L'endurance
Dissertation : L'endurance. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar khouloud_007 • 7 Juin 2012 • Dissertation • 1 865 Mots (8 Pages) • 3 737 Vues
Introduction
S'il est un terme qui revêt des sens différents c'est bien celui d'endurance. Dans la présentation qui suit Nous donnons, les significations les plus fréquentes de ce mot, des façons de mesurer l’endurance et des applications pratiques à ce concept. Le sens commun applique le terme d'endurance à tout ce qui dure, ce qui se prolonge dans le temps. Une définition plus rigoureuse dit que l'endurance représente l'aptitude à résister à la fatigue. Partant de cette définition assez générale, les sens changent quelque peu selon les termes auxquels ils se raccrochent.
1. Définition :
L'endurance est la capacité de maintenir dans le temps un certain niveau d'intensité exigée.
Scientifiquement, on définit l'endurance comme une aptitude à maintenir un effort d'une intensité relative donnée pendant une durée prolongée. Elle peut se quantifier par un taux de diminution de l'intensité relative de l'exercice au fur et à mesure qu'augmente la durée des épreuves.
En sport, et de manière générale pour les efforts physiques, l'endurance physique fait intervenir les facteurs suivants :
• Endurance cardiovasculaire et respiratoire : le cœur et la respiration doivent fournir un apport en oxygène suffisant pour maintenir l'intensité voulue ;
• Endurance musculaire : le travail prolongé fait notamment intervenir les fibres musculaires de type 1 ;
• Volonté, résistance morale à la fatigue.
On trouve des épreuves d'endurance dans de nombreuses disciplines sportives. En athlétisme par exemple, l'endurance concerne les courses de fond (5 000 mètres, 10 000 mètres, marathon) voire demi-fond (800 mètres et 1 500 mètres)
On peut dire qu'il existe différents types d'endurance qui sollicite différentes filières énergétiques dans notre corps.
I. Types d’endurance :
L’Endurance de vitesse : (cyclique ou acyclique) : il s'agit de la phase où l'athlète cherche à maintenir sa vitesse maximale atteinte. Exemple: dernière partie d'un 100m athlétique.
L’Endurance de force : (force explosive, détente etc...) : il s'agit de la répétition d'efforts musculaires d'intensité maximale. Exemple : enchaînements dans un combat de boxe.
L’Endurance de réalisation : des habiletés sportives (technique, coordination) : il s'agit de différencier le simple exercice de style et la rentabilité de la technique lui permettant de devenir un paramètre indissociable de la performance.
L'Endurance fondamentale : est l'endurance tout court, qui permet par exemple de maintenir un rythme de croisière lors d'un footing tranquille. C'est surtout l'allure des débutants, mais c'est aussi une allure de récupération pour les sportifs confirmés. Le travail musculaire se fait principalement en aérobie, à environ 70-75 % de la Puissance Maximale Aérobie (puissance de l'exercice à VO2 max).
L'Endurance active : est un seuil au-dessus. Elle est en général maintenue quelques minutes mais peut être prolongée par l'entraînement et correspond à environ 80-85% de Puissance Maximale Aérobie. Quand arrive un essoufflement, c'est que l'on est plus dans le cadre de l'endurance. On est alors en filière anaérobie.
L’Endurance aérobique: Effort qui peut durer longtemps si le sujet est un minimum entraîné; l'organisme dégrade de l'oxygène pour s'alimenter. Ce type de résistance à l'effort peut durer des heures, par exemple faire un footing à son rythme, du vélo toujours dans un rythme permettant de tenir sur le long terme.
II. Les bienfaits de l’endurance :
L’endurance permet de lutter contre :
ARTHERIOSCLEROSE :
L’activité physique ralentit la progression ou diminue la sévérité des lésions athéromateuses au niveau des carotides. Q
Qu'est-ce que c'est ?
De façon générale, le terme "sclérose" désigne toute dégénérescence fibreuse d'un tissu ou d'un organe. Avec l'âge, les tissus qui constituent les artères perdent leur élasticité et deviennent plus rigides. Le vieillissement normal des artères se nomme artériosclérose.
L'artériosclérose s'accompagne très souvent de dépôts lipidiques (cholestérol) sur la paroi interne des artères. Ces plaques blanchâtres se nomment athérome (du grec athérê : bouillie).
On parle d'athérosclérose lorsque l'artériosclérose s'accompagne de plaques d'athérome. C'est le cas le plus fréquent.
L'athérosclérose associe l'épaississement de la paroi des grosses artères (aorte abdominale, coronaires, artères cérébrales, artères de jambes) et leur obstruction par des plaques d'athérome.
Le cholestérol fait partie des graisses qui sont transportées par le sang. En excès, il est responsable de la formation des plaques d'athérome. Ce processus ressemble à celui du calcaire qui bouche les conduits d'une robinetterie. Au fil des années, ces dépôts s'imprègnent progressivement de fibrinogène, de plaquettes, de cellules sanguines, de calcium et se solidifient
ARTHROSE :
Des exercices physiques appropriés tout au long de sa vie sont d’une importance capitale puisqu’ils renforcent les muscles qui entourent les articulations menacées et aident à préserver la mobilité et la fonction articulaires. Le cartilage se nourrit pendant le mouvement.
ANGINE DE POITRINE : (quand le cœur ne reçoit pas assez de sang)
Effet favorable chez les patients ayant une insuffisance coronarienne, une pathologie artérielle périphérique et chez ceux qui on présenté infarctus du myocarde ou une insuffisance cardiaque.
DIABETE : (type 2)
La pratique régulière d’une activité physique améliore l’équilibre glycémique et réduit le risque cardio-vasculaire.
Pour diminuer les
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