Edinson Cavani
Documents Gratuits : Edinson Cavani. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Canardraquette • 27 Janvier 2013 • 1 174 Mots (5 Pages) • 851 Vues
C'est lui. Toujours lui. Eternellement lui. Matadorement lui. Edinson Cavani, l'homme providentiel du Napoli, envoie cet après-midi le peuple napolitain au septième ciel. Naples revient à trois points de la Juventus, avec l'optique d'une confrontation directe à disputer à Naples dans quelques semaines. Bref, la Serie A n'a jamais été aussi relancée. Merci Cavani, donc, mais merci aussi Borriello, buteur hier soir face à la Juve et qui est, ironie du sort, un Napolitain pur souche. Pour recoller au leader, l'équipe de Mazzarri devait s'imposer à Parme. Une tâche pas forcément aisée, puisque l'équipe parmesane est la seule équipe invaincue à domicile cette saison en Italie. Mais les Napolitains sont déterminés, et prennent rapidement l'avantage par Hamsik (quelle passe de Dzemaili), l'autre joueur essentiel de ce Napoli. La première période est magnifique. Parme a l'occasion d'égaliser (sauvetage de Cannavaro sur sa ligne) mais Naples a également la possibilité de doubler la mise à au moins trois reprises.
En seconde période, le match devient plus fermé, plus tactique, et le Napoli se dit que ce 1-0 est un score idéal. C'était sans compter sur ce diable de Sansone. Celui qui avait déjà puni l'Inter et la Juve frappe à nouveau, avec la complicité de Cannavaro qui marque presque contre son camp. Naples aurait pu être déboussolé par cette égalisation, mais au contraire, les Azzurri se ruent à l'attaque. Mirante détourne d'abord une jolie tentative d'Insigne. A quelques minutes du terme, Cavani a au bout des pieds le ballon de la victoire, mais foire totalement sa frappe. On se dit alors que, si même lui n'y arrive pas, Naples ne pourra pas repartir avec mieux qu'un point. Erreur. Cavani est un monstre. Il rate une fois, pas deux. Parfaitement lancé par Insigne, l'Uruguayen s'en va dribbler Mirante et marquer dans le but vide. C'est le but décisif, celui qui permet à Naples de mettre la Juve dans son viseur. Que ce soit clair : ce Napoli là, avec ce Cavani là, a toutes les cartes en règle pour y croire.
Le grand retour du Milan AC
Si le grand coup de la journée est à mettre à l'actif du Napoli, l'autre belle opération est pour le Milan AC. Largués en championnat juste avant la trêve, les rossoneri ont entamé 2013 de la meilleure des façons. Sur la pelouse de l'Atalanta, ils enchaînent aujourd'hui un quatrième match sans défaite, dont trois victoires. Ce succès, obtenu sur la plus petite des marges grâce au premier but en 2013 d'El Shaarawy, a une importance capitale au classement. De fait, le Milan AC est ce soir cinquième de Serie A, à seulement six points de la zone Ligue des Champions. Un véritable miracle réalisé par Massimiliano Allegri, pourtant tout proche du licenciement en début de saison. La victoire à Bergame ne restera pas dans l'histoire, certes. Milan n'a eu besoin que d'une fulgurance de sa petite pépite à crête pour venir à bout d'une bien faible Atalanta. Derrière, les Milanais ont géré, et auraient même pu doubler la mise par Flamini, qui a loupé un duel contre Consigli. Peu importe. Il fallait trois points, ils sont dans la sacoche. Milan revient de très loin, et peut désormais envisager la fin de saison avec optimisme. L'Europe, qui semblait un mirage, est désormais à portée de main. Bravo Allegri, vraiment.
Si Milan peut jouir de sa cinquième place, c'est aussi grâce aux faux pas de la Fiorentina et de la Roma. La Fiorentina, décidément, n'est pas bien dans ses baskets en 2013. Un point sur douze possible : la lose. Cet après-midi, les Florentins se sont inclinés à Catane, équipe-révélation de la saison. Montella chute face à son ancien club,
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