Journée De Football

Ma journée de football

Moi et ma maman, nous partons de la maison pour aller à Meauzac, lieu de rendez vous donné par le coach. Dans la voiture ma mère m’a dit : « coco ne stresse pas, ça ne sert à rien. Joues comme tu sais le faire ». Moi, je suis concentré, je suis déjà dans mon match alors qu’il est seulement 8h 30 du matin.

Arrivés à Meauzac, on se dit bonjour et on va vers le vestiaire. A partir de là, le tournoi de Foot a déjà commencé. On est tous dans le vestiaire, sauf Toto qui arrive en retard (comme d’habitude). Lorsque Toto il entre dans le vestiaire avec son sac plus gros que lui, je rigole parce que j’ai l’impression de voir un clown en face de moi avec son carambar à la bouche. Il met un coup de pied dans son sac et s’assoie, toujours en faisant le clown. Le coach nous donne la composition d’équipe pour le premier match et je vois que je suis titulaire au poste d’arrière droit. En sortant du vestiaire, j’entends le monsieur du micro qui crie et qui dit : « premier match à 9h 30, Montauban Football club 1 contre Terrasse du Tarn sur le terrain 1 » A partir de ce moment là, tout les copains de l’équipe commencent à s’exciter et à dire : « OH NON ! On va encore prendre 20 buts, ils sont trop fort, eux. » On se dirige donc sur le terrain 1 avec la trouille au ventre. L’arbitre il siffle le début du match et on est tous prêts à se prendre une raclée dès le premier match.

Ça fait 10 minutes qu’on joue et l’attaquant de l’autre équipe me tacle comme un dingue. Les parents s’affolent et le coach court vers moi pour me demander si ça va. Je panique car j’ai trop trop mal à la cheville, j’ai le cœur qui bas à 300 à l’heure. Les parents me soulèvent en faisant gaffe de pas me faire mal et m’emmènent sur le banc de touche. Le coach pense que ma blessure est grave. On appelle donc les pompiers qui arrivent tranquillement la cloppe au bec; ils sont gonflés ! Ils sont trop cool pendant que moi je meurs de douleur.

Dès que le match se termine, tous les copains arrivent sur moi pour me demander si ma blessure est grave ou pas. Ils font une de ces têtes, j’ai l’impression de voir des chiens battus. Un peu normal, lorsque tu prends 5 à 0 dès le premier match de poule et qu’un joueur de ton équipe se blesse dès le premier match; il n’y a pas de quoi être content. Le coach dit donc aux joueurs d’aller s’asseoir à l’angle du terrain pour le « speach » de fin de match. Ils ont peur de se faire gronder dès le premier match. Je n’y ai même pas assisté à ce speach à cause de cette maudite blessure qui m’empêche de faire un pas.

Lorsque le monsieur des pompiers arrive, il regarde ma cheville. Moi, je regarde mes copains en train de jouer, je veux aller avec eux, même si je ne peux pas. Ça fait des heures qu’il est là lui et qu’il ne m’a rien fait. Finalement il me dit que c’est moins grave que ce qu’on pensait. Il suffit de glacer et je peux rejouer au foot. Je suis heureux et satisfait. Finalement ce pompier m’a soigné vite, je l’aime bien ce gars, il est sympa en plus.

Le tournoi peut reprendre et le monsieur au micro se remet à crier : « prochain match sur le terrain 2, Terrasse du Tarn contre Loubejac ». On n’a pas le droit à l’erreur, Loubejac c’est du niveau promotion. On doit les

...