L'influence des femmes dans les oeuvres de Baudelaire
Compte Rendu : L'influence des femmes dans les oeuvres de Baudelaire. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar ahmad • 24 Mars 2013 • 348 Mots (2 Pages) • 1 574 Vues
LES FEMMES
La moitié du XIX ème siècle est une période de transition entre le romantisme et le naturalisme mais aussi une période marquée par l’apparition du symbolisme et du parnasse. Baudelaire, surnommé « poète maudit », publie en 1857 un recueil de poésie intitulé Les Fleurs du Mal dans lequel il exprime dans plusieurs poèmes le thème de la femme. La partie des Les Fleurs du Mal que Baudelaire consacre aux femmes est située dans la section Spleen et Idéal et est habituellement décomposée en plusieurs cycles, bien qu’on trouve des poèmes sur les femmes dans Tableaux Parisiens jusqu’à la Mort. Dans ces poèmes, la femme est présentée comme sensuelle et envoutante, maternelle et aimante, mais aussi belle et 'inaccessible.
Dans un premier temps nous analyserons l’influence des femmes dans l’œuvre de Baudelaire. Ensuite dans un deuxième temps nous analyserons la fascination pour le féminin pour ensuite traiter, dans un dernier temps la conception ambivalente de la femme.
I ) L’influence des femmes
Les amantes de Baudelaire vont être une des principales sources d’inspiration. C’est pour cette raison, qu’on peut distinguer plusieurs cycles, chacun correspondant a une amante de l’auteur dans ce recueil.
Le premier cycle, constitué par les poèmes compris entre « Parfum exotique » et « Je te donne ces vers afin que si mon nom », dans la section « Spleen et Idéal », correspond à Jeanne Duval, une mulâtresse avec laquelle Baudelaire avait entamé une relation. Sa apparence physique est décrite : elle avait des cheveux noirs éclatants, qui sont décrits avec sensualité, exotisme et désir dans « La Chevelure », où les cheveux évoqués au vers 26 « enivrent ardemment » le poète et le remplissent de désir au vers 29. Baudelaire aussi la décrit avec des grands yeux bruns, dans « Sed non Satiata », des lèvres sensuelles, et ce que Baudelaire appelle des « seins aigus ». Psychologiquement, elle est caractérisée comme sournoise, menteuse
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