Le Football

Deux finales. Deux défaites. Et à chaque fois dans des conditions difficiles. Ainsi, en 2010, Yannick Sagbo, alors à Monaco, a d’abord vu le Paris Saint-Germain lui souffler la Coupe de France durant la prolongation (0-1) puis, il y a quasiment un an tout rond, Bordeaux, grâce à un but de Cheick Diabaté à la 89e minute, lui a brisé son rêve au Stade de France (2-3). Surtout que ce jour-là, l’attaquant d’Evian-Thonon-Gaillard, aujourd’hui en Angleterre, avait réussi à inscrire un but face aux Girondins. Insuffisant pour ramener le trophée en Haute-Savoie. Heureusement pour lui, l’Ivoirien, venu découvrir la Premier League l’été dernier, va avoir une nouvelle chance de monter dans la tribune officielle pour célébrer un titre. Avec les Tigers de Hull City, il est ainsi qualifié pour la finale de la Cup, ce samedi, face à Arsenal.

Il a rêvé d'un triplé en finale !

«Il nous reste une grande marche à franchir, nous explique l’attaquant ivoirien, qui n’a malheureusement pas été sélectionné pour la Coupe du monde brésilienne. Il va falloir tout donner pour gagner. C’est ma troisième finale, je suis content d’être arrivé à ce stade-là, mais cette fois ci il faudra la gagner. J’espère ne pas refaire les mêmes erreurs que l’on a faites avec Evian. Il faudra être à fond et tout donner sur ce match, qui est l’un des plus importants de ma carrière. En demie, on a bien joué contre Sheffield qui nous a posé beaucoup de problèmes donc on espère tous ne pas perdre cette finale.» Ce jour-là, face à la formation de League One (3e division), l’ancien Monégasque, titulaire, avait alors égalisé et lancé sa formation vers la qualification (victoire 5-3 au final, ndlr). «C’était tout simplement exceptionnel. C’était déjà à Wembley, l’un des plus grands stades en Europe. Il est magnifique, immense. C’est l’un de mes plus beaux souvenirs cette saison.» D’habitude remplaçant en Premier League, Yannick Sagbo a des chances de débuter ce samedi. «J’ai déjà rêvé qu’on gagnait 3-0 et que j’inscrivais un triplé. Avec le dernier but à la dernière minute, se marre-t-il. Comme ça, je récupère le ballon du match et je le fais signer par tout le monde.» Un scénario pas forcément souhaité par les Gunners, sevrés de titre depuis 2005… - Tanguy LE SEVILLER (@tang_foot)

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