OM aurait pu ouvrir le score, et même le creuser. Gignac a d’abord trouvé le poteau d’une tête sur corner (5e), puis Alessandrini (7e) et ce même Gignac, d’une frappe enroulée (9e), ont fait passer un frisson au public du Parc des Princes.
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