Le Parkour
Dissertation : Le Parkour. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar dissertation • 18 Décembre 2012 • 1 360 Mots (6 Pages) • 883 Vues
Le Parkour
Introduction:
Plus qu’un sport c’est aussi un art de vivre, consistant à se déplacer le plus rapidement possible, que ce soit en milieu urbain ou naturel . Cela tout en franchissant tous les obstacles existant tels que barrières, murs, banc, arbres et autres de la manière la plus efficace possible. Le Parkour s'est développé en France dans les villes de Lisses et Évry il y a une vingtaine d'années par le sportif David Belle, une sorte d'héritage de son père qu'il a très peu connu.
David Belle a commencé le Parkour après avoir quitté l'école en 1988 à l'âge de 15 ans. Influencé par les exploits de son père Raymond Belle, sportif d'élite et pompier de Paris qui a passé une partie de son enfance en tant qu'enfant de troupe de l'armée durant la guerre du Vietnam. David Belle s'est fait remarqué lorsqu'il a fait sa première vidéo avec un ami, puis il a tourné dans quelques pubs pour BBC, Nike encore Nissan. Il a aussi eu des petits rôles dans quelques films et pour finir partagé la vedette avec Cyril Raffaelli, cascadeur et chorégraphe français, dans les films «Banlieue 13» et «Banlieue 13 – Ultimatum». On peut aussi signaler que David Belle participe actuellement à la chorégraphie des cascades du film «Prince of Persia».
En cours de route, plusieurs personnes l'ont rejoint, Sébastien Foucan, Yann Hnautra, Malik Diouf, Charles Perriere, Châu Belle Dihn, Williams Belle, et Guylain N'Guba Boyeke, formant plus tard le groupe «Yamakasi». Le nom Yamakasi n'a pas été choisi au hasard, dès le départ le groupe cherchait un nom se rapportant au sens «Esprit fort» et ont fini par trouver le nom Yamakasi, issu du Lingala, langue du Zaïre, qui signifie «Esprit fort», «Corps fort», «Homme fort». Aujourd'hui les Yamakasi se sont divisés en plusieurs groupes, Majestic Force et Gravity Style, et ni David Belle ni Sebastien Foucan n'en font partie.
David Belle s'est largement inspiré de «La Méthode naturelle d'éducation physique» de George Hébert, qui consistait à renforcer le corps humain en milieu naturel, avec des répétitions de gestes simples. Cette «méthode» crée par un ancien militaire sert de nos jours aux entraînements de l'armée et des Pompiers de Paris.
Le Parkour est à différentier du freerun, ce dernier descendant bel et bien du parkour, mais qui en est la version esthétique, où l'on pose une acrobatie, un salto de temps en temps. Il faut aussi savoir que le Parkour se passe essentiellement au sol et très peu, voir pas du tout sur les toits et que cela ne se résume pas à faire des énormes sauts ou d'énormes saltos, l'essence même du Parkour étant le franchissement d'obstacles et la sureté, du fait que notre corps est le seul outil qui nous assure en cas de danger, contrairement aux cascades sur les tournages de films. Et pour le vocabulaire, un pratiquant du Parkour est appelé «Traceur», j'insisterai sur ce terme plus tard.
Développement:
Le Parkour dans le monde:
Le Parkour s'est fait connaître aux yeux du grand public grâce aux films «Yamakasi» d'Ariel Zeitoun, «Banlieue 13» et «Banlieue 13-Ultimatum» de Luc Besson. En Suisse Romande, il a commencé à se développer depuis environ 5 ans, principalement à Genève par l'actuelle GTC (Genève Traceur Crew). Il y a des groupes ou «Teams» un peu partout en Suisse Romande, principalement à Genève, Lausanne, St-Prex et Nyon.
La «mentalité Parkour»:
Ce que les traceurs appellent la «mentalité Parkour», c'est simplement la philosophie de David Belle. "Être fort pour être utile", "Être et durer", "Peut importe ce que tu fais, fais le bien", "Si tu penses que tu peux, tu peux tout ce que tu penses." Cette mentalité se rapproche beaucoup de celle des arts martiaux.
En suivant cette mentalité, un Traceur sera là pour aider une personne qui pourrait avoir besoin de ses aptitudes. Un exemple connu chez les Traceurs étant celui de David Belle qui a escaladé deux étages d'un immeuble dont une fenêtre était ouverte, afin d’ ouvrir la porte du propriétaire qui avait perdu ses clefs. Cette mentalité consiste aussi à s'entraîner «dans l'ombre», pour soi, sans chercher à se montrer
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