La Danse Orientale
Compte Rendu : La Danse Orientale. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar mymy62 • 25 Novembre 2014 • 1 801 Mots (8 Pages) • 914 Vues
La danse orientale
INTRODUCTION :
La danse orientale a toujours fasciné. D'abord par les mouvements de hanches et du bassin, puis par la grâce des mouvements de bras et parfois avec un accessoire : le foulard. La danse orientale est répandue dans le bassin méditerranéen depuis l'Antiquité, elle a ensuite été introduite en Europe, par dit-on, les hommes de Napoléon qui ont été charmés par cette danse lors de leur campagne en Egypte.
Dans cet exposé, je vous parlerai plus précisément de la danse orientale en Egypte et de ses alentours, de l'histoire jusqu'à la postérité de ce style de danse. Dans une première partie, j'évoquerai les origines, l'histoire et la postérité de la danse orientale. Dans une seconde partie, je décrirai les caractéristiques et les différents types de mouvements de la danse orientale. Enfin, j'évoquerai de célèbres danseuses orientales.
1 ERE PARTIE :
A- LES ORIGINES :
La danse orientale serait la survivance d'une danse dédiée à la Déesse mère pour assurer la fertilité des femmes. Cependant, il est très difficile de déterminer les origines de la danse orientale. Elle a été essentiellement transmise de manière orale et par imitation de gestes. C'est pour cela que nous n'avons pas de documents nous apprenant les bases de la danse orientale et que nous ne pouvons confirmer si les mouvements du bassin viennent de là. Cependant, il a été retrouvé des illustrations de ce type de danse dans certaines cultures anciennes. Mais c'est dans l'Est du bassin méditerranéen que la danse orientale a gagné le plus grand raffinement. Nous n'avons pas trouvé de documents relatant précisément la danse orientale dans l'Egypte pharaonique. Nous savons seulement que c'était une activité féminine qui était pratiquée pour certaines occasions : lors des banquets, des fêtes religieuses par exemple. La danse orientale était souvent pratiquée par les esclaves pour distraire le maître. La danse orientale actuelle aurait été introduite par les Turcs. L'Egypte a été conquise vers 1250 et a fait partie de l'Empire Ottoman pendant presque 400 ans. Il s'est certainement produit au cours de cette période un échange et un brassage culturel entre l'Egypte et les Turcs.
B- LES EUROPEENS ET LA POSTERITE DE LA DANSE ORIENTALE :
En 1798, lors de la campagne de Bonaparte en Egypte, les almées ( les danseuses professionnelles) ne voulant pas danser devant les hommes (à cause des traditions), quittèrent le Caire. Cependant, un autre groupe de danseuses appelées les ghâwasi (se sont des danseuses populaires) en profitèrent pour allier la danse et la prostitution. Elles réussirent à semer le trouble parmi les troupes et furent exécutées.
Au XIXe siècle, l'Occident manifeste un vif intérêt pour l'Orient et particulièrement pour la danse orientale. Les peintres et les écrivains se mettent à voyager pour découvrir cet art. Il est probable que la danse ait évolué sous l'impulsion du regard des européens. Au début du XIXe siècle, il existe en Egypte des sortes de cafés : le Khawa traditionnel arabe et le Malha réservé aux européens. C'est dans le Malha qu'évolue la profession de danseuse.
Au début du XXe siècle, la danse orientale apparaît dans les cabarets et rencontre un certain succès. Les danseuses empruntent au ballet occidental les déplacements, le travail sur les pointes et étoffent les mouvements de bras. Elles ne dansent plus pieds nus. Au début du XXe siècle, Loïe Fuller, une danseuse américaine met au point des chorégraphies avec de grands voiles de soie. Elle est la première à se produire seule et à proposer des éclairages à des fins purement esthétiques. Aujourd'hui, la danse orientale en Egypte est essentielle, pas une fête ne se fait sans danseuse orientale. Pourtant, c'est en Occident et plus précisément aux Etats-Unis et en Allemagne que les danseurs ont compris l'intérêt du patrimoine égyptien et tentent de conserver l'esprit de cet art depuis vingt ans.
II EME PARTIE :
A- DEUX STYLES DE DANSE :
Aujourd'hui, nous distinguons deux styles de danse orientale : le baladi et le sharqi.
Le baladi désigne les danses populaires, dansées principalement dans les villages. Elle se danse avec les bras près du corps et avec comme accessoire le bâton ou la canne reproduisant ainsi les danses masculines incitant au combat. Le baladi se danse sans laisser apparaître le ventre, sur le rythme des percussions, la mélodie est souvent répétitive.
Le sharqi désigne la danse traditionnelle des palais égyptiens et des cours ottomanes. Les mouvements sont beaucoup plus amples, les bras décrivent très souvent des arabesques. La musique est un mélange entre les instruments occidentaux et orientaux. Le sharqi se danse à ventre découvert, le costume est composé d'un bustier et d'une ceinture où figurent de nombreux strass et paillettes. Les danseuses peuvent utiliser le voile, la canne ou les cymbalettes de doigts encore appelées Sagat. Le style "Sharqi" reste la référence pour désigner la danse orientale.
B- CARACTERISTIQUES DE LA DANSE ORIENTALE :
La danse orientale est souvent qualifiée de "danse du ventre". Cependant, on ne devrait pas la qualifiée comme tel parce que la danse orientale ne se danse pas qu'avec le ventre. Elle est composée d'ondulations, de tremblements, d'arabesques, de "huit" verticaux ou horizontaux effectués avec les hanches ou encore de torsions. Tout le corps travaille :
• Les bras sont très importants, ils ont à la fois une fonction pour équilibrer le corps et une pour "décorer" et donner plus de grâce aux mouvements.
• Les genoux sont essentiels : ils doivent souvent rester souples dans tous les pas, surtout pour les sauts, les mouvements de bassin et de hanches, ils suivent les mouvements du corps ce qui permet de donner plus d'ampleur.
• La cheville est importante pour l'équilibre, elle permet d'amortir les mouvements de jambes et
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